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A Propos De

  • : A Livre Ouvert...
  • : Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 12:33
Ce somptueux logo dû au talent d'InCold Blog commence à s'afficher sur beaucoup de blogs et illustre à merveille le nouveau défi estival initié par Fashion et Chiffonnette : Les Harlequinades 2009.

 Comme je ne suis plus à un truc de dingue près, vous pensez bien que je ne pouvais pas passer à côté de ça. De quoi est-il question exactement ? Le principe est simple. Lire un ou plusieurs livres (tout dépend de ce que vous êtes capables d'endurer en terme de guimauve et eau de rose) de la célèbrissime maison Harlequin ou toute autre collection sentimentale (et il y a du choix) et en faire une étude détaillée sur le plan sociologique, psychologique et autres aspects en -ique qui vous semble important de mettre en avant.

Plus d'information par ici.

C'est avec joie que je vous annonce avoir vaincu ma répulsion naturelle pour le rayon romance de ma bouquinerie préférée et que j'ai donc passé plus d'un quart d'heure à fouiner et à trouver de quoi alimenter ce nouveau défi avec au moins deux titres qui ont l'avantage d'être courts, très courts. Il vaut mieux commencer petit en effet.

Reste à lire bien entendu mais je peux donc le dire désormais  : Même pas peur !


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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 05:22
1 MORSURE MAGIQUE d'Ilona ANDREWS
Ed Milady
Pages :342
Trad (anglais) : Sara Doke
Format poche
Genre : fantasy urbaine

Atlanta vit au rythme de l'alternance entre les vagues de magie et le retour à la "normale". Quand la vague magique est là, aucune technologie ne fonctionne, (les voitures ne peuvent plus rouler, les téléphones ne marchent plus...), et lorsqu'elle se retire, elle abandonne des "problèmes paranormaux". Kate Daniels est une mercenaire qui est payée pour résoudre ces "problèmes" de façon radicale et définitive la plupart du temps. Son mentor est retrouvé mort assassiné visiblement par un vampire. Elle se lance à la poursuite de l'assassin et découvre une série de morts violentes chez les vampires comme chez les Changeformes qui s'accusent mutuellement des meurtres et sont sur le point de s'entretuer


L'univers dans lequel évolue l'héroïne  est sombre, dur et limite glauque. C'est un monde violent où grouillent des créatures surnaturelles vraiment pas sympathiques. Ici les vampires n'ont rien du glamour et de la séduction que l'on peut lire ailleurs, ce sont des créatures cauchemardesques. Bref, ça ne rigole pas avec le surnaturel. Kate bien entendu a un petit secret qui la rend très spéciale mais elle s'efforce de le cacher à tout le monde. Cela dit, il y a quand même quelques moments plutôt drôles notamment avec Curren, le Seigneur des Bêtes, le chef absolu et incontesté des Changeformes. La première rencontre entre les deux fait des étincelles et m'aura bien fait rigoler. Bien entendu, ils sont faits l'un pour l'autre et refusent encore de l'admettre mais c'est la règle du jeu dans le genre surtout quand la fille est du genre à sortir un sabre à la première occasion pour foncer dans le tas et estime n'avoir aucun charme physique mais un corps fait pour se défendre et tuer des monstres. Difficile d'accriocher facilement au récit du fait du caractère limite aggressif de l'héroïne mais le côté très travaillé de l'univers du roman avec un aspect quasi scientifique de la magie, le personnage de Curren assez unique dans le genre Changeforme et les relations avec Kate souvent source d'humour, font qu'au fur et à mesure, on est intrigué, et on veut savoir ce qui va arriver par la suite. Le récit devient plus intéressant après les deux premiers chapitres. Bon la couv n'est pas franchement géniale mais le plus important c'est ce qu'il y a dedans.




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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 05:18
LE FILS DE NULLE PART de Sean STEWART
Ed Mnemos
Pages : 270
Trad (anglais) : Célia Chazel/Sandra Kazourian
Grand format
Genre :  fantasy

Sean Stewart est un auteur dont j'avais bien aimé L'oiseau moqueur. Ici, c'est plus de fantasy qu'il s'agit mais de la fantasy qui lorgne vers le conte de fées.


