L'HOMME DE LA SASKATCHEWAN de Jacques Poulin
Ed Actes Sud
Pages : 121
Grand format
Genre : littérature québécoise
Défi : mon septembre au Québec
Attention, si vous n’avez jamais lu de Jacques Poulin, ne commencez pas avec ce livre car il est bourré de références à ces autres romans.
On y retrouve Jack Waterman l’écrivain de Volkswagen blues, qui a accepté d’écrire à la place d’un joueur de hockey son autobiographie. Mais, voilà, sa muse s’est soudain rappelée à lui et l’idée d’un roman a germé dans son esprit. Alors il confie à son petit frère l’écriture de l’autobiographie. Problème, son frère n’a jamais écrit de livres. Qu’à cela ne tienne, il se voit confier les cassettes d’entretien avec le joueur et un livre : Défense du titre ! d’Hemingway. De plus la Grande Sauterelle va bientôt débarquer avec son minibus Volkswagen, des photographies et documents concernant ce travail.
Et voilà en moins de trois pages, sont mentionnés tous les ingrédients d’un Poulin : Hemingway, le minibus Volkswagen, les chats et l’écriture. Nous sommes en terrain connu. On y reconnait tout de suite la petite musique de l’auteur et on se laisse bercer. Bon l’intrigue tient sur un ticket de tramway et n’est pas bien fascinante mais les petits plaisirs que l’on glane au détour d’une phrase, d’une page, d’un paysage sont toujours présents et c’est bien pour ces petits plaisirs là que je lis du Jacques Poulin. Pas déçue donc par ce tout petit livre mais j’aurai aimé une intrigue un peu plus consistante.