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A Propos De

  • : A Livre Ouvert...
  • : Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
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7 octobre 2006 6 07 /10 /octobre /2006 00:00
JE M’INTERROGE… 
 
Par des études réalisées à l’école maternelle puis au CP des chercheurs ont prouvé que l’apprentissage de la lecture se faisait plus aisément lorsque les élèves avaient fréquenté de nombreux albums. Non seulement les lectures à haute voix  durant toute la petite enfance leur ont donné le désir de savoir lire donc l’envie d’apprendre, mais elles leur ont aussi apporté la possibilité d’imaginer. (p25 Qui lit petit, lit toute sa vie, Rolande Causse.
 
C’est en lisant ce passage là que je me suis demandée, comment moi qui n’ai jamais bénéficié ou rarement des lectures à haute voix de la part de mes parents et de ma grand-mère qui nous avait en charge mon frère et moi, j’ai pu avoir le déclic aussi jeune. Parce que oui, la seule raison valable pour moi d’entrer en CP c’était l’apprentissage de la lecture et de l’écriture les autres matières c’était optionnel limite négligeable. Alors, d’où ça vient ?
Ma grand-mère a quitté l’école très jeune (une surdité qui l’empêchait de suivre le programme) et elle n’a jamais beaucoup lu même pour elle. Je dois reconnaître que quand nous étions petits, c’était une conteuse plutôt douée (sa façon de raconter Le Petit Chaperon Rouge, j’en frissonne encore, aucune des versions que j’ai pu lire de ce conte n’arrive à la hauteur de la version grand maman), est-ce que cela a aidé ? Mes parents trop crevés après une journée de travail n’avaient pas le courage de se lancer dans l’activité de lire à leurs enfants (et c’est bien compréhensible). Alors l’élément déclencheur, il est où ?
Je me souviens de mon premier livre, La reine des neiges, un joli livre illustré qui m’avait été offert pour ma bonne conduite en maternelle (vous savez, 10 bons points = une image, dix images = un petit livre illustré, je ne sais pas si vous y avez eu droit), j’avais appris quelques lettres et je tentais de comprendre le texte en suivant les images, ce livre je l’ai traîné pendant des années, lu et relu des centaines de fois. J’ai pleuré sa disparition. C’est peut-être de là qu’est venue l’envie. Découvrir ce que signifie ces gribouillis noirs sous les dessins et pouvoir obtenir ma ration d’imaginaire et d’histoire toute seule comme une grande….
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commentaires

S
Moi non plus je ne suis pas issue d'un milieu où on lisait beaucoup . Mais j'ai souvenir d'avoir eu hâte d'apprendre à écrire et lire. Une  de mes grand-mères me lisait des histoires quand j'allais chez elle . Toujours les mêmes(les petits jardiniers et le petit âne )je m'en souviens encore. Les bon points j'ai connu aussi , et ils sont associés à une merveilleuse institutrice de CP. Après c'était nettement moins bien coté instits. Pourquoi ai-je aimé lire et mon frère (mêmes conditions) pas du tout, je n'en sais rien. Mes enfants ne sont pas de gros lecteurs et pourtant ils ont été entourés de livres, je leur ai raconté des tas d'histoires...Ils sont très rationnels et pas rêveurs comme je l'étais.
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J
Chez moi non plus, il n'y avait pas d'histoires avant de se coucher. C'était pas dans l'habitude de la tribu, et je me demande si des Angolais (même les non-Occidentalisés) le font.<br /> Je me souviens qu'en arrivant en Maternelle 3 (grande section), j'étais furieuse car on ne nous apprenait pas à écrire. Alors je suis allée voir ma mère pour raconter ce que je pensais de leur système! Ma mère a fait ma grande soeur écrire quatre mots sur un papier pour que je les réécrive. J'étais toute contente, même si je ne savais pas ce que ça voulait dire! En me souvenant de ce bout de papier, je crois qu'il y avait, entre autres, "nez" et "livre", je ne suis pas sûre, j'avais que 5 ans! Mais je crois que j'ai toujours voulu savoir ce que les autres écrivaient et pourquoi. Quand ma petite soeur est née (j'avais 4 ans) et j'ai demandé à mon père comment elle s'appelait, il a écrit son nom entier sur une feuille. Et moi "Ah bon? C'est joli ça!" (j'avais aucune idée de ce que ça voulait dire).<br /> Je crois que vouloir apprendre à écrire et à lire est arrivé au même moment.  L'un n'allait pas sans l'autre...<br /> La preuve ;-)
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T
Chimère tes articles vont finir par devenir plus sérieux que les miens :-)<br /> Je ne sais même pas quoi dire, et là je me retrouve dans la peau des gens qui lisent mes propres articles. C'est désagréable :-)<br /> Tu m'as rappelé de bons souvenirs avec les bons points...mais je crois que pour des raisons budgétaires ça se fait de moins en moins.<br /> D'ailleurs je me sens très triste, car je me rends compte que j'avais les images, mais jamais les petits livres illustrés (snif). Je suis jaloux.<br /> Mais tu sais quoi ? j'ai toujours les images dans un tiroir chez moi, c'est mon petit trésor...:D
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C
Ah ! moi je me trouve un peu coincée pour me rappeler "moi à six ans" et mon entrée au CP. Je n'ai jamais bénéficié de lecture à haute voix par mes parents, mais mes soeurs ont toujours  beaucoup lu de leur côté. Peut-être cela-t-il a fait un déclic chez moi ?..  Je ne sais pas du tout. Mais je crois que j'ai aimé apprendre à lire, que j'étais pressée de pouvoir ouvrir un livre et m'en occuper toute seule, comme une grande.<br /> Je le vois avec ma fille aujourd'hui. Elle est actuellement au CP et elle est très contente, motivée etc. Il y a une même envie dans sa classe : les enfants veulent lire ! C'est le passage vers le supérieur, le sentiment d'être vraiment un grand. Presque indépendant (mama mia !). A partir du moment où on sait lire, on peut tout faire : écrire, apprendre de nouvelles choses... L'émancipation, vraiment. <br /> Comme j'ai grandi avec des livres autour de moi, j'ai toujours aimé ça, il me semble. Cela aide sans aucun doute. Avec ma fille, j'ai reproduit le même schéma : des livres partout, dans chaque pièce de la maison et aussi la lecture du soir, à haute voix (là ma mère ne le faisait pas).  ;-)
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F
J'ai effectivement connu les bons points contre un petit livre. Et comme toi je n'ai pas eu de parents qui me faisaient la lecture le soir, mais ma mère m'amenait à la biblithèque municipale quand elle voulait emprunter un livre et j'adorai traîner dans les rayons. ;-)
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