Dans le royaume, il existe un endroit maudit où de puissants et maléfiques sortilèges sont à l'oeuvre : Le Bois des Spectres. Il y a bien longtemps, un des souverains avait promis d'offrir à celui qui lèverait la malédiction, tout ce qu'il désirerait. Bien des nobles chevaliers et puissant guerriers ont tenté l'aventure et n'en sont jamais revenu. C'est alors que Mark Bouclier, un homme du peuple issu de nulle part, parvient lui à briser la malédiction et c'est bien malgré lui que le roi (il l'a un peu mauvaise de voir un paysan de rien du tout réussir là où la noblesse, à échouer) lui accorde la main de sa troisième fille Gail ainsi qu'un duché.


Ainsi commence ce roman qui reprend là où s'arrête les contes. Que se passe t-il réellement quand le héros a vaincu tous les obstacles et obtient la main de la princesse. Est-ce qu'il vit réellement heureux jusqu'à la fin de ses jour ? Mark va faire l'amère expérience que vaincre un sortilège maléfique n'est rien face à la perfidie qui règne dans les sourires hypocrites des courtisans et les manoeuvres sournoises de la noblesse pour se débarrasser de lui. Heureusement il peut compter sur des amis, Val un jeune noble érudit, Lissa la dame de compagnie de la princesse Gail et la princesse elle-même franchement ravie de se voir épargner le destin ordinaire des princesses celui d'être marier à vieux barbon à pedigree acceptable pour le roi et mourir jeune en couche. Car oui être princesse c'est barbant et porter des robes encombrantes aussi. C'est un récit qui oscille entre un ton très humoristique (le passage sur le déballage des cadeaux de mariage est excellent) avec des dialogues souvent très drôles entre les personnages, et une forme de mélancolie et de constat amer sur le fait que le bonheur n'est pas une garantie même quand on est un héros et que vivre une vie heureuse jusqu'à la fin de ses jours cela n'existe pas. Il est nécessaire de passer par certaines douleurs, certains deuils pour devenir adulte.


« Je les ai sentis. Les souvenirs. Exactement comme elle l'a dit. Toute ma vie j'ai regardé dans une seule direction : le Bois des Spectres à trois lieux de chez moi. Après cela devait être, vous savez... »il adressa un sourire à Gail. « Le bonheur jusqu'à la fin de mes jours.. » (extrait)


Dans le domaine de la fantasy où il est de bon ton de s''étaler sur plusieurs tomes à plus de cinq cent pages chacun, tomber sur un très bon roman de moins de trois cent pages qui se suffit à lui même avec un récit empruntant certains aspects du conte, des personnages attachants, de l'humour et une réflexion sur la condition humaine, c'est rare donc ne passez pas à côté.


« Il avait demandé l'amour et avait récolté le chagrin, il avait désiré le pouvoir et n'avait obtenu que les responsabilités. Quelque chose avait mal tourné, terriblement mal tourné » (extrait)

 


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13 juillet 2009 1 13 /07 /juillet /2009 05:12
DEATH AT BISHOP'S KEEP de Robin PAIGE
Ed Berkeley Prime Crime
Pages :296
Version originale : anglais
Format poche
Genre : polar historique

Kathryn Ardleigh détonne dans le paysage anglais de la fin du XIXème siècle, elle est américaine, libre-penseuse, elle écrit des romans mêlant meurtre et surnaturel sous le nom de Beryl Bardwell, bref,elle n'a rien de la jeune femme convenable. Elle arrive à Bishop's Keep, la maison de ses tantes dans le village de Dedham pour travailler en tant que secrétaire de sa tante Sabrina. Dans le même temps, le corps d'un homme est retrouvé sur un terrain de fouilles archéologiques non loin de là, et sir Charles Sheridan responsable des fouilles, féru des nouvelles technologies en matière d'investigation criminelle mène l'enquête. Or cette mort pourrait être liée à la Golden Dawn, dont Sabrina Ardleigh est elle-même membre.


