THE PARASOL PROTECTORATE :1 SOULLESS de Gail CARRIGER
Ed Orbit
Pages : 357
Version originale : anglais
Format poche
Genre : urban fantasy avec du steampunk dedans
Dans ce Londres victorien, Alexia Tarabotti se traîne pas mal de handicaps sociaux (ce qui la voue d'office à la fonction de vieille fille ce dont elle s'accommode fort bien) : 1 Son père était italien et lui a laissé un physique peu conforme aux canons de la beauté anglaise, 2 elle a un cerveau en état de marche contrairement au reste de sa famille, 3 et surtout elle est née sans âme. Ce qui fait d'elle quelqu'un qui annule le surnaturel. Auprès d'elle, les vampires perdent leurs canines très longues et parfois leur vie (après tout les sans âmes étaient traditionnellement des chasseurs de vampires), et les loups garous leurs fourrures et leurs crocs même pendant la pleine lune.
Dans cet univers là, vampires, loups-garous, fantômes sont très bien intégrés dans la bonne société anglaise et surtout londonienne. Les vampires ont leur propre banque de sang personnelle en la personne de serviteurs volontaires pour se faire ponctionner de l'hémoglobine,. Et oui un vampire bien élevé demande la permission avant de se nourrir et n'attaque pas les gens, et surtout pas les jeunes ladies bien élevées. Aussi Alexia est-elle assez choquée par l'agression d'un vampire lors d'une réception alors qu'elle s'était réfugiée comme à son habitude dans la bibliothèque. Mais son don particulier lui a permis de venir à bout du mal élevé et de le tuer avec classe grâce à son irremplaçable ombrelle et une épingle à cheveux. Elle a cependant attiré l'attention du BUR (Bureau of Unnatural Registry) en la personne du grand patron lui-même : Lord Maccon, très séduisant loup-garou au service de Sa Majesté la Reine Victoria.
A partir de cet événement plus rien ne sera comme avant pour Alexia qui se trouve au centre d'une affaire bizarre
: la disparition de vampires et de loups-garous, l'apparition de mystérieuses créatures inconnues, un club Hypocras à vocation scientifique, des savants légèrement siphonnés, de quoi vivre une
grande aventure et pourquoi pas rencontrer l'amour dans les bras du sexy garou écossais chef du BUR (oui en plus il est écossais) Lord Connal Maccon. Bien entendu, elle peut compter sur le
soutien de Lord Akeldama, un vampire d'une exquise courtoisie adorant affublé l'héroïne de petits noms sucrés (je suis fan du « little marshmallow » pour ma part) et qui visiblement en
pince lui aussi pour Lord Maccon.
Autour de cette histoire menée sans temps mort, avec une héroïne attachante, drôle, maligne et plutôt libérée dans
sa façon de faire fi de certaines convenances sociales, il y a cette société victorienne mais qui aurait connue des avancées technologiques comme on les trouve dans les univers steampunks, des
dirigeables, des machines curieuses fonctionnant à la vapeur ou à l'électricité, et la science joue un grand rôle dans cette histoire.
Sur son site (allez donc le visiter, il est très chouette l'auteur semble y faire une fixation sur les ombrelles, les pieuvres, le steampunk, et pleins de trucs sympas), la présentation du livre se résume à quel serait le résultat si Jane Austen et P.G Wodehouse écrivaient ensemble un roman d'urban fantasy à la sauce steampunk ? Et bien voci la réponse : Soulless. C'est dire qu'avec ces références j'allais forcément craquer. J'ai adoré l'ambiance, les personnages, l'histoire, bref tout. J'ai découvert que les ombrelles peuvent venir à bout d'un vampire de manière très distinguée et même que Buffy n'y a jamais pensé. Il y a plein de choses fascinantes évoquées dans le livre qui ne demandent qu'à être développés dans la suite et dès sa parution en poche (très prochainement), je serai sur les rangs. Je veux la suite des aventures d'Alexia Tarabotti et son ombrelle.
4ème titre pour le défi
THE PARASOL PROTECTORATE: 2 CHANGELESS de Gail CARRIGER
Ed Orbit
Pages : 374
Version originale : anglais
Format poche
Genre : urban fantasy avec du steampunk dedans
Alexia Tarabotti le retour ! Enfin maintenant c'est Lady Alexia Maccon, puisqu'elle s'est mariée avec le sexy garou écossais de ses rêves. Désormais Alexia travaille pour la reine Victoria dans son conseil secret touchant aux affaires du surnaturel. Et une affaire en particulier s'avère très étrange. Une vague de normalité frappe les créatures surnaturelles. Les loups garous ne peuvent plus se changer, les vampires perdent leurs canines, et pour les fantômes c'est bien plus dramatiques puisqu'ils sont définitivement exorcisés. Bien sûr, on soupçonne Alexia et son absence d'âme d'y être pour quelque chose. Son mari décide de partir régler cette affaire dans son écosse natale elle aussi frappée du même mal. Alors pourquoi ne pas prendre un dirigeable et partir le rejoindre pour mener l'enquête ensemble.
Un deuxième tome qui tient ses promesses et qui finit sur un suspens épouvantable d'où mon envie irrépressible de lire la suite mais voilà je me suis jurée de ne pas acheter de livres jusqu'à la fin de l'année. A moins de mettre le troisième tome dans la catégorie des "ne compte pas" chère à Karine. A méditer, à méditer donc.
Cette suite des aventures d’Alexia est toujours aussi délirante dans l’inventivité de son univers, délirant mais cohérent. J’adore le concept cet univers victorien avec des vampires, loups garous et fantômes très bien intégrés dans la société, des machines typiquement steampunk dans le concept, des sociétés de savants dont le symbole est une adorable petite pieuvre que l’on retrouve en tatouage chez ses membres.
Quant à Alexia, elle ne se sépare plus de sa fantastique ombrelle customisée par des tas de gadgets dignes d’un James Bond grâce aux bons soins de Madame Lefoux. Et ça n’est pas plus mal au vu de tous les ennuis qui lui tombent dessus. J’ai aussi eu droit à quelques délicieux passages avec Lord Akeldama, le vampire le plus fashion de la littérature du genre. Ayant toujours bon goût en matière d’hommes (il est encore sous le charme du très sexy mari de son adorable little tea biscuit d’Alexia), il se révèle également de très bon conseils. Et comme la majeure partie du récit se passe en Ecosse, il y a également quelques sexy garous en kilt histoire de faire couleur locale et ça c’est bien. L’auteur arrive même à caser des momies si ça n’est pas un argument de plus en faveur de cette série, je me demande ce qu’il vous faut. Et donc, la fin a mis mes nerfs à rude épreuve. La pauvre Alexia va en voir de toutes les couleurs et je veux savoir lesquelles.
Pour les réfractaires à l’anglais, je suis ravie de vous annoncer que les aventures d’Alexia Tarabotti vont être traduites et paraîtront vraisemblablement en 2011 aux éditions Orbit France. Vous n’aurez donc plus aucune excuse pour ne pas adopter cet univers original et ses personnages attachants.
Et encore un pour le défi