LA FOIRE AUX VANITES (Roman sans héros)
de William Makepeace THACKERAY
Pages : 1183
Trad (anglais) : Georges Guiffrey
Format livre numérique
Genre : littérature anglaise
Challenge : Gilmore girls challenge
Les vacances c'est super, on en profite pour enfin lire ces gros pavés que l'on s'était promis de lire pendant toute l'année et même que l'on s'était inscrite à un challenge pour ça (voir logo ci dessus). Et qu'est ce qu'on regrette maintenant que c'est fait, de ne pas l'avoir lu plus tôt. On c'est moi. Je viens de passer des heures fabuleuses de lecture et je suis encore sur mon petit nuage.
Cela dit, j'en descends un petit peu pour vous en parler en bien, et plus qu'en bien même. Donc l'histoire : C'est l'histoire d'une jeune fille qui..ou plutôt non,en fait il y en a deux, deux jeunes filles sortant de pension,. Pour l'une l'avenir semble tout tracé, le retour dans la maison familiale et la probabilité d'un mariage avec un jeune homme choisi par sa famille, du même milieu aisé, des enfants, un train de vie plus que confortable. Pour l'autre c'est plus incertain, pauvre, sans famille et sans appui dans le monde, elle deviendra gouvernante pour les filles d'un petit baronnet. Mais, quand le destin et à plus forte raison quand le destin s'appelle l'auteur s'en mêle, les choses ne sont pas si simple. Et rien ne garanti que tout se passera comme prévu.
Prenez, notre orpheline, elle est sans le sou certes mais elle est maligne, intelligente et sans aucun scrupule. En voilà une qui saura sans doute mener sa barque très loin. D'autant qu'elle n'a d'autre intérêt dans la vie que le sien propre. Et quant à la douce autre jeune fille qui semble mieux lotie par la position sociale de sa famille, il n'est pas sur que dans la lutte pour la survie, elle soit la mieux armée des deux. Et tout autour, d'autres personnages s'agitent pour eux aussi atteindre les hauteurs inestimables du paradis de la richesse et de la gloire sociale, certains chutent, d'autres y parviennent avec plus ou moins de facilité mais rien ne dit qu'ils resteront au sommet de la chaîne alimentaire.
Portrait cruel et sans concession de la nature humaine dans tout ce qu'elle peut avoir de plus affligeant de bêtise, de superficialité, d'hypocrisie, de vénalité, d'orgueil et de présomption. Mais, on découvre aussi au détour des pages, un peu d'espoir pour l'amour, le don de soi, et la solidarité aussi.
Si vous n'avez pas encore lu La foire aux vanités, rattrapez cette erreur vite.