Première enquête d'un sympathique couple de détectives amateurs aux caractères bien trempés et non dépourvus de ressources quant à la résolution d'énigmes. Une bonne petite énigme avec en invités d'honneur Oscar Wilde, Conan Doyle et Yeats qui viennent faire de la figuration en membres de la Golden Dawn. Toute l'intrigue tourne autour de cette mystérieuse société secrète mais aussi autour du contentieux entre les deux tantes de Kathryn, la détestable et rigide Bernice et la douce et plus ouverte d'esprit Sabrina qui empoisonne. Autour de l'intrigue criminelle, on croise les personnages de la parfaite jeune fille de bonne famille sur le point de se marier Eleanor Marsden et son frère passionné par les véhicules à moteur qui font leur première apparition, et qui deviennent très vite les amis de la jeune américaine et de Charles. La seule difficulté de lecture reste les personnages de condition modeste qui parlent en avalant les syllabes et que forcément quand l'anglais n'est pas votre langue maternelle, c'est pas facile de bien saisir ce qui se dit mais l'ensemble se lit relativement bien et donne envie de lire la suite des enquêtes de Charles et Kathryn.

 


 

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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 12:40
MESSAGE DES HOMMES VRAIS AU MONDE MUTANT de Marlo MORGAN
Ed J'ai lu
Pages : 241
Trad (anglais) : Caroline Rivolier
Format poche
Coll : « Aventure secrète »
Genre : initiation

Chaîne de lecture 2009 maillon

J'ai tenté d'aborder la lecture sans a priori et en restant la plus objective possible c'est à dire en occultant tous les avis que j'ai pu lire sur le livre. J'avoue avoir platement laissé tomber au bout de 70 pages. Il y a comme un manque de cohérence dans le récit qui fait que même si cela est du pur roman, on n'y croit pas une seconde. J'aurai préféré lire une approche plus ethnologique de la civilisation aborigène et de ses mythes et cette absence de recul nécessaire face à son sujet ne m'a pas aidé à entrer dans l'histoire. J'espère que ce livre trouvera des lecteurs plus enthousiastes lors de ses voyages ultérieurs.

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 08:22
L'ETRANGLEUR DE CATER STREET d'Anne PERRY
Ed 10/18 382p
Trad : Annie Hamel et Roxane Azimi
Coll : Grands détectives
Genre : littérature policière
ISBN : 978-2-264-03512-7

J'avais oublié combien les romans d'Anne Perry pouvaient être dangereux. On peut difficilement s'arrêter en cours de lecture et pire, on veut la suite le plus vite possible. N'ayant jamais lu les enquêtes du couple Pitt, je m'étais procuré le premier tome de la série pour combler cette lacune. Et bien entendu après avoir lu le premier, il me fallait les autres tout de suite là maintenant.

 


Le quartier de Cater Street est un quartier plutôt bourgeois, et respectable. La famille Ellison y vit confortablement. Mais, plusieurs jeunes femmes sont retrouvées mortes étranglées et mutilées dans Cater Street et la peur s'installe progressivement dans les foyers. Entre en scène l'inspecteur Thomas Pitt qui rencontre donc Charlotte une des filles Ellison, jugée trop franche et trop embarrassante pour pouvoir être mariée correctement, elle a un avenir de vieille fille tout tracé selon ses parents et ses soeurs. Et c'est vrai que la jeune fille supporte difficilement les contraintes imposées aux femmes dans la rigide société victorienne. Mais l'inspecteur Pitt, lui trouve du charme, de l'intelligence et aimerait bien l'épouser. Cela dit, il faudrait peut-être mettre la main sur le tueur avant.

 


Je me suis plongée avec délice dans ce roman où finalement les personnages ne manquent pas de caractère, où l'intrigue devient rapidement oppressante car bientôt le soupçon s'insinue dans toutes les familles de Cater street, l'assassin peut être votre voisin ou pire vous le cotoyez tous les jours dans votre propre famille. Les Ellison n'échappent pas à cette ambiance suspicieuse. Et il est vrai que le suspens est bien entretenu là dessus. Bon, j'avais dès le départ en tête un coupable qui me paraissait crédible mais même si je m'étais trompée, je n'étais quand même pas passé loin, ce qui flatte avantageusement mon égo. L'intérêt est aussi de savoir quand Thomas Pitt déclarera sa flamme et comment la très respectable famille Ellison va t'elle prendre cette mésalliance ? Et bien sûr le personnage de Charlotte par qui est vue l'ensemble de l'histoire est suffisamment intéressant et développé pour susciter l'attachement du lecteur. C'est que la jeune fille jusque là plutôt protégée, découvre tout un univers au delà des apparences confortables de son milieu et bizarrement, elle trouve cela passionnant, parfois horrible mais passionnant quand même. L'intérêt tient à ce que le reste de la famille soit moins caricatural qu'on pourrait le penser au premier abord et que certains personnages comme le père qui apparaît au début parfaitement antipathique devient plus complexe au cours du récit.

