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  • : A Livre Ouvert...
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 02:38
 
Saga de l'été : suite et fin ! Déjà comme le temps passe vite. Voici donc la chronique des trois derniers tomes de la saga des Pardaillan avec dans l'ordre :
 
LE FILS DE PARDAILLAN

les-pardaillan3.jpg
 
Donc, si vous vous souvenez, Fausta a eu un fils avec son ennemi juré le chevalier de Pardaillan, lequel apprend son existence dans les épisodes précédents. Mais revenons, des années plus tard à Paris où l'histoire se répète, car un jeune homme sans le sou et aventurier tombe amoureux d'une jolie blonde à sa fenêtre. Il s'appelle Jehan le brave et sa dulcinée Bertille est convoitée par le roi (qui ignore qu'il s'agit de sa fille naturelle) et d'un certain Concini. Mais cela n'arrête pas l'épée de Jehan qui est prêt à en découdre avec le roi en personne pour sauver l'honneur de sa belle. Après une première rencontre mouvementée entre Pardaillan et Jehan, c'est de suite une belle amitié qui s'installe et plus tard un sentiment filial puisque oui, comme vous vous en doutez, Jehan est bien le fils de Pardaillan et Fausta qui avait disparu, enlevé par un sinistre individu désireux d'en faire un criminel qui mourra sur l'échafaud.
 
Voilà, c'est reparti au quart de tour et tout de suite, c'est mieux. L'ambiance est plus virevoltante et les situations rocambolesques plus délirantes que jamais. Car, bien entendu, on complote contre la vie du roi, il y a des duels, des emprisonnements, Bertille (tout de même moins niaise que Loÿse) se fera enlevée mais que l'on se rassure, tout finira par s'arranger à la fin puisque notre couple d'amoureux pourront se marier avec la bénédiction royale et une couronne de marquis dans la corbeille du mariage pour le fils de Pardaillan.
 
Mais la grosse affaire de ce tome, c'est le trésor de Fausta. Rappelez vous, qu'elle a caché un petit pécule de côté pour subvenir au besoin de son fils, une bagatelle pour une femme aussi richissime : à peine dix petits millions en pièce d'or cachés quelque part dans Paris. Et pour le coup, tout le monde veut mettre la main sur le magot et spolier de son héritage le fils de Fausta.
 
C'est d'ailleurs très amusant, de voir les personnages se refiler l'information les uns aux autres en disant à peu près la même chose : « psstt ! Il paraîtrait que la princesse Fausta a planqué dix millions dans Paris » Ah ! Chacun y va de sa théorie, de ses astuces et vilenies pour s'emparer du trésor y compris le roi Henri IV qui aimerait bien renflouer les caisses de l'Etat avec. Bref, la sauce prend, et on retrouve le plaisir de la lecture des deux premiers tomes.Mais l'histoire ne s'arrête pas là.
 
LA FIN DE PARDAILLAN/LA FIN DE FAUSTA
 
Quelques années plus tard, sous la régence de Marie de Médicis, Jehan et Bertille ont eu une fille Loÿse qui a été enlevée encore bébé. C'est la raison pour laquelle Le chevalier de Pardaillan et son fils sont à Paris à suivre des pistes possibles pour la retrouver. Ils rencontrent le comte Odet de Valvert, cousin par alliance de Jehan et quasiment considéré comme un fils par Pardaillan. Odet est pauvre et amoureux d'une bouquetière appelée Brin de Muguet.
 
Alors là, il faut quand même reconnaître que les Pardaillan ont un soucis avec leurs mouflets. Ils semblent avoir une tendance manifeste à se les faire enlever que cela en devient très bizarre. Ce doit être une caractéristique génétique propre à la lignée. Mais plus grandiose encore, le personnage principal Odet semble accumuler certains traits communs avec eux alors qu'il n'y aucun lien de parenté biologique. Il est amoureux d'une blonde (encore une), qui est pauvre mais de haute naissance bien qu'elle l'ignore (c'est tout de même la fille de Marie de Médicis et Concini) et elle est convoitée par pas mal de monde dont son papa (qui ignore tout de son lien de parenté). Et ce n'est pas fini.
 
