7 septembre 2007
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NIKOLSKI de Nicolas DICKNEREd Denoël/298p
1989, Noah, quitte la roulotte maternelle et part pour Montreal faire des études d’archéologie, . Joyce, fait une fugue et se retrouve à Montreal avec le désir de devenir pirate comme ses ancêtres du côté maternel. Le narrateur, une boussole s’obstinant à indiquer le Nord à Nikolski dans le pacifique autour du cou, est employé dans une bouquinerie. Mais quel est le lien entre ses trois personnagesDe suite, il y a une accroche sur les personnages. On apprend à les connaître, à connaître leur univers familial, ils sont attachants au possible dans leur errance physique ou mentale. Ils voient le monde de manière totalement décalé. On se sent tellement bien avec eux, qu’on ne veut plus les lâcher. Quant au récit, il se déguste avec gourmandise. C’est incroyable comme les événements les plus improbables apparaissent comme parfaitement naturel pour l’auteur. Un livre disparaît pour retrouver son propriétaire des années plus tard, la mère de Noah une nomade de la route correspond avec le père de son enfant tout aussi nomade qu’elle sans jamais connaître l’adresse de son destinataire au hasard des postes du pays, et inversement. Inventif, jamais ennuyeux, le monde vu par Dickner est un monde riche en potentiel d’aventures. On peut être vendeuse de poisson le jour et pirate informatique la nuit, faire des études et tout plaquer pour aller vivre au Venezuela avec une femme et un enfant qui est peut-être le votre, n’avoir jamais voyager et collectionner les guides de voyage. Tout est possible, tout est vrai, il suffit de lire Nikolski pour le découvrir.