Donc me voilà totalement accro à une longue série policière. J'ai donc très vite emprunté le deuxième tome lu d'une traite lui aussi.

 


 

 

 

 

 


LE MYSTERE DE CALLANDER SQUARE d'Anne PERRY
Ed 10/18 383p
Trad : Roxane Azimi
Coll : Grands détectives
Genre: littérature policière
ISBN : 2-264-03524-2

 


Dans le respectable quartier résidentiel de Callander Square, les corps de deux bébés probablement morts nés et malformés ont été retrouvés par des jardiniers creusant pour planter un arbuste. L'inspecteur Pitt est chargé de l'enquête. Mais son épouse Charlotte et sa soeur Emily devenue Lady Ashley décident de s'en mêler aussi afin de découvrir la mère de ces enfants. Alors qu'au départ, on recherche une servante tombée enceinte et qui aurait paniqué à l'idée d'être renvoyée, il semblerait que finalement, il faudra chercher la mère parmi les femmes et jeunes filles de bonne famille de Callander Square.

 


Dans un monde où finalement le paraître et l'apparence sont ce qu'il y a de plus important, tout doit rester cacher et rien ne doit être publiquement dévoilé même si tout le monde est au courant. C'est qu'il s'en passe des belles derrière le voile de la respectabilité de tous ces respectables et riches citoyens. C'est même tout un festival d'hallucinantes situations que vont découvrir les soeurs Charlotte et Emily. J'ai adoré cette suite. Les personnages là encore deviennent soudain plus complexes qu'on ne le pensait au départ et certains en deviennent même très sympathique comme l'honorable Lady Augusta qui vaut le détour par sa détermination à faire en sorte que les choses se passent comme elle les avaient prévus. Les hommes découvrent parfois totalement dépassés que loin d'être les maîtres chez eux comme ils le pensaient, ils sont loin très loin derrière la force de caractère de leurs épouses. Bref, je me suis beaucoup amusée à découvrir la gallerie de portraits de toutes ces familles cherchant à tout prix à cacher « leur cadavre personnel » à la police et aux autres. Je me demandais s'il existait une adaptation en film de cette série qui je trouve se prêterait très bien à cet exercice.

Bien entendu, je vais devoir me procurer très vite la suite des aventures du couple Thomas et Charlotte Pitt. Vous n'avez donc pas fini d'en entendre parler.

 


 

 

 

 

 

 


LE CRIME DE PARAGON WALK d'Anne PERRY
Ed 10/18
Pages : 316
Trad : Roxane Azimi
Coll : Grands détectives
Genre : littérature policière
ISBN : 2-264-02346-5

 


L'inspecteur Pitt est chargé d'une enquête à Paragon Walk où le meurtre d'une jeune fille a été commis. Emily la soeur de Charlotte vit dans ce quartier avec son mari Lord Ashworth c'est donc tout naturellement que les deux soeurs vont enquêter au milieu des très respectables habitants de Paragon Walk qui ont bien des secrets à cacher.

 


C'est reparti pour une troisième aventure pour le couple Pitt et la dynamique Lady Ashworth. On y croise également l'excentrique tante Vespasia qui n'a pas la langue dans sa poche et n'hésite pas à mettre les pieds dans le plat quand il le faut. Décidemment, il s'en passe de belles dans la bonne société victorienne de Londres, et les deux soeurs vont soulever bien des lièvres pour le compte de ce cher inspecteur. Le trio fonctionne à plein régime et de façon efficace et la solution de l'énigme n'est pas si évidente que cela. Encore une bonne enquête donc. Dommage que cela soit si agréable à lire, je vais avoir d'énormes difficultés à décrocher de la série.

