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A Propos De

  • : A Livre Ouvert...
  • : Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
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22 mai 2007 2 22 /05 /mai /2007 13:53
OUVRE-TOI !
Anthologie dirigée par Magalie DUEZ
Ed Griffe d’Encre/261p

Ouvre-toi.jpg
 
Sur le thème de l’ouverture, les seize histoires regroupées dans ce livre sont d’une grande diversité dans le ton et le style. Chaque petit récit est un univers en soi. A lire d’un trait ou en piochant au hasard selon son humeur, cette anthologie est une belle découverte d’auteurs et d’histoires différentes. Bien sûr, quelques nouvelles m’ont plus particulièrement marquée par leur ton ou leur thème (mention spéciale à Suzanne on line qui m’aura bien fait rire entre autres) et d’autres m’ont paru moins intéressantes mais il est vrai qu’on ne peut pas tout aimer dans un recueil de nouvelles. L’important est que j’ai aimé l’ensemble et que je suis très curieuse des autres anthologies en préparation de cette toute neuve maison d’édition.
 
A découvrir également chez Griffe d’Encre Métropolitain de Yan Marchand.
 
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21 mai 2007 1 21 /05 /mai /2007 02:51
MANSFIELD PARK de Jane AUSTEN
Ed 10/18 510 p
Trad : Denise Getzler

Mansfield-Park.jpg
 
Fanny Price une parente pauvre a été accueillie dans la propriété de Mansfield Park de son oncle encore enfant. Timide et effacée, elle voue une grande affection pour le fils cadet de la famille, Edmond. Et le temps vient où il faut songer aux histoires de cœur…
 
On vit dans le calme à la campagne, on visite de belles propriétés, le paysage est très beau et serein, on va aux bals, on s’invite, on se courtise également et en quelques cinq cents pages, on disserte sur les mariages d’intérêts, les mariages de raison, les mariages d’amour et le dernier scandale conjugal du jour. Les malheurs de Fanny parente pauvre recueillie par charité font tourner les pages dans l’attente de l’heureux dénouement et ma foi c’est ce que j’ai fait sans problème. Mon seul regret reste le caractère un peu trop larmoyant et le complexe d’infériorité de l’héroïne qui n’a pas le charme de la sagesse avec un brin d’humour d’une Elinor ou la grâce pétillante d’une Elisabeth Bennet, il lui manque ce petit plus qui l’aurait rendue moins énervante dans son rôle de « malheureuse persécutée, mais comme je suis une gentille je vous aime tous quand même et je tends l’autre joue ». Cela dit, la peinture des mœurs, les beaux jardins anglais, certains portraits plutôt réussis de personnages rendent le roman charmant et agréable à lire. 
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20 mai 2007 7 20 /05 /mai /2007 10:45
PRENEZ SOIN DU CHIEN de J.M ERRE
Ed Buchet Chastel/293p

Prenez-soin-du-chien.jpg
 
Le 5 et le 6 de la rue Doulce Belette sont deux immeubles en vis à vis appartenant au même propriétaire. Max Corneloup le plus récent locataire est persuadé que son voisin d’en face est un dangereux maniaque qui passe son temps à l’espionner tandis qu’Eugène Fluche le voisin d’en face pense la même chose de son vis à vis. Et puis, le chien d’une locataire finit ses jours aplati comme une crêpe par une caisse de livres qu’a malencontreusement lâché Max Corneloup sur la bestiole et les ennuis commencent….
 
