3 août 2008
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22:53
Non, je n'ai pas disparu contrairement à ce que l'on pourrait croire. Non je ne vous oublie pas. Disons que j'ai traversé une période
de fatigue doublée d'une panne de lecture désagréablement longue et que je ne me sentais pas la force de garder ce blog en activité.
Mais me voici en vacances et un peu plus reposée prête à me remettre dans le bain. Du coup, alors que je pataugeais dans mon chantier
bloguesque, j'ai repris les choses en main. Après quelques essais qui ne me plaisaient pas, j'ai finalement décidé de faire simple comme vous pouvez le constater quitte à tout refaire si une idée
de génie traverse mon esprit (mais ne lui en demander pas trop).
Pas de panique, je suis toujours là...
3 juin 2008
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Une fois de plus 10/18 a décidé de jouer les tentateurs pour LCA de service. J'ai eu entre les mains le petit fascicule gratuit sur
leur nouvelle série Grands Détectives et j'attends avec impatience le 5 juin pour craquer. Oui je suis faible.

Le contexte est le XIXème siècle à Venise encore sous domination autrichienne où le comissaire Tron mène des enquêtes criminelles. Cela s'annonce palpitant surtout après lecture des premières
pages.
Juste un petit aperçu :
« - Oui le palais appartient à sa mère, la comtesse Tron
- Qu'est ce qui amène un comte à travailler dans la police demanda Moosbrugger.
Le fait qu'un noble qui résidait dans son propre hôtel particulier pût exercer une telle profession semblait plus le déranger que les deux cadavres qu'ils venaient de trouver.
- Et qu'est ce qui vous amène à être steward, Moosbrugger ?
L'interpellé fronça les sourcils
- Il faut bien que je gagne ma vie, mon commandant.
- Et bien le comte aussi conclut Landrini » (extrait)
19 mai 2008
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Samedi 17 mai, j'étais là 
à Arcachon en compagnie de Florinette. Alors, que la météo s'annonçait pas terrible, nous avons eu droit à une agréable journée. La pluie n'est tombée qu'une seule fois vers midi quand nous
étions à table bien à l'abri.
Donc, nous avions rendez-vous en fin de matinée à la gare d'Arcachon. Auparavant, à la recherche d'une lecture dans le train je
m'étais finalement offert deux livres de poche : L'énigme du dragon tempête d'I.J Parker et Dans la dèche au Royaume Enchanté de Cory Doctorow. On ne se refait
pas. Finalement, une fois sur place, direction la plage et comme l'ouverture des festivités ne se ferait que dans l'après midi nous avons pris la direction d'un café pour restaurant pour
manger.
Cette fois-ci c'est moi qui ai pris les photos et bien que je ne sois pas très douée pour, j'ai quand même réussi l'exploit de ne
couper aucune tête. Alors histoire de faire râler celles qui auraient dues se trouver là mais qui nous ont lâché pour x raisons (notamment la météo) voilà une vue de la plage.

C'est donc vers 14h00 que les dédicaces ont repris. Florinette avait des tas de gens à voir

dont un certain Jean Teulé qui au vu de la photo nous fait nous poser quelques questions. Faut-il soupçonner quelque aventure extra conjugale ?

Après le passage en librairie où Florinette aura l'extrême gentillesse de m'offrir le beau Fables de Gérard Sancey, après les files d'attente pour se faire dédicacer nos opus,
nous avons abandonné tout ce petit monde pour aller écouter un concert. A quelques pas de là, l'orchestre philharmonique de Prague nous a offert une heure de bonheur malgré le vent qui faisait
voltiger les partitions dans tous les sens. C'était beau et j'ai même versé quelques petites larmes sur un solo de violoncelle (mon instrument de musique préféré). Et puis, il a bien fallut
retourner maison.
Au final, je suis donc repartie chez moi avec :
Fables de Gérard Sancey cadeau de Florinette et un petit livre marrant acheté après lecture de la page 31 (très
drôle) que je viens de finir du reste : J'ai longtemps été une blonde d'un mètre soixante-quinze d'Emmanuelle Cosso-Mérard
Et pour quelques photos de plus :
9 mai 2008
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B
on, je plaide coupable, je n'ai pas beaucoup branché ma connexion internet ces derniers temps. Et oui, je me suis embarquée dans la
première saison de Torchwood, série
télé britannique de sf qui m'a tellement emballée que euh...j'en oublie de lire, j'en oublie les blogs, bref, je suis accro. Je viens de voir le dernier épisode et j'envisage de tout reprendre
depuis le début. Je suis sans excuse, je suis pathétique. Je veux la seconde saison...
L'équipe de choc...
et son capitaine Jack Harkness...très très sexy. D'accord il est bi à tprédominance homo mais bon, il peut changer d'avis
hein ? (on a le droit de rêver).