Brin de Muguet s'est enfuie de chez une horrible bonne femme qui la maltraitait avec un bébé probablement volé par sa persécutrice, une petite fille du nom de....Loÿse. Du coup, elle a retenu l'attention d'une certaine duchesse de Sorrientès représentante du roi Philippe d'Espagne en France et qui n'est autre que...Fausta qui fait son grand retour sur la scène et qui bien entendu est lancée dans un complot visant à se visser une couronne sur la tête coûte que coûte.
 
Si avec des ingrédients pareils, on ne fait pas un final grandiose, c'est à désespérer. Pourtant, le personnage d'Odet est un peu fadasse et l'histoire s'en ressent. Par contre, le dernier duel des monstres sacrés Pardaillan/Fausta se termine par une apothéose et un doute plane : Est-il vraiment mort ? Apparemment dans l'esprit de bien des gens, il semble que non. Il reviendra un beau jour pour de nouvelles aventures.
 
Ainsi s'achève la saga de l'été qui m'aura bien amusée au final. Par contre, neuf gros tomes de cinq cent pages chacun, c'est peu. La prochaine fois je tenterai La compagnie des glaces en soixante tomes et plus. Je plaisante bien sûr je ne suis pas assez suicidaire pour ça.
 
Retrouvez les épisodes précédents :
 
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30 septembre 2007 7 30 /09 /septembre /2007 22:58

Rendez-vous, le 29 septembre 2007 à Toulouse pour une rencontre entre LCA. Nous devions être dix mais malheureusement Etoile des neiges n'a pas pu être présente et c'est bien dommage, j'aurai aimé rencontrer celle qui a un pseudo si joli. Mais cela dit, les autres à savoir Flo, Yueyin, A.Laure, Choupynette, Bluegrey, Anjelica, Florinette et Thierry son mari (sympathique et qui s'est apparemment bien accommodé d'être le seul homme de l'assemblée) et moi-même nous y étions. Je vous raconte ?


Évidemment, mon train est parti avec dix minutes de retard mais j'en ai profité pour assister à une déchirante rupture pleine de larmes et de cris. [ Ah les filles ! Et le garçon ! J'ai oublié de vous raconter la chose ! Dommage parce que cela valait le coup. Comme tout se passait derrière mon siège, je n'ai pas osé me retourner pour voir les protagonistes car j'étais trop embarrassée pour ces gens qui se donnaient publiquement en spectacle avec des dialogues tout droit sortis d'un mauvais mélodrame mais quel spectacle même auditif !! Vous voyez bien qu'il faut qu'on se revoit. Et puis le retour ne fut pas triste non plus, mais dans un autre genre].


Enfin arrivée à destination, j'ai eu droit à un petit comité d'accueil composé de Florinette, Thierry et Flo, toute sautillante malgré sa cheville bandée et qui nous a servi de guide dans le métro et dans la ville. Un petit arrêt dans une boutique et nous voilà à attendre Yueyin et A.Laure qui devaient nous rejoindre. Pendant ce temps, Flo a abandonné son exemplaire de Et si c'était vrai près du métro qui a été adopté par une passante peu de temps après. Cela aurait été plus émouvant de nuit ou très tôt le matin, sur les marches d'une église enveloppé dans des langes (mais qu'est ce que je raconte moi !). En tout cas, je serai bien tentée de faire pareil avec quelques uns de mes bébés [mais avant je lancerai une campagne d'adoption sur mon blog pour leur trouver un nouveau foyer]. Enfin, les deux inséparables sont là et nous voilà repartis, direction, une boutique où Flo comptait trouver son bonheur en thé ou en herbe [cf, le compte rendu de Flo], je ne sais plus car A.Laure m'a fait douter après sa réflexion qui aura peut-être coûté une perquisition en règle chez d'honorables commerçants.


Direction le sous-sol aménagé rien que pour nous, du Numéro C, petit restauarnt sympathique, où nous attendait Bluegrey, Choupynette dont la main innocente trépignait d'impatience à procéder au livre-échange et Anjelica. On se fait la bise, on s'assoit, on parle. Des livres ont changé de mains, les discussions fusent et difficile de se concentrer sur toutes mais je ne suis pas peu fière d'être à l'origine d'une nouvelle classification dans les genres littéraires, j'ai nommé Le F.U.L (le Fantastique Ultra Light). La fameuse surprise promise n'était rien de moins qu'un marque-page magnétique collector fabrication du Kikimundo (bravo Monsieur Kiki, il est beau et il fonctionne très bien, d'ailleurs, il va servir durant tout mon nouveau challenge abc 2008 c'est dit). Enfin, la main frétillante de Choupynette a pu se déchaîner et j'ai eu en cadeau Noces Indiennes de Sharon Maas artistiquement empaqueté par A.Laure.