Deux immeubles aux locataires tous plus loufoques, bizarres voire complètement fous les uns que les autres en comptant les deux concierges. Deux voisins qui se livrent une guerre des nerfs, un meurtre, deux meurtres, un commissaire fouineur, on prend le tout et on secoue bien pour voir ce qui va se passer et ma foi on rit beaucoup et il y a de quoi. Le summum étant atteint avec un splendide combat de catch féminin au milieu de quiche lorraine et de taboulé. Fabuleux. Si vous avez un petit coup de cafard, n’hésitez pas ce livre devrait vous faire passer un bon moment même si on finit par se douter de l’identité de l’assassin sur les derniers chapitres mais de toute façon ce n’est pas vraiment un défaut dans l’histoire.
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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 11:31
LA PATIENCE DE L’ARAIGNEE d’Andrea CAMILLERI
Ed Fleuve noir/211p
Trad (italien) Serge Quadruppani avec l’aide de Maruzza Loria

La-patience-de-l-araign--e.jpg
 
Encore en convalescence suite à une blessure, le commissaire Montalbano est appelé pour une disparition d’une jeune fille qui se révèle être un enlèvement contre rançon. Mais l’affaire est loin d’être aussi claire.
 
Entre deux bonnes recettes (et qu’est ce que ça à l’air bon), le commissaire tente de dénouer une histoire pas si simple au premier abord, d’autant que l’opinion publique influe nettement sur le déroulement de l’enquête. On y retrouve donc ce cher commissaire dont la coucourde travaille plus que jamais, l’inénarrable brigadier Catarella, et les autres. Sauf que le ton se fait un peu plus sombre dans le récit. Mais cette enquête est aussi passionnante à suivre que les précédentes et la résolution de l’énigme est bien trouvée. Si vous ne connaissez pas encore le commissaire Montalbano je vous suggère de commencer par La forme de l’eau qui met en place les personnages récurrents et de ne pas lire à jeun, trop de descriptions de bons petits plats qui pourraient torturer un estomac vide.
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18 mai 2007 5 18 /05 /mai /2007 18:02

sans-titre-1.jpg

 

 

14/05/07 matinée

 

Je suis sur la ligne de départ en ce qui concerne l’objectif colis. Après beaucoup de réflexions (pas sept ans tout de même, mais sept jours c’est pas mal), une idée à commencer à germer et maintenant, il faut se donner les moyens de la concrétiser. Je vais donc passer à la phase action en tentant de réussir une opération délicate….celle de réunir les ingrédients nécessaires à cet effet et de ne pas rater mon coup bien entendu. Maintenant est ce que je ne suis pas en train de faire fausse route dans mes choix ? En tout cas, pour la partie lecture je ne pense pas me tromper. Mais alors pour le reste….bon on arrête le stress et on fonce tant pis ! Mon binôme qui s’ignore aura sûrement le bon goût de faire semblant d’adorer. 

 

14/05/07 fin de journée

 

Le bout du tunnel est proche. Il me manque deux trois trucs et c'est bon. J'en aurai fait des kilomètres de magasins c'est sûr. Vannée mais contente. J'ai trouvé pile poil ce que je voulais et déjà c'est bien. Demain retour sur le sentier de la guerre pour la touche finale. 

18/05/07 Enfin !!!

Après avoir vérifié des centaines de fois si je n'oubliais rien, le colis est parti. J'ai quand même eu la grosse angoisse au moment de laisser mon paquet entre les mains de la gentille employée des postes. Avais je bien mis la petite carte dedans. Bon une fois revenue, j'ai cherché une enveloppe éventuelle mais n'ayant rien vu, je suppose que c'est bon, tout est en ordre. Normalement, lundi ou mardi, il arrivera à destination.

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17 mai 2007 4 17 /05 /mai /2007 12:42
LA CITE DES SAINTS ET DES FOUS de Jeff VANDERMEER
Ed Calman-Lévy
Trad : Gilles Goulet

la_cit__des_saints_et_des_fous.jpg
 
Ambregris, la cité des saints et des fous est une ville bâtie sur une ancienne cité d’un peuple appelé champignien du fait de leur morphologie rappelant celle de champignons. Cette ville vit du commerce du calmar royal, des sectes bizarroïdes y ont fait souches, un festival du calmar royal fait tous les ans des victimes, des artistes y développent un art unique, son gouvernement est tout aussi chaotique que ses habitants et on pressent que des secrets hors normes se terrent entre chaque page du livre de l’auteur qui a tenu à faire découvrir cette cité hors du commun à ses lecteurs. Vous pourrez ainsi vous promener sur le boulevard Albumuth cette artère principale où on peut y trouver la célèbre librairie Borges, mais aussi les succursales commerciales d’Hoegbotton et fils, participer au Festival à vos risques et périls, croiser les terrifiants chapeaux gris (champigniens) et peut-être échapper à une mort atroce. Il se passe toujours quelque chose à Ambregris.
 
