MAXIMILIEN HELLER de Henry
CAUVAIN
Pages : 137
Format livre numériques
Genre : policier
Vous prenez un homme suprêmement intelligent, dilettante dans l'âme, et aux tendances dépressives qui vit seul et est atteint de misanthropie chronique. Vous lui adjoignez un médecin devenu un ami qui écrit sur ses exploits de détective amateur et vous pensez forcément à quelqu'un de très connu. Non toujours pas d'idée et si je vous dis que notre misanthrope adore se déguiser et est habile à trouver des indices, et s'intéresse à la chimie. Cette fois, vous y êtes, il s'agit du résident du 221 B Bakerstreet, le célèbre Sherlock Holmes.
Et bien vous avez perdu. Non moi je vous parle de Maximilien Heller qui a servi entre autres sources d'inspiration de modèle à son homologue britannique. Car oui Maximilien est apparu avant Sherlock. Seulement, mise à part les ressemblances frappantes entre les deux personnages, notre Max et son enquête pour innocenter un homme accusé à tort de meurtre, m'ont un peu lassé pendant la lecture. Le truc, c'est que je ne pouvais m'empêcher de faire la comparaison avec l'autre grand dadais et son violon et que finalement la comparaison n'est pas au bénéfice de l'ancêtre.
Bref, un roman qui se lit mais n'est pas totalement inoubliable. C'est plutôt une curiosité à lire pour découvrir les influences
littéraires sur un personnage beaucoup plus charismatique.
J'entretien le stock de
Henry Cauvain, (1847-1899) : né à Paris en 1847 mort à Lausanne en 1899 était un écrivain français dont le personnage de détective Maximilien Heller, dans le roman du même nom publié en 1871, a été par repris par Arthur Conan Doyle pour créer celui de Sherlock Holmes.