Finalement, c'est la ruée au Cha Yuan, une boutique de thé très agréable, la fameuse boutique des horreurs dont le rayon livres sf est assez fabuleux et qui regorge de surprises hallucinantes, puis le lieu de perdition des LCA de Toulouse est enfin en vue à savoir la librairie Ombres Blanches. J'ai été raisonnable avec deux livres de poches : Eté meurtrier à Pont Aven d'Yves Josso (ah les collections 10/18 si tentatrices) et Du bout des doigts de Sarah Water (toujours du 10/18 mais je voulais me l'offrir un jour, c'est fait). J'ai pu constaté l'effet patch en défaut de Yueyin qui a probablement profité de notre nombre pour faire porter à quelques uns d'entre nous ses achats compulsifs. Un dernier verre avant le départ pour moi et oui je reprend le train (du reste, s'il y a une prochaine fois, je penserai à prendre un train plus tard histoire d'éviter la précipitation dans laquelle j'ai quitté la bande).


Épuisée mais très contente de cette journée, je suis revenue chez moi aussi chargée en livres que quand j'en étais partie le matin [Oui, parce que en bonne LCA qui allait prendre le train et en avoir pour deux bonnes heures de trajet, j'avais donc pris un livre pour le voyage et fatalement il m'en fallait un pour le retour. J'avais opté pour La vie sur le Mississipi de Mark Twain en deux tomes (très très intéressant au passage mais j'en reparlerai ailleurs). A partir de là, je me suis rendue compte que je devais aussi apporter ma contribution pour le livre-échange, rapporter un livre prêté par Florinette avec un petit livre bonus pour la remercier (et parce que elle n'avait qu'à me laisser régler ma part lors de notre rencontre à Bordeaux, na !!), et un autre pour Yueyin soit : six livres, une mini PAL]. 

C'était une belle journée. Merci pour l'organisation en béton, la bonne humeur, les crises de fou rires, les beaux souvenirs et les jolies rencontres.
 

Les compte rendus de Flo , Anjelica, Yueyin, A.LaureChoupynette

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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 02:58
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Depuis quelques temps, Zag a ouvert ses carnets au public avec le secret espoir que quelqu'un l'aide à sortir du labo où il bosse depuis quelques années déjà. Si vous pensez pouvoir l'aider, n'hésitez pas à lui venir en aide.
 
Je rappelle que Le lotobook de Stephanie (un concept particulièrement vicieux de risque d'augmentation de votre PAL) en est à 82 inscrits. Ils sont complètement fous oui ! Le concept ?.Chaque inscrit s'engage à envoyer au gagnant tiré au sort un livre, lequel gagnant enverra à un des autres candidats lui aussi tiré au sort le livre qu'il souhaitait offrir. C'est lors d'un brunch organisé par Stephanie le 13 octobre qu'aura lieu le fameux tirage au sort.
 
Fashion victim, lance de son côté le jeu concours de la PAL, sur le même principe que le jeu des Bibliothèques. Un objet en rapport avec la lecture sera envoyé au gagnant.
 
Du côté de chez moi :
 
Plus qu'un livre à lire et mon challenge abc est enfin bouclé. Génial ! Je vais pouvoir commencer à préparer celui de 2008 en peaufinant ma petite liste.
J'ai trouvé quelques relectures en plus à rajouter à ma liste déjà bien fournie.
Je vais m'engager à finir un certain nombres de séries sf/fantasy qui sont en attente depuis un moment avant d'en commencer d'autres.
A compter du mois d'octobre sauf pour les swaps, plus question d'achat de livres avant 2008. C'est décidé, je fais de la restriction de PAL.
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 02:46
 
LE TROTTER-NAMA
(Les tribulations de Justin Trottoir dit Trotter, premier du nom et des générations qui le suivirent à Sans-Souci) d'Irwin Allan SEALY
Ed Fayard/768p
Trad : anglais (Inde) Dominique Vitalyos