Inclassable, bizarre, totalement fou par certains côtés, ce livre se lit en prenant le temps de tout voir, des histoires effrayantes, d’autres plus drôles, des dessins, des guides touristiques, des photos, des rapports médicaux, un traité scientifique sur le calmar royal, une nouvelle accompagnée de son commentaire de texte, des réclames publicitaires, un glossaire très instructifs, une analyse gastronomique des polices de caractère utilisée dont j’apprécie particulièrement la police utilisée par le Dr V. pour sa correspondance est connue sous le nom de « machine à écrire de maman » parce qu’elle a bel et bien été engendrée sur la machine à écrire de sa mère à qui il l’avait emprunté à cause de la lenteur glaciaire avec laquelle la monolithique Division Ambregrisienne des Etudes Psychiatrique déboursait les fonds (….)Quoi qu’il en soit « Machine à écrire de maman » est une police revêche à l’ambiance de réprimande caustique et assez ferme pour dix autres polices de caractère. Son arrière goût saumâtre est particulièrement désagréable…(extrait) sans oublier les notes de bas de page dont ma préférée est :
 
Le lecteur impatient incapable et dépourvu de toute curiosité intellectuelle et historique devrait faire au vieil historien auteur( des présentes lignes la faveur de sauter les pages suivantes pour se rendre directement au Silence (partie III). Cela s’adresse à la plupart d’entre vous, j’imagine en cette affreuse époque moderne. Bien entendu ces lecteurs là étant les moins susceptibles de lire ces notes et par conséquent les moins susceptibles d’apprécier les pages qui suivent négligeront la présente note et s’infligeront l’ennui de l’histoire…(extrait)

Tout porte à croire que l’auteur à disparu dans des circonstances mystérieuses, c’est du moins ce que laisse entendre sa biographie fantaisiste (Quoi qu’il en soit nul n’a revu VanderMeer. On ne dispose d’aucun autre indice quant à l’endroit où il se trouve, que la photographie accompagnant cette note biographique. Si son auteur, un libraire de Prague affirme que c’est bien VanderMeer, les experts ayant examiné le cliché ne peuvent confirmer qu’il s’agissait de sa silhouette. Calman Levy est preneur de toute information permettant de localiser VanderMeer mais n’offre aucune récompense. Extrait). Cela dit, il semblerait qu’un étrange patient X végéterait dans un institut psychiatrique d’Ambregris en se prétendant écrivain et auteur d’un roman se déroulant dans une ville qu’il dit imaginaire appelée Ambregris.
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16 mai 2007 3 16 /05 /mai /2007 05:03
LE CAS ROBERTA GELLIS
 