Sans compter qu'il tient les meilleures répliques de la série dont celle-ci dans le premier épisode et ça ne fait même pas cinq minute que l'histoire vient de commencer et déjà ça commence fort
:
Episode 1 "Everything changes"
Jack : C'est bien ça je peux le goûter : œstrogène ! Reconnaissable entre 1000. Prenez la pilule. Tirer la
chasse. Il entre dans le système aqueux, féminise le poisson. Il fait son chemin jusqu'au ciel, puis retombe sur terre. Une pluie contraceptive. J'adore cette planète ! Au moins ça m'évitera
d'être enceint ... Plus jamais ça ! (????)
7 avril 2008
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Samedi 5 avril au matin, rendez-vous a été pris, au quartier Sainte-Croix de Bordeaux pour l'Escale du livre2008 avec
Florinette, Sylvie, que je connaissais déjà, Antigone
et Nanne qui je rencontrais pour la première fois. Une fois de plus passée, les présentations, on
se retrouve facilement sur la même longueur d'onde. Nous constatons avec Antigone que Sylvie a consciencieusement épluchée le programme des festivités, elle, et a pris des notes pour organiser un planning marathon. Moi, je n'avais pas
d'objectif précis à part un détour obligé au stand de la Librairie du Québec histoire d'éventuellement me ruiner chez eux (ce que je n'ai pas fait finalement. J'ai l'impression que d'année en
année ce sont les mêmes livres qu'ils mettent en avant. Seule réelle nouveauté que j'ai apprécié, l'apparition des éditions Alire avec pas mal de titres alléchants mais que je connaissais déjà,
donc j'ai été très sage)
C'est en entrant dans le premier hall, que je constate que les lectrices compulsives ont toutes le même réflexe pavlovien face à des
mètres et des mètres de tables où s'entassent des piles et des piles de livres : une sorte de transe frénétique incontrôlable. On ne les arrêtes plus. C'est parti pour les « tu connais celui-là ?
» « C'est pas untel qui en a parlé dans son blog ? » « Oh, il faut absolument que tu lises celui-ci ! » Nous ne sommes qu'au début de la matinée et nous n'avons même pas fait le tour du premier
hall.
Au détour du stand d'une librairie spécialisée en polars, alors que je suggère à Florinette « d'emprunter par accident » la très belle affiche de la trilogie Millenium, l'hôtesse décide de nous amadouer en nous offrant un très beau
carnet. On en profite pour traquer les marques pages également.
La journée s'annonce ensoleillée au sens propre comme au sens figuré. Antigone
échange des dédicaces avec un auteur et nous lui suggérons de se trouver un coin de table et de tenter sa chance comme auteur invité clandestinement, l'idée ne se fera pas finalement.
La journée fut riche en rencontre, discussions passionnées, fous rires incontrôlables. J'ai finalement été très raisonnable dans mes
achats, mais j'ai pris pas mal de notes sur d'autres titres qui me tentaient beaucoup. Cela dit, dans l'enthousiasme du moment, on achète et puis on est déçu finalement. Mieux vaut se laisser un
peu de temps de réflexion et mon compte en banque m'en remercie. Je suis donc repartie avec Les souffleurs de Cécile Ladjali, dont la couverture et le résumé bien déjanté m'ont
attirée irrésistiblement.
Nous avons raccompagné Antigone à la gare, pris un dernier verre sur la terrasse
du café, il faisait toujours aussi beau. Au détour d'une conversation, nous découvrons avec surprise Sylvie et moi que nous venons du même
département et que nos villes respectives étaient à 25km de distance l'une de l'autre comme quoi le monde est vraiment petit. Enfin, ce fut le signe des départs. Je suis revenue chez moi épuisée
mais ravie de l'expérience qui sera à renouveler.
Et je tiens tout particulièrement à remercier ma très gentille collègue qui a bien voulu échanger son samedi et travailler ce jour là
à ma place parce qu'elle savait que c'était important pour moi. Merci.
Et pour bien faire, petite photo des souvenirs que j'ai rapporté de là-bas...
28 mars 2008
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Le bibliophile
Ce n'était pas quelque tableau de l'école flamande, un
David-Téniers, un Breughel d'Enfer, enfumé à n'y pas
voir le diable.
C'était un manuscrit rongé des rats par les bords, d'une
écriture toute enchevêtrée, et d'une encre bleue et rouge.
- " Je soupçonne l'auteur, dit le Bibliophile, d'avoir
vécu vers la fin du règne de Louis douze, ce roi de pater-
nelle et plantureuse mémoire. "
" Oui, continua-t-il d'un air grave et méditatif, oui,
il aura été clerc dans la maison des sires de Chateau-
vieux. "
Ici, il feuilleta un énorme in-folio ayant pour titre le
Nobiliaire de France, dans lequel il ne trouva mentionnés
que les sires de Chateauneuf.