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Le Trotter-nama qu'est ce que c'est ? C'est une chronique, un énorme manuscrit transporté par le dernier Trotter de la lignée, faussaire de talent.On y trouve quoi dedans ? La vie, l'oeuvre, la mort des grandes figures de la famille Trotter depuis l'ancêtre fondateur au XVIIIème siècle venu s'enrichir en Inde et ayant fait construire un domaine appelé Sans-Souci voué à la culture de l'Indigo. Les aventures trépidantes, hallucinantes de cette famille sont racontées avec beaucoup d'humour. On y trouve entrecoupant cette longue chronique familiale, des poèmes, des réflexions sur des sujets aussi divers que la fabrication de la glace, les espèces animales, quelques plats cuisinés typiques, des termes techniques, mais aussi les descriptions des dessins ornant le Trotter-nama, des dialogues entre le narrateur et son auditoire. C'est un mélange frisant le délire et qui se déguste avec jubilation. C'est un tel assemblages de genres et de styles divers qu'il est impossible de définir ce qu'est la chronique des Trotter.
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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 02:51
 
LE MALHEUR D'ETRE UN SKRAKE de Kjell WESTÖ
Ed Gaïa/449p
Trad : suédois (Finlande) Philippe Bouquet

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Viktor le narrateur est revenu à Rabergä dans la maison parentale où il écrit l'histoire de sa famille. C'est à travers celle-ci que s'inscrit aussi celle de la Finlande des années 50 aux années 90. Mais, il écrit surtout sur son père Werner atteint d'une malchance chronique qui le conduira de catastrophe en catastrophe tout au long de sa vie et jusqu'à sa mort à devenir la risée de toute la ville. Car c'est cela Le malheur d'être un Skrake, une forme de malchance qui vous poursuit jusqu'au bout.
 
Il y a Bruno le grand-père, mystérieux au passé obscur, son frère Léo qui croit ferme à l'existence des extraterrestres, Werner, le père figure centrale du roman, écrivain qui a eut un certain succès, ancien lanceur de marteau, Viktor le fils qui a réussit dans la publicité et qui veut faire le point sur sa famille. Autour, il y a les femmes, Maggie la grand mère, Vera la mère, Janna ou Jinx, ou Sabba qui change de prénom comme de chaussette, l'amie-amante de Viktor et puis il y a la Finlande, sa communauté svédophone, son histoire que l'on connaît très peu finalement et qui se mélange à celle de la famille Skrake. Avec un père comme Werner, autant dire que la vie de Viktor n'a pas été simple, et ce pauvre homme a atteint son pic de malchance avec l'aventure du Grand Jet qui vaudra à son fils d'être l'objet de bien des vexations. Mais c'est raconté avec tellement de tendresse et d'humour que l'on se prend d'affection pour cette famille pas comme les autres. Sans compter que l'auteur distille les indices et les mystères avec beaucoup d'habileté, de quoi vous acccrocher jusqu'au bout. Un roman construit comme un puzzle à déguster sans modération.
 
Et alors que assis à mon bureau Billnäs, je tente de me remémorer les année, qui dans ma vie, ont suivi le Grand Jet, il y a deux titres auxquels j'en veux terriblement d'avoir déjà été utilisés : Cent ans de solitude et La Conjuration des imbéciles (extrait)

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 17:42
 
 
Retour sur Les pardaillan avec deux nouveaux épisodes, où une fois de plus Le chevalier de Pardaillan et la princesse Fausta vont s'affronter cette fois ci sur le terrain espagnol. On y croise Miguel de Cervantes qui se souviendra de Pardaillan pour son Don Quichotte, un torero amoureux d'une belle gitane, mais qui comme par hasard vont attirer les foudres des puissants, l'inquisition, et des tas d'autres choses, plus ou moins sympathiques.

PARDAILLAN ET FAUSTA/LES AMOURS DU CHICO

les-pardaillan-2.jpg
 
Au début on retrouve Fausta emprisonnée sur ordre du pape et sur le point d'être exécutée. Mais celle-ci a l'intention de mettre fin à ses jours avant que le bourreau s'en charge. Seul problème : elle est enceinte (devinez de qui ?). Un sursis lui est accordé. Un joli bébé (un garçon) vient au monde aussitôt envoyé en France en sécurité avec une servante fidèle. Maintenant Fausta peut mettre son suicide à exécution. Pas de bol, un représentant de l'inquisition lui sauve la vie et lui propose une mission diplomatique en Espagne : apporter au roi Philippe une lettre de feu Henri III roi de France dans laquelle il lui lègue le trône de France. Mais, bien entendu, il y a des fuites et le roi de Navarre futur Henri IV est mis au courant de la fameuse missive et cela n'arrange pas ses affaires du tout. Il demande à son ami le chevalier de Pardaillan de récupérer la lettre avant que le roi Philippe ne l'ait en sa possession.