 
L'Old Priory Guesthouse est une maison bien spéciale. Une maison close tenue par Magdalaine la Bâtarde. Ses pensionnaires ont également été choisies pour leurs qualités physiques indéniables mais également pour leur particularité. Il y a Letice, muette, Sabine aveugle, et Ella une simple en esprit. La cuisinière Dulcie est sourde. Plus tard c'est Diot qui viendra en renfort. Bref, tout contribue à rassurer les clients sur la discrétion de ces dames. On entre dans cette maison que sur recommandation et pas question de brutalité sur le personnel. On y est entre gens de bonne compagnie et si le prix est élevé c'est que les services offerts les valent. Officiellement, la maison regroupe une société de brodeuses histoire de ne pas ternir la réputation d'un des protecteurs officiels de Magdalaine : L'évêque de Winchester. Parmi les autres protecteurs on y trouve également Guillaume d'Ypres, dirigeant un groupe de mercenaires travaillant pour le compte du roi. C'est que la grande discrétion de la maison en fait un endroit idéal pour des réunions « politiques » car L'Old Priory Guesthouse est aussi une agence de renseignements. Tout ce qui peut avoir une incidence dans les affaires du royaume est transmis au Capitaine qui apprécie également la compagnie de ces dames. Que sait-on de Magdalaine ? Que ce n'est pas son vrai nom. Qu'elle a fui un passé trouble et qu'elle est d'origine noble et que son mari était d'une jalousie maladive. Et puis, il y a Bellamy, le chevalier Bellamy d'Itchen est au service de l'Evêque. Depuis qu'il a posé les yeux sur la patronne de L'Old Priory Guesthouse, il en est amoureux fou et ne supporte pas l'idée qu'elle soit à d'autres pour de l'argent. Mais que font donc tous ces personnages dans une série policière ? Ils enquêtent sur des crimes, chacun avec ses compétences propres, et sont ma foi bien efficaces.
 
MAGDALAINE LA BATARDE
ed 10/18/398p
Trad : Bernard Cucchi
 
 
1139 à Londres, L'Old Priory Guesthouse est une maison close très privée dirigée par Magdalaine la Bâtarde qui grâce à l'appui de deux puissants protecteurs n'est pas trop inquiétée par les moines du prieuré tout proche, guère ravis d'avoir d'aussi peu recommandables voisines. Aussi, quand un émissaire du pape est retrouvé mort non loin de chez elle, voient-ils là l'occasion en  accusant du meurtre les prostituées de s'en débarrasser. Aidée par le chevalier Bellamy d'Itchen, Magdalaine va mener l'enquête pour trouver le vrai coupable.
 
Le moins que l'on puisse dire c'est que les personnages de Magdalaine et ses filles sont peu communs dans une série policière et d'emblée, elles apparaissent sympathiques et surtout avec un caractère propre à chacune et bien affirmé. Les prises de bec entre Magdalaine et Bellamy (amoureux au premier regard et jaloux des autres hommes qui pourraient approcher sa belle) sont bien vues. Est ce le début d'une vrai romance ? Comme une partie de l'enquête se déroule dans un monastère, on retrouve l'ambiance des romans sur Frère Cadfaël (qui se déroule à la même époque du reste). On suit avec bonheur les fausses pistes de l'auteur, on finit par soupçonner tout le monde et le coupable est vraiment bien caché. Et ce qui ne gâche rien, les complots politiques et religieux compliquent encore plus l'enquête. Ce roman est le premier tome d'une toute nouvelle série policière et je suis cliente pour le prochain tome déjà sorti et les autres à venir.
 
LE DIABLE A DEMEURE
Ed 10/18-406p
Trad : Bernard Cucchi
 
 
Sabine une des ex pensionnaires de l'Old Priory Guesthouse a trouvé le bonheur en acceptant la proposition de Mainard un maître sellier malheureux en ménage, d'être sa maîtresse. Mais un jour, l'épouse du sellier, une femme au caractère détestable et qui menait la vie dure à son entourage est assassinée et tout accuse le mari. Sabine demande alors l'aide de Magdalaine et de son chevalier servant Bellamy pour innocenter son amant.
 
Encore une enquête rondement menée par le duo de choc qui cette fois ci va les mener dans le monde des guildes commerçantes, des trafiquants de faux documents et les affaires un peu troubles que semblaient mener la défunte. On y ajoute une nouvelle pensionnaire, Diot qui aura sa part d'ingéniosité et de bravoure dans cette enquête. Quant à l'affaire amoureuse des deux premiers personnages, elle évolue tout doucement. Nos deux enquêteurs sont efficaces chacun dans leur domaine et dans leur façon de récolter des renseignements et de mettre leur intelligence au service de l'énigme. Ce deuxième tome confirme ma première impression concernant cette série.
 
