LES LOUPS DE LA CALLA de Stephen KING
Ed J'ai lu
Pages : 663
Trad (anglais, états unis) : Marie de Prémonville
Grand format
Genre : fantasy
Challenge : Cycles au long cours...
Ce cinquième tome marque le retour à l’histoire principale après la longue pause du quatrième avec une ambiance à la ‘Les sept mercenaires ». Sauf qu’ils ne sont pas sept mais cinq en comptant le bafou-bafouilleux.
Je crois bien que c’est à partir de ce volet que les allusions aux autres œuvres de Stephen King commencent à pulluler. Il est vrai qu’il souhaitait faire de la Tour Sombre le point de convergence de tous ces livres. Et ça marche. On y croise le Père Callahan de Salem’s Lot qui va jouer un rôle déterminant mais également l’auteur qui s’inscrit lui-même comme personnage dans son récit. Mais ceci sera plus flagrant par la suite.
Revenons à notre ka-tet engagé par les habitants de Calla Brys Sturgis pour les aider à combattre les Loups de Tonnefoudre de mystérieux cavaliers qui viennent régulièrement depuis des années enlevés leurs enfants. Au fur et à mesure que la date fatidique approche la tension monte et petit à petit les révélations, les sombres machinations autour de la Rose et de la Tour deviennent plus se précisent et le compteur tourne avant la confrontation finale qui attend les pistoleros. Comme le dit Roland, c’est des jours et des jours de préparation pour cinq minutes d’action pure ce qui se traduit par des pages et des pages de présentations des lieux, personnages, enjeux, stratégies pour se conclure en quelques pages par le combat tant attendu.
Encore une fois, j’ai été happée par le récit, qui se lit malgré son côté imposant en nombre de pages limite trop vite. J’ai adoré toutes les petites références aux œuvres cultes telles que Starwars ou Harry Potter avec une utilisation inattendue des Vifs en plus meurtrier et en moins quidditch. Evidemment la fin appelle la suite au vu de la tournure des événements concernant le devenir d’un des personnages. Mais je sais aussi que je vais avoir le cœur brisé en lisant cette suite. Maudite Tour tiens !