Voilà, avec tout ça, on va assister à du grand spectacle, des intrigues tordues, des tentatives de meurtres, des entrevues diplomatiques pleines de pièges et de calculs politiques pas très jolis. Mais j'ai moins accroché que les autres tomes. Je trouve que l'auteur en fait trop question couleur locale et ça ne passe pas. Après ça, il y a de bons passages notamment sur l'inquisition espagnole et les jésuites avec des coups tordus mais vraiment tordus et puis notre chevalier est toujours là pour protéger les petits jeunes qui s'aiment c'est son rôle. Ses rencontres explosives avec Fausta valent le détour. Seulement, il manque le côté léger des premiers tomes. L'atmosphère y est plus plombante. Sans compter le côté pas très crédible de l'ambiance de terreur qui règne sur l'Espagne. En l'honneur du roi, on va brûler des hététiques, bon, et vu comme c'est annoncé dans le livre, cela va être une hécatombe, un vrai massacre. Ben en fait, sept petit bûchers flambent sur toute la durée du roman et je ne crois pas qu'on renouvelle le stock d'hérétiques à chaque fois. Pour un truc terrifiant, sinistre, et glauque, ben on a vu mieux. Cela dit la suite est plus intéressante mais je vous en reparlerai le 1er octobre pour les derniers épisodes de la saga de l'été. 
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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 01:55
 
MON PREMIER MEURTRE de Leena LEHTOLAINEN
Ed Gaïa/218p
Trad : (finnois) Anne Colin du Terrail

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Après avoir travaillé à la police nationale, Maria Kallio en a eu assez et à repris ses études de droit, mais elle accepte cependant de faire un remplacement où elle effectuera sa première enquête criminelle : le meurtre d'un jeune homme retrouvé noyé alors qu'il passait un week end de détente avec sept amis tous membres d'une chorale étudiante.
 
Elle est bien sympathique cette Maria qui se débrouille comme elle peut entre une hiérarchie et des collègues sexistes, un supérieur alcoolique fini et un mort qui avait beaucoup de secrets pas très agréables à annoncer à sa famille et dont chacun aurait pu être un sérieux mobile de meurtre. J'ai bien aimé l'aspect enquête, et le côté fonceur du personnage principal qui est là pour faire son travail et qui compte bien mener son enquête jusqu'au bout malgré le peu d'aide et de moyens à sa disposition. L'intrigue se densifie au fur et à mesure que l'on en sait plus sur la victime et ses « petites affaires ». Un bon polar bien efficace avec une héroïne qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.

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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 02:26
 
 Suite de la saga de l'été avec deux tomes supplémentaires des Pardaillan qui forment là aussi une histoire complète et dont l'action se déroule des années après la fin de L'épopée d'amour où une vague incertitude quant au bonheur du jeune couple Jean de Pardaillan (devenu comte de Margency) et Loÿse de Montmorency cloturait l'histoire.

FAUSTA/FAUSTA VAINCUE

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L'histoire commence donc sur les chapeaux de roues ou plutôt en plein galop par la fuite peu glorieuse d'Henri III chassé de Paris. Il croise sur sa route un certain Charles d'Angoulème, bâtard de son frère le roi Charles IX qui se rend à Paris pour demander des comptes à ceux qu'il juge responsables de la mort de son papa à commencer par Henri III son oncle. Mais bon, il en veut aussi à Catherine sa grand mère et au Duc de Guise. Il est accompagné d'un homme que les lecteurs attendent avec impatience, Le chevalier de Pardaillan qui a pris quelques années de plus. Le chevalier escorte Charles à Paris pour veiller sur lui à la demande de sa mère Marie Doucet à qui il doit la vie et pour retrouver un certain Maurepas et venger la mort de l'amour de sa vie.Charles a une autre raison de venir à Paris. Il est amoureux, d'une jolie bohémienne Violetta. Or Le duc de Guise est lui aussi sous le charme de la jeune fille. Il est à ce point obsédé par elle qu'il en oublie la conspiration qui fera de lui le roi de France. Autant dire que Violetta est devenue une gêne pour le complot politique qui se trame et pour celle qui en est l'âme et l'instigatrice, la mystérieuse Fausta.