LE VENT DE LA TRAHISON
Ed 10/18 - 422p
Trad : Bernard Cucchi
 
Le-vent-de-la-trahison.jpg 
 
Juin 1139, Le roi Etienne va tenir son conseil à Oxford et Guillaume d'Ypres le protecteur de Magdalaine flairant un complot  lui demande de la rejoindre là bas. Très vite, Magdalaine se retrouve dans une affaire de meurtre dont est soupçonné un des hommes d'armes de Guillaume.
 
Cet épisode est plus politique que les précédents. Intrigues des grands dont compte bien profiter quelques serviteurs intelligents, complot visant à abattre une puissante famille qui fait obstacle à l'ambition dévorante d'un conseiller du roi, des espions, des agents doubles, une jolie pupille royale que tout le monde veut épouser pour sa fortune et qui est bien décidée à épouser l'homme qu'elle a choisit, et un assassin qui rode. Magdalaine et Bellamy son chevalier servant vont très vite se retrouver plongés dans le chaos ambiant et retrouver leur tueur n'est pas une mince affaire surtout si politiquement, il n'est pas recommandé de faire la lumière sur toute l'affaire. Encore un opus réussi dans cette série dont les prochains épisodes s'annoncent encore plus prometteurs dans une ambiance politique des plus instable et dangereuse.
 
Retrouvez l'avis de Yue Yin, sur Le vent de la trahison. 
LA CHAMBRE AUX SECRETS 
Ed 10/18 349p
Trad : Bernard Cucchi

La-chambre-aux-secrets.jpg 

Il a été déposé dans la chambre de l’évêque de Winchester, le corps d’une prostituée avec une lettre qui lui était destinée venant de Robert de Gloucester. Le chevalier Bellamy au service de l’évêque fait appel à Magdalaine pour identifier la morte et découvrir qui souhaite discréditer son maître.
 
Alors que nos deux enquêteurs sont plutôt en froid depuis leur retour d’Oxford, ils sont contraints de faire de nouveau équipe pour une enquête qui s’annonce intrigante et plutôt dangereuse. De nouveau, les compétences des pensionnaires de l’Old Priory Guesthouse sont mises à contribution. On en apprend un peu plus sur la mystérieuse Létice entre autres choses. Une situation politique compliquée et tendue, un trafic de pavot, des vols de document, quelques morts pour faire bonne mesure, un mariage qui se prépare, voilà de quoi occuper le couple dans leur enquête. Toujours aussi bien mené, le récit de ce quatrième opus des aventures de Magdalaine et Bellamy est aussi bon que les précédents.
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15 mai 2007 2 15 /05 /mai /2007 12:12
LE COMBAT D’HIVER de Jean Claude MOURLEVAT
Ed Gallimard jeunesse/331p

Le-combat-d-hiver.jpg
 
Flo l’avait recommandé. Clarabel l’avait recommandé. Je suis tombée dessus au détour d’un rayon de la bibliothèque et alors je l’ai emprunté. Et je l’ai lu. Et je vais faire comme mes petites camarades et vous le recommander et plutôt deux fois qu’une. Il y a bien longtemps qu’une lecture estampillée « jeunesse » ne m’avait pas autant remué les tripes.
 
Mais, mais, mais...je sèche, j’en peux plus. Marre. Des jours que je planche sans succès sur un embryon de texte pour parler de ce livre : Le combat d’hiver de Jean Claude Mourlevat. La seule chose qui me vient à l’esprit c’est : Lisez-le ! Vous conviendrez que c’est un peu court. A la limite tout ce que je peux rajouter c’est un lien vers les avis de Clarabel et Flo qui elles savent en parler. Fatiguée moi, fatiguée…Vous avez saisi le principal, j’ai beaucoup aimé ce roman, intelligent, très bien pensé à la fin douce amère humidifiant les yeux serrant un peu la gorge. Le jour où j’aurai enfin trouvé comment en dire tout le bien que j’en pense de ce livre, je reprendrai cet article.
 
