LE CARRE DE LA VENGEANCE de Pieter
ASPE
Ed Albin Michel
Pages : 334
Trad (néerlandais, Belgique) : Emmanuèle Sandron
Grand format
Genre : policier
A Bruges, la bijouterie de la très riche et influente famille Degroof a semble-t'il été cambriolée mais après constatation sur les lieux, la police découvre qu'en réalité toute les pièces de joaillerie ont été fondue et dissoute sur place. Un papier avec un mystérieux message en latin est retrouvé. Visibilement il s'agit d'une vengeance. Le commissaire Van In est chargé de l'affaire ou plutôt d'étouffer l'affaire car la famille ne veut pas de publicité mais visiblement quelqu'un leur en veut et le sort s'acharne sur les Degroof.
Première rencontre avec une série policière qui s'annonce plutôt intéressante à suivre, avec une intrigue policière sur fond de magouille politique bien tordue. La personnalité forte en gueule de Van In est assez réjouissante et son tandem de choc avec la très séduisante nouvelle substitut du procureur est efficace. C'est que la famille Degroof et le patriarche en particulier ont des cadavres peu ragoûtants dans leurs placards et forcément quand, on commence à les ouvrir, on a plus de sympathie pour le coupable qui cherche à se venger que pour les victimes. Et pourtant, il y a quand même un enlèvement d'enfant en jeu. Découvert un peu par hasard sur les rayons de la bibliothèque je ne suis finalement pas déçue et j'ai ajouté cet auteur dans mon carnet sans hésiter.
CHAOS SUR BRUGES de Pieter ASPE
Ed Albin Michel
Pages : 300
Trad (néerlandais, Belgique) : Emmanuèle Sandron
Grand format
Genre : policier
Quel rapport entre le meurtre d’un homme d’affaire allemand dans une rue de Bruges, l’attentat à la bombe sur une statue d’un poète, et le trafic d’objets d’art pendant la seconde guerre mondiale ? C’est ce que va tenter de découvrir le commissaire Van In avec l’aide d’Hannelore substitut du procureur.
Avec un commissaire toujours aussi alcoolisé, « tabatisé » et peu optimiste sur la nature humaine en général, trop réjouit de se découvrir un ulcère, on peut craindre le pire. Heureusement, il a aussi un certain sens de la justice et il aime sa ville. Donc, cette fois ci nous sommes embarqués dans une embrouille politico financière qui prend racine à la seconde guerre mondiale. J’ai eu un peu de mal à retrouver le plaisir de la lecture du premier volet. Probablement parce que Van In est insupportable pendant une bonne partie du livre mais ses défauts s’estompent passé le cap du premier tiers puisque l’intrigue est suffisamment captivante et les personnages secondaires sont plutôt sympathiques surtout qu’ils n’hésitent pas à secouer un peu le commissaire dans ses habitudes de mauvais coucheur. A voir sur la durée donc.