27 octobre 2009
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FLEURS DE DRAGON de Jérôme NOIREZ
Ed J'ai Lu
Pages : 242
Format poche
genre : littérature jeunesse (polar)
Ed J'ai Lu
Pages : 242
Format poche
genre : littérature jeunesse (polar)
1489, des samouraïs meurent assassinés sur les routes du pays. Ils sont retrouvés avec un sutra dans la
bouche. Ryôsaku, enquêteur est chargé de retrouver le ou les assassins par le shogun. Cependant, au vu de son obstination à ne pas porter de sabre dans cette période de trouble, il lui est
assigné trois gardes du corps, trois jeunes adolescents d'une quinzaine d'années, petits délinquants notoires à qui il est offert une occasion de se racheter.
Je ne connaissais pas l'auteur dans le registre de la littérature jeunesse, cette sortie poche était l'occasion de tester et c'est dans l'ensemble une bonne surprise. J'ai été gênée de temps en temps par l'utilisation du présent de l'indicatif pas toujours bien inspiré dans certains passages mais c'est un avis subjectif et personnel. Par contre, une fois lancée dans le récit, j'ai complètement oublié la forme pour adhérer au fond avec des personnages attachants, des énigmes à résoudre, des meurtres sanglants, une ambiance japon médiéval plutôt bien rendue avec l'utilisation de son bestiaire fantastique et de sa mythologie. Apparemment, Jérôme
Noirez s'y entend comme personne pour créer des personnages d'enfants que l'on peut sans conteste qualifier de terribles, incorrigibles et très drôle. Personnellement, les frasques des trois soeurs ninjas m'ont mise en joie pendant toute la lecture. Pouvant plaire aussi bien aux adolescents qu'aux adultes, cette première aventure de Ryôsaku, son terrifiant maillet de sagesse (avec lequel il se frappe le front pour s'éclaircir les idées, et n'hésite pas à s'en servir sur ses jeunes et turbulents gardes du corps pour leur faire entrer un peu de plomb dans le crâne) et ses acolytes est plutôt une réussite. Je prend bonne note pour la suite qui devrait m'en apprendre davantage sur le mystérieux shôgun de l'ombre.
Seul petit bémol : pourquoi mais pourquoi ce roman est-il publié dans la collection fantasy des éditions J'ai Lu. ? Parce que, il n'y a aucun élément faisant penser au genre. Il existe bien des éléments surnaturels, mais une explication rationnelle leur est donnée à chaque fois. J'avoue que je suis dubitative sur cette étiquette qui n'a pas lieu d'être en mon sens.
Je ne connaissais pas l'auteur dans le registre de la littérature jeunesse, cette sortie poche était l'occasion de tester et c'est dans l'ensemble une bonne surprise. J'ai été gênée de temps en temps par l'utilisation du présent de l'indicatif pas toujours bien inspiré dans certains passages mais c'est un avis subjectif et personnel. Par contre, une fois lancée dans le récit, j'ai complètement oublié la forme pour adhérer au fond avec des personnages attachants, des énigmes à résoudre, des meurtres sanglants, une ambiance japon médiéval plutôt bien rendue avec l'utilisation de son bestiaire fantastique et de sa mythologie. Apparemment, Jérôme
Noirez s'y entend comme personne pour créer des personnages d'enfants que l'on peut sans conteste qualifier de terribles, incorrigibles et très drôle. Personnellement, les frasques des trois soeurs ninjas m'ont mise en joie pendant toute la lecture. Pouvant plaire aussi bien aux adolescents qu'aux adultes, cette première aventure de Ryôsaku, son terrifiant maillet de sagesse (avec lequel il se frappe le front pour s'éclaircir les idées, et n'hésite pas à s'en servir sur ses jeunes et turbulents gardes du corps pour leur faire entrer un peu de plomb dans le crâne) et ses acolytes est plutôt une réussite. Je prend bonne note pour la suite qui devrait m'en apprendre davantage sur le mystérieux shôgun de l'ombre.
Seul petit bémol : pourquoi mais pourquoi ce roman est-il publié dans la collection fantasy des éditions J'ai Lu. ? Parce que, il n'y a aucun élément faisant penser au genre. Il existe bien des éléments surnaturels, mais une explication rationnelle leur est donnée à chaque fois. J'avoue que je suis dubitative sur cette étiquette qui n'a pas lieu d'être en mon sens.