En attendant voici de quoi ça parle :
 
Disons que c’est l’histoire d’un pays qui a vit sous une dictature La Phalange qui a pris le pouvoir par la force et à éradiquer la résistance. Une dictature qui organise des combats de gladiateurs, qui créé des internats particuliers pour des enfants censés être rééduqués grâce à des règlements très stricts et pénibles. Mais parfois, il ne suffit pas d’être le plus fort. Parfois, le concept de désobéissance finit par être le grain de sable qui enraye la machine et lorsque quatre adolescents (Milena, Hélène, Milos et Bartolomeo) décident de fuguer, le vent de la rébellion est en marche et n’est pas prêt de s’arrêter.
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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 22:51
LES VILLES INVISIBLES  d'Italo CALVINO
Ed point/seuil- 189 p

  Les-villes-invisibles.jpg

 

" Iln'est pas dit que Kublai Khan croit à tout ce que Marco Polo lui raconte lorsqu'il décrit les villes qu'il a visitées dans le cours de ses ambassades..." (extrait)
 
Voici un petit livre qui regroupe des pages magiques. Deux personnages Marco Polo marchand vénitien et Kublai Khan l'empereur et entre eux les récits que fait Marco Polo de villes portant des prénoms féminins. Chacune de ces villes est décrite sur une à trois pages maximum et est un moment de poésie, de rêve et de merveilleux. Les villes invisibles sont classées en groupes comme : Les villes et le nom, Les villes cachées, Les villes et les signes, Les villes et le ciel, etc...

N'hésitez pas à venir découvrir ces cités portant les noms d'Olivia, Irène, Cécilia, Zora et les autres..

 

Ce livre fut ma première découverte de Calvino, et il m'avait émerveillée.

 

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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 08:51
CREPUSCULE D’ACIER de Charles STROSS
Ed Mnemos/420p
Trad : Xavier Pinat

 Cr--puscule-d-acier.jpg

 

Une petite voix commença à parler :
« Bonjour, tu veux bien nous distraire ? »
Le Festival venait d’arriver en Nouvelle République 
 
Au XXVème siècle la galaxie est surveillée par l’Eschaton une mystérieuse puissance invisible. Un jour le Festival une civilisation qui s’est intégralement transférée dans des programmes et qui se nourrit d’informations fait tomber sur la très rétrograde Nouvelle République une pluie de téléphones. Il n’en faut pas plus pour déclencher une révolution. Un plan désespéré est mis en œuvre : utiliser le voyage supra luminique pour remonter le temps et attaquer l’ennemi par surprise, au risque de braver l’interdit de l’Eschaton et de provoquer l’anéantissement de cette partie de la galaxie…Mais le Sire Vanek le vaisseau de guerre de la Nouvelle République embarque à son bord eux espions : Rachel Mansour inspecteur de l’ONU mandatée pour contrôler le conflit et Martin Springfield en mission spéciale pour le compte d’un étrange employeur…
 
Plutôt amusant ce futur où des téléphones qui tombent du ciel déclenchent des réactions démesurées et surtout transforment les gens d’une civilisation anti technologique. En même temps, tout dépend de l’endroit où vous vivez.. En Nouvelle République, vous n’auriez pas envie de rire. Quelle dictature sinistre ! Cela dit on peut rire sous cape de l’imbécillité aveugle du gouvernement qui choisit de faire confiance à un amiral de quatre vingt dix ans paralytique et totalement sénile pour gagner la guerre. Et puis il y a nos deux héros, couple plutôt sympathique. Venus d’une civilisation plus ouverte et surtout mieux développée, ils vont avoir fort à faire pour éviter l’extinction totale de toute forme de vie dans le secteur par l’Eschaton en cas de manœuvre militaire interdite. En face, il y a le Festival et ses civilisations parasites qui indifférent aux désordres générés par son arrivée continue de demander aux habitants de les distraire. Un roman bien agréable avec deux héros attachants dans un univers très intéressant à découvrir.
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