 


 

 

 

 

 

RESURRECTION ROW d'Anne PERRY
Ed 10/18
Pages : 314
Trad (anglais) : Anne-Marie Carrière
Format poche
Coll : « Grands détectives »
Genre : polar historique

Une sombre affaire de profanation de sépulture fait scandale dans un quartier huppée de Londres et l'histoire aboutie à un meurtre. L'inspecteur Pitt va donc devoir louvoyer dans l'hypocrisie ambiante de la bonne société et avec l'aide de Tante Vespasia et son épouse Charlotte, il lui faudra faire tomber les masques pour trouver un assassin.

Quatrième enquête du couple Pitt même si cette fois ci c'est plus Thomas et Lady Vespasia qui sont à l'honneur. On y retrouve les mêmes ingrédients que les précédents et on s'y délecte tout autant de découvrir les abîmes d'hypocrisie qui règnent en maître dans la bonne société londonienne. Le personnage de Vespasia en riche et excentrique lady qui joue au détective avec beaucoup de naturel y est pour beaucoup. Moins prenant que les trois premiers tomes je pense mais tout aussi agréable à lire. Je trouve que l'identité de l'assassin tombe un peu à plat sans doute parce qu'il est trop effacé dans l'intrigue au milieu des autres suspects plus présents et plus affirmés dans leur personnalité. Cela reste quand même un petit polar bien sympathique à lire et n'enlève rien à mon envie de lire la suite de la série.

 


 

 

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 04:38
1 LE MAGE DU PRINCE de Karen MILLER
Ed Fleuve Noir
Pages : 546
Trad (anglais, Australie) : Cédric Perdereau/Jean Claude Mallé
Grand format
Genre : fantasy

Le royaume de Lur est protégé par un mur construit par la magie des maléfices du puissant sorcier Morgan qui n'a jamais pu franchir cette barrière protectrice derrière laquelle vivent les deux peuples du royaumes Les Doranen qui ont conquis Lur il y a des siècles et seuls à pratiquer la magie et les Olken les premiers habitants du royaume qui sont interdits de magie sous peine de mort. A Lur, la famille royale pratique la climagie qui permet d'épargner aux pays les ravages des ouragans, les rigueurs d'un hiver trop froid, ou la famine due à une sécheresse dévastatrice pour les récoltes. Asher est un olken, un pécheux, qui a quitté le monde de la mer pour aller faire fortune à la capitale. Il se retrouve très vite embauché dans les écuries du prince Gar qui va lui faire une autre proposition d'emploi. Mais, l'ascension d'Asher est très mal vu par certaines personnalités de la cour. Et dans l'ombre un petit groupe d'individus sont prêts à lui venir en aide car Asher l'ignore mais il est le mage « innocent » annoncé par une prophétie très ancienne.


Il n'y a pas à dire on trouve des éléments très classiques en fantasy, une prophétie, un méchant sorcier, de la magie, un héros sorti tout droit de sa campagne (ici de son port de pêche) promis à un grand destin, bref des trucs vus et revus qui devrait devenir très lassant...mais bizarrement la sauce prend.


D'abord en raison de la personnalité d'Asher qui est comment dire...brut de décoffrage. Voilà un personnage dont on adore suivre l'histoire car il n'a pas la langue dans sa poche notre héros, pas le genre à se laisser marcher sur les pieds par qui que ce soit et qui se fout du rang social de son interlocuteur. Il appelle un chat un chat et est d'une franchise rafraichissante. Bref, même si son côté grande gueule est parfois porté à outrance, il est sympathique ce garçon.


Sans compter que certaines de ses réparties m'auront beaucoup fait rire notamment ses engueulades homériques avec le prince Gar. Tiens en voilà un autre personnage sympathique et aussi très charismatique, Gar vit son appartenance au peuple doranen comme une malédiction car il est dépourvu du don de la magie ce qui fait qu'on le considère comme un handicapé. Il souffre beaucoup de cette infirmité tout en faisant son possible afin d'aider son père à gouverner et notamment à veiller à l'entente entre Olken et Doranen ce qui n'est pas évident vu le mépris dans lequel sont tenus les Olkens par certains Doranens tout imbus de la supposée supériorité de leur race.