Voici donc mes deux épisodes préférés. Pourquoi ? Parce qu'entre en scène, Le Personnage le plus charismatique de la série : Fausta. La princesse Fausta Borgia va devenir l'adversaire acharné de Pardaillan tout en étant follement amoureuse de lui (ils auront du reste une brève liaison qui s'achèvera quand elle tentera de le tuer sans succès). Fausta est d'une beauté hypnotique, suprêmement intelligente et d'une ambition sans borne. Aucun grand méchant ne peut la dépasser dans son désir de gouverner le monde Voilà quand même une femme qui se donne le titre de Papesse rien de moins et souhaite renverser le Pape pou régner sur la chrétienté toute entière et qui en prime se verrait bien avec la couronne de reine de France histoire d'en rajouter une couche dans l'ascension sociale. Sans scrupule, riche comme ça n'est pas permis, sublime même dans la défaite. Elle est grandiose. Pour vous dire à quel point elle peut être génialissime dans ses oeuvres maléfiques : la petite Violetta la gêne soit. Bon, n'importe quel grand vilain aurait chargé un second couteau de lui arranger un accident fatal et bon débarras. Ben non ! Fausta elle, elle s'arrange pour que le père adoptif de sa victime, exerçant le métier de bourreau, se charge de la besogne en organisant une petite pendaison et comme ça ne marche pas, qu'à cela ne tienne,on passe à la crucifixion dans un couvent. Si ça c'est pas fabuleux hein ? Avouez qu'elle en jette un peu plus que la blondinette légèrement cruche dont s'était épris notre chevalier ? Lequel chevalier joue ici le rôle de protecteur des amoureux, en veillant avec bienveillance sur Charles qui est quand même duc et sa Violetta (qui elle même est de haute naissance comme on finit par l'apprendre). Durant tout le reste de la saga, il continuera à jouer ce rôle qui lui va si bien. Plus mature et le cerveau enfin désenglué de sa guimauve sentimentale depuis la mort de Loÿse, il poursuit son assassin avec froideur et détermination et tente d'empêcher le duc de Guise de s'assoir sur le trône de France. A mon humble avis, ce sont les deux meilleurs romans de la série. Seul bémol qui m'amuse quand même. Alors que l'existence d'une papesse occulte cherchant à favoriser la montée de Guise sur le trône est soi disant un secret bien gardé, c'est fou le nombre de gens qui connaissent Fausta et ce qu'elle représente, ou qui ont entendu parler d'elle, ou qui connaissent quelqu'un qui connaît quelqu'un qui...bref, apparemment tout le monde est au courant quoi.

Dans le prochain épisode, on voyage en Espagne et on retrouve le duo de choc Pardaillan/Fausta toujours adversaires et prêts à s'affronter encore une fois. 
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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 22:04
    
LES ENNUIS DE SALLY WEST de Patricia WENTHWORTH
Ed 10/18 287p
Trad : Pascale Haas


Les-ennuis-de-Sally-West.jpg

James Elliot, célibataire, croit tout connaître de la gent féminine grâce à ses quatorze encombrantes cousines. Mais c’est sans compter la parfaite inconnue qui lui murmure « Fuyons ! » à l’oreille. Ce pauvre James va vite se retrouver au milieu d’une sombre affaire où il risque d’y laisser sa vie s’il ne prend pas garde.
 
Un peu tiré par les cheveux cette conspiration qui vise à éliminer de riches jeunes héritiers et de retrouver des dossiers compromettants bien cachés dans une vieille demeure en ruine. Mais bon ça se lit bien, c’est sympathique. Le personnage de James est assez amusant dans sa misogynie toute relative face à ses redoutables cousines et l’énigmatique Sally West. A part ça, comment en deux chapitres et moins de quelques heures peut-il passer de « elle m’énerve cette fille » à « je veux l’épouser », c’est limite invraisemblable. Bon, décidemment, Patricia Wentworth ne me convient pas vraiment comme auteur.
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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 02:42
Suite au défi « La saga de l’été » lancé par Fashion victim, j’ai donc décidé de lire la saga de Michel Zevaco : Les Pardaillan. Du roman feuilleton, du vrai, avec des héros sans peur et la rapière prête à l’emploi, des jeunes filles pures et innocentes et qui continuent à le rester même après trois enlèvements successifs (bon elles sont peut-être un peu décoiffées mais c’est tout), des méchants immondes avec des plans machiavéliques pour conquérir la terre, de grandes figures historiques, de l’amour, de l’aventure, des emprisonnements abusifs et des évasions, bref du grand spectacle.
La saga débute quelques temps avant La Saint Barthélemy et s’achève sous le règne de Louis XIII. Comme il y en a pour environ neuf gros volumes et que ce serait trop long de tout présenter en même temps, voici donc mon avis sur les deux premiers tomes qui forment une histoire complète. Accrochez vous parce que le début n’est pas très simple.