- " N'importe ! dit-il un peu confus, Chateauneuf et
Chateauvieux ne sont qu'un même château. Aussi bien il
est temps de débaptiser le Pont-Neuf. "
Aloysius Bertrand (1807-1841) Gaspard de la Nuit
7 mars 2008
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LE PRINTEMPS DES POETES 2008
Petite contribution à cette manifestation avec un poème que j'aime beaucoup d'un poète italien : Eugenio Montale.
ELEGIE
Ne bouge pas.
Si tu bouges, tu le brises,
Comme une grande bulle de cristal
mince
ce soir, est le monde :
il gonfle, il gonfle, il monte,
Qui d'entre nous croyait en épier le rythme et le souffle ?
Mieux vaut ne pas bouger.
C'est un bleu d'eau profonde
qui nous enveloppe,
en lui
pullulent formes images arabesques.
Ici pas de lune pour nous :
c'est plus loin qu'elle doit s'arrêter :
les confins du visible en écument.
Fleurs d'ombre
jamais vues, imaginées,
vergers emprisonnés
par deux murs,
parfums entre les doigts des potagers !
Nuit sombre, crées-tu des fantômes ou berces-tu
dans tes bras un monde ?
Ne bouge pas.
Comme une bulle immense,
tout gonfle, tout monte.
Et toute cette fausse réalité
explosera
peut-être.
Nous, nous resterons peut-être.
Nous peut-être.
Ne bouge pas.
Si tu bouges tu le brises.
Tu pleure ?
Eugenio Montale.
5 mars 2008
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Il y a des jours maudits. Journée de travail épuisante. Mal de crâne persistant. Fatiguée, fatiguée, même pas envie de lire (si, si c'est vrai) ! Et alors,
on ouvre machinalement sa boîte aux lettres et :
Voilà, pas besoin de gagner au lotobook pour avoir une belle surprise qui vous remonte le moral.
Merci Betty, le petit mot était très gentil et le livre va
rejoindre ma PAL.
11 février 2008
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Elles ont osé ! Elles s'y sont mises à cinq pour me forcer à ce jeu stupide. Je dénonce les coupables ? Oui ? Alors dans l'ordre alphabétique j'ai nommé
Betty, Cendre, Frisette Praline et Sylvie. Principe de l'affaire :
Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
Préciser le règlement sur son blog
Mentionner six choses sans importance sur soi
Taguer six autres personnes en mettant leur lien
Prévenir ces personnes sur leur blog respectif
1 J'ai des goûts alimentaires contradictoires. Si j'aime les carottes râpées, par contre, cuites, je ne supporte pas
ou alors en petite quantité et mélangées à d'autres légumes. Et ce n'est qu'un exemple.
2 Mon sens de l'orientation est quasi nul. J'ignore combien de gens errent encore dans les rues suite à mes
indications vaseuses pour leur indiquer la bonne route. Mon inaptitude à me repérer et à expliquer clairement un parcours m'oblige souvent à répondre « aucune idée » « je sais
pas » à ceux qui me demandent comment se rendre à tel ou tel endroit.
3 Je ne peux pas regarder une émission médicale à la télé surtout s'il s'agit de chirurgie sans me sentir mal. Par
contre, les autopsies dans les films ou séries policières, c'est bon je gère.
4 Il vaut mieux éviter de me parler le matin avant un bon moment. Je ne suis vraiment pas de bonne humeur
quand je me lève.
5 J'ai de moins en moins de patience vis à vis des démarchages téléphoniques. Maintenant je ne me donne plus la peine
de dire « je ne suis pas intéressée, merci » je raccroche pour éviter de dire des choses méchantes.
6 J'ai toujours trouvé le mois de novembre cafardeux et déprimant...
Bon, comme je suppose que toutes les blogueurs auxquels je pense ont déjà participé, je passe le relais à ceux
et celles qui ont envie eux aussi de jouer et qui n'ont toujours pas été invités.
Bonne journée !
21 janvier 2008
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Dans la série c'est totalement idiot, et sans intérêt, je viens de trouver un nouveau moyen de perdre mon temps : Le sloganizer. Certes, c'est en anglais mais c'est relativement facile à comprendre. Introduisez n'importe quel
nom et quelques merveilleux slogans percutants feront leur apparition. Outil idéal lors des périodes électorales.
J'ai testé avec
A Livre Ouvert : Step in to the light with A Livre Ouvert (ça c'est la grande classe quand même)
LCA : Heal the world with LCA (là aussi c'est beau, c'est grand)
There's only one true LCA !( parfaitement !)
I want more, I want LCA (je suis d'accord)
Chimère : No need to worry with Chimère (je m'en souviendrai le jour où je voudrais me présenter à des élections).
Je vous laisse vous amuser...