Ce premier tome prend le temps de construire la relation de confiance et d'amitié entre Gar et Asher et par mettre en place tous les éléments qui devraient amener à la catastrophe et à la réalisation de cette mystérieuse prophétie où Asher aura un rôle à jouer. De quoi attiser la curiosité pour connaître la suite. Le récit devient prenant avec des , personnages intéressants et plutôt bien vus dans leur utilisation. Une bonne pioche dans le domaine fantasy, pas d'une folle originalité certes, mais une bonne histoire et un héros attachant que demander de plus.

 


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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 03:51
LE VOYAGE A PERROS de Jacques THOMASSAINT
Ed du Petit Pavé
Pages : 79
Genre : littérature française


Chaine de livre 2009 maillon 10



Difficile de dire quoi que ce soit car je n'ai pas vraiment accroché à la lecture, j'ai survolé plutôt que lu en espérant tomber sur un passage qui relancerait mon intérêt pour le récit mais très franchement les retrouvailles de grand papa et de sa petite fille m'ont laissée de marbre. J'espère néanmoins que les autres maillons de la chaîne sauront apprécié ce petit livre. Je lui souhaite un bon voyage.

 


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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 04:12
LA PETITE VOIX DU COEUR de Billie LETTS
Ed Pocket
Pages : 402
Trad (anglais) : Thierry Arson
Format poche
Genre : littérature américaine

Chaîne de livres 2009 : maillon numéro 9


Novalee Nation 17 ans, enceinte, est abandonnée par son petit ami sur un parking de supermarché d'une petite ville, sans rien. Grâce à la solidarité des habitants, elle parvient à se construire une nouvelle vie avec sa fille...

Une très jolie histoire toute douce un rien idéaliste mais qui fait du bien à lire. Le roman me rappelle un peu L'arbre aux haricots de Barbara Kingsolver que j'avais beaucoup aimé. On y trouve la même thématique d'une jeune femme en charge d'un enfant qui atterrit dans une ville perdue et qui réorganise son existence grâce à l'amitié de ses habitants parfois les plus excentriques. J'aime bien que l'on suive en parallèle le destin du petit ami indélicat également. Le seul petit truc qui me gêne c'est le prénom donné à sa fille par l'héroïne. Encore une qui n'est pas gâtée dès le départ dans la vie et qui finira sur le divan d'un psy plus tard parce que franchement Americus Nation, vous trouvez ça facile à porter vous ?

 


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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 00:00
NOUS ETIONS LES MULVANEY de Joyce Carole OATES
Ed Stock
Pages : 597
Trad (anglais) : Claude Seban
Grand format
Coll : Nouveau Cabinet Cosmopolite
Genre : Littérature américaine









Dans une ferme vit la famille Mulvaney, le papa, la maman, les fils et la flle Marianne; Tout ce petit monde vit heureux jusqu'au drame de la saint valentin 1976, où Marianne victime d'un viol, revient à la maison et devient le levier qui va tout faire basculer...

Depuis quelques temps, les lectures communes c'était plus de la déception qu'autre chose et je me suis dis ouhlà, un pavé cette lecture ! près de 600 pages, j'espère que c'est du bon pavé. Et miracle, il est plus que bon. En fait j'ai quasiment tout lu d'une traite et il y avait longtemps que je n'avais pas été aussi captivée. L'histoire racontée par Judd le petit dernier des Mulvaney de l'implosion de sa famille qui se désagrège suite au drame, et de la déchéance du père entraînant la famille dans une ruine sociale et financière catastrophique, est passionnante de bout en bout. On s'attache aux personnages, on pleure, on s'indigne des comportements de certains vis à vis de celle qui finalement de victime deviendra coupable, on espère aussi que finalement les choses iront vers le mieux. On y trouve une analyse fine de la psychologie de chacun, de leur réaction, de comment ils vivent la tragédie et la fin de la famille parfaite qu'ils incarnaient. Bref, c'est un sans faute. Un beau coup de coeur vraiment pour cette chronique familiale et merci au blogoclub sans qui je n'aurai peut-être pas pensé à lire ce livre.





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