LES PARDAILLAN/L’EPOPEE D’AMOUR de Michel ZEVACO

Les-pardaillan.jpg

Tout commence avec l’histoire de François de Montmorency et Jeanne amoureux l’un de l’autre. Ils se sont mariés en secret (vu que leurs pères respectifs ne sont pas en très bon termes) et Jeanne attend un enfant alors que son amoureux est parti à la guerre. Mais François a un frère Henri. Henri le perfide est lui aussi amoureux de la belle Jeanne et monte un plan tordu pour séparer les amoureux. Il a à son service un certain Honoré de Pardaillan, véritable fine lame, qu’il charge d’enlever le bébé (une fille prénommée Loÿse) et exerce un chantage ignoble sur la mère désespérée. Mais Le chevalier de Pardaillan ne se sent pas de tuer un nourrisson et finit par le rendre à sa mère. Et comme son patron est du genre vindicatif et rancunier, il décide de mettre une grande distance entre eux. Il emmène sur les routes de France, son fil Jean, le héros de la saga. Quant à Jeanne et sa fille, elles disparaissent dans la nature.

Là c’est une sorte de prologue, un peu long et surtout avec des dialogues un peu datés légèrement ridicules dans le pathos et l‘emphase exagérés. Mais il faut bien passer par cette phase pour comprendre la suite. 

Des années plus tard à Paris, un jeune homme logeant dans la meilleure chambre de l’auberge La Devinière aperçoit une blonde jeune fille penchée à la fenêtre de la maison d’en face et en devient fou amoureux. Au point de se précipiter dans la rue à la suite de sa mère une mystérieuse dame en noir pour la demander en mariage. Vous l’aurez deviné, le jeune homme c’est Jean de Pardaillan, qui a bien grandi depuis et qui vit seul à Paris depuis que son père est parti pour affaires pressantes (on saura pourquoi plus tard dans l’histoire). Et la jolie fille dont il tombe amoureux, je vous le donne en mille, c’est une certaine Loÿse, vous savez le bébé du début. Et donc parce qu’il a décidé de parler à la mère de l’élue de son cœur, notre héros va entrer dans l’Histoire et vivre des aventures grandioses en commençant sa carrière de héros en sauvant la vie de Jeanne d’Albret, reine de Navarre. 

L’idéal pour lire ces romans c’est de déconnecter vos neurones, ceux qui vous parlent de vraisemblance, de logique et qui ricanent doucement devant les incohérences, les dialogues absurdes, les situations limites grand guignolesques de certaines scènes. Une fois que c’est fait vous pouvez déguster avec jubilation une histoire trépidante qui ne s’arrête jamais et qui comportent des passages grandioses d’humour, d’action, de rebondissements, de coïncidences plus que coïncidentes. Bizarrement, moi j’ai préféré Pardaillan père à Pardaillan fils sur ces deux premiers romans. Probablement parce que le père a un côté vieux roublard cynique à qui on ne la fait pas qui me semble plus réaliste. Le fils lui est un jeune amoureux avec des étoiles dans les yeux et apparemment ça joue aussi sur le cerveau. Il lui manque cette distance ironique qu’il aura par la suite en prenant de l’âge. Les sentiments amoureux sont tellement exagérés qu’ils en deviennent absurdes. Par contre, les évènements se précipitent de façon si rapide que l’on n’a pas le temps de s’arrêter sur les invraisemblances de l’intrigue. On finit par être totalement immergé dans l’histoire mêlant grands évènements historiques et histoire d’amour et qui s’achève lors de la terrible Saint Barthélemy sur une note un peu triste et une grave menace sur le tout jeune couple enfin réuni. Mais ceci est une autre histoire dont je vous reparlerai dans l’épisode suivant.

Retrouvez les autres épisodes :
La saga de l'été (épisode 2)
La saga de l'été (épisode 3)
La saga de l'été (épisode 4)
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