13 juin 2006
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J’AVOUE QUE J'AI VECU de Pablo NERUDAEd FolioL'autobiographie de Neruda se divise en deux parties inégales. La première raconte son enfance sur un très court chapitre. Fort heureusement d'ailleurs car je m'y suis passablement ennuyé. Contrairement à Gabrielle Roy ou Michel Tremblay qui ont su donner une image particulièrement vivante de leur enfance et adolescence, ici l'auteur n'est pas parvenu à ce résultat. Sans doute parce que les membres de la famille des deux auteurs cités plus haut avaient tous une personnalité et un charisme qui les transformaient en personnages de roman. Fort heureusement, c'est à partir du moment où Pablo Neruda quitte sa famille et part pour la capitale, que le récit devient plus vivant, plus passionnant et intriguant. Il raconte ses rencontres avec des poètes tous plus excentriques les uns que les autres, ses voyages avec son lot d'anecdotes parfois dramatiques, parfois drôle et toujours des rencontres. Il nous donne envie de lire tous les poètes et auteurs qu'il a rencontrés de l'Amérique du sud à la Russie en passant par l'Espagne. En cela, le livre est une réussite. Et puis, il y a l'engagement politique de l'auteur qui est également évoqué. En conclusion, à lire pour découvrir la vie intellectuelle à laquelle Pablo Neruda a donné sa participation et pour l'évocation de quelques pages d'histoire avec un grand H.