THE PARASOL PROTECTORATE : 5 TIMELESS de Gail CARRIGER
Ed Orbit
Pages : 385
Version originale (anglais)
Format poche
Genre : fantasy steampunk, ombrelles, et momies ?
Lorsque le colis est arrivé dans ma boite aux lettres, avec dedans le cinquième et dernier tome des aventures d’Alexia et son ombrelle, j’ai stoppé toutes les lectures en cours pour retrouver mes personnages préférés en action, action qui se déroule en Egypte ce qui n’est pas pour me déplaire. Car oui, j’étais impatiente de découvrir le retour de la vengeance de la momie dont j’avais eu un aperçu dans le deuxième tome.
Donc qu’en dire sans trop dévoiler l’intrigue ? Alexia est convoquée par la reine vampire d’Alexandrie avec sa fille pour de mystérieuses raisons. Et comme il lui faut un prétexte pour se rendre en Egypte avec sa petite famille, quoi de mieux que d’accompagner pour une tournée théâtrale, la petite troupe menée par le couple Tunstell dont elle est le mécène. Bien sûr une fois sur place, les choses vont un peu voire beaucoup virer aux enlèvements, courses poursuites, machines bizarres, combats contre de mystérieux ennemis, bref la routine pour Alexia et sa petite troupe de choc. Tandis qu’à Londres, le professeur Lyall et Biffy cherchent à savoir qui a assassiné le Beta de Lady Kingair (souvenez-vous l’arrière-arrière-arrière-petite-fille de Lord Maccon).
Si toute action du passé entraîne forcément des répercussions et bien, la révélation choc du quatrième volet concernant le professeur Lyall en est un bon exemple mais on peut en dire autant sur le personnage du père d’Alexia qui n’en finit pas de se retrouver au sein de tous les complots. Gail Carriger boucle donc les questions laissées en suspens dans les tomes précédents et nous réserve quand même quelques surprises sur le devenir de certains personnages que je n’avais pas vu venir. Je n’en dis pas plus.
Bien que j’ai versé ma petite larme d’émotion à la lecture des divers dénouements, j’ai quand même eu l’occasion de bonnes rigolades, grâce notamment à Lord Akeldama et son my darling chamomile bud adressé à Lord Maccon entre autres (je ne peux pas m’empêcher de ricaner bêtement en y repensant) ainsi que les disputes conjugales du couple Connall/Alexia en plein combat contre l’ennemi.
Au final, je suis un peu triste que la série s’achève, mais en même temps satisfaite qu’elle ne s’étire pas en longueur et garde une cohérence dans les intrigues. Au moins, l’auteur sait où elle va et ça se sent à la lecture. Le gros défaut de certains cycles du genre, ce sont ces accumulations de tomes qui semblent n’avoir jamais de fin et qui finissent par tourner un peu en rond.
C’est la fin d’une époque, le début d’une autre comme le souligne Alexia. Et je suis très curieuse de découvrir la nouvelle série en cours The finishing school dont l’action se passe vingt-cinq ans avant la naissance d’Alexia et dont le peu que j’en sais me fais saliver d’envie ainsi que les aventures d’une certaine Prudence également qui promet beaucoup.