23 janvier 2013
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De quoi ça parle ?
C’est l’histoire d’Andrew McLeod, venu dans le quartier résidentiel de Beverly arrêté un cambrioleur escroc sur les bords et
qui se retrouve à enquêter sur un meurtre, du chantage à n’en plus finir, un usurier machiavélique tout en faisant de son mieux pour empêcher que les soupçons se portent sur Stella Nelson une
jeune femme dont il est tombé amoureux et qui semble semer les indices de sa culpabilité partout.
Pourquoi ce livre ?
Je n’en sais rien, le titre peut-être ? Je ne connaissais pas du tout l’auteur.
Est-ce que c’est bien ?
C’est plutôt finement joué. On nous balade de suspect en suspect et de mystère en mystère. L’écriture est agréable et
accessible mais je n’en ferai pas le summum de mes lectures préférées. Sans doute parce que les personnages principaux sont moins intéressants que les secondaires dans certains cas (j’ai un
faible pour le très marrant et très voleur Scottie) et que j’ai deviné l’identité secrète de l’infâme usurier avant le détective si doué et le très habile journaliste. Cela n’empêche pas
d’apprécier la chasse au meurtrier et la résolution d’énigmes annexes.
Quelle note ?
16 janvier 2013
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De quoi ça parle ?
D’une attaque de dauphins tueurs, d’un livre à infuser, de pactes avec le diable bizarres, de Michel, d’un sorcier exorciste
au prise avec un fantôme bétonneur, bref tout est normal.
Pourquoi ce livre ?
Parce que voilà depuis Brûlons tous ces punks
pour l’amour des elfes, Julien Campredon est sur ma liste d’auteurs à lire.
Est-ce que c’est bien ?
J’ai eu un peu de mal à entrer dans l’univers des deux dernières nouvelles mais les précédentes valent vraiment le détour et
je me suis régalée à retrouver le côté complètement surréaliste et abracadanbratesque des histoires proposées. J’ai adoré le coup du livre uruguayen qu’il faut faire infuser pour obtenir une
bibliothèque de 423 livres reliés cuir et ça m’a presque fait espéré qu’un jour moi aussi, je pourrai tomber sur ce genre d’ouvrage sauf pour la partie maçonnerie qui n’est pas si fabuleuse que
ça. Ce recueil a ses pépites et quelques trucs moins fabuleux néanmoins, mais probablement parce que je n’y ai pas trouvé d’accroche avec les personnages et les situations.
Quelle note ?
28 décembre 2012
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Cette lecture manquait à ma culture générale. C’est maintenant chose faite. J’ai vu, j’ai lu, j’ai tout compris et même que
j’ai vraiment apprécié. Je n’irai pas jusqu’au coup de cœur, mais comparé à L’art de la guerre de Tsun Zu, c’est tout de
même plus lisible et digeste et surtout le sujet est plus intéressant.
J’avais un peu peur de ce livre mais en fait c’est très accessible et surtout compréhensible. En résumé : Macchiavel
c’est un gars qui ne se fait aucune illusion sur la nature humaine. Et quelque part c’est rassurant. Et puis c’est un gars sympa plein de bons conseils du genre : un bon ennemi est un ennemi
mort si possible avec toute sa descendance et ses éventuels alliés afin d’éviter les vengeances mesquines, ne pas tenir ses promesses est une nécessité si elles sont susceptibles de vous
affaiblir, et il est possible voire parfois recommandé d’aller à fond dans le sordide, les coups tordus bien dégueulasses, mais mieux vaut ne pas étaler sa vilénie sur une trop grande période de
temps. Et en plus il explique les choses en donnant des exemples historiques forcément, ça pose bien le propos. J’aime tout particulièrement ce passage qui me paraît plutôt logique et frappé au
coin du bon sens :
Bien des gens ont imaginé des républiques et des
principautés telles qu'on n'en a jamais vues ni connues. Mais à quoi servent ces imaginations ? Il y a si loin de la manière dont on vit à celle dont on devrait vivre, qu'en n'étudiant que
cette dernière on apprend plutôt à se ruiner qu'à se conserver ; et celui qui veut en tout et partout se montrer homme de bien ne peut manquer de périr au milieu de tant de
méchants. (extrait) [Je dédie ce passage à Ned Stark personnage du Trône de fer qui aurait vraiment dû le lire].
Autant vous dire que si vous prévoyez de vous lancer dans une quelconque conquête du pouvoir ce texte va vous être très
utile.
Sur cela s'est élevée la question de savoir s'il vaut mieux être aimé que craint, ou être
craint qu'aimé ?
On peut répondre que le meilleur serait d'être
l'un et l'autre. Mais, comme il est très difficile que les deux choses existent ensemble, je dis que, si l'une doit manquer, il est plus sûr d'être craint que d'être aimé.
(extrait)
10 décembre 2012
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Parce qu’il n’avait pas eu l’autorisation d’Arthur Conan Doyle de poursuivre les aventures de Sherlock Holmes, August Derleth
grand admirateur du détective du 221B Baker Street, fini par créer son Sherlock à lui, Solar Pons. Hommage plutôt que plagiat envers son illustre modèle, le personnage de Solar Pons avait
également un biographe médecin, ses irréguliers, son Lestrade (appelé Jamison), mais l’auteur au fil des nouvelles se démarque un peu notamment en faisant se croiser son personnage avec d’autres
personnages de détectives littéraires de son époque (dont Hercule Poirot entre autres).
Solar Pons né en 1880 à Prague. Fils d’Asenath Pons consul mandaté à Prague et de Roberta McIvor Pons. Frère
cadet de Bancroft Stoneham au Service de Sa Majesté. Ecole publique puis Oxford summa cum lade, 1899. Célibataire. Clubs : Savile, Diogenes, Athenaeum, Cliff Dweller, Lambs.
Profession : enquêteur privé établi au 7B Praed Street depuis 1907. Depuis 1919 collaboration avec M.Lyndon Parker M.D. Auxiliaires occasionnels : Les Irréguliers de Praed Street,
bande d’enfants des rues dirigée par Alfred Peake (quatorze ans) et comptant parmi ses affiliés « Pinky », Roger et Sid. Membres de l’Intelligence Service durant les Première et Seconde
Guerres Mondiales. Monographie : Recherches concernant les ruines Nan-Matal de Ponape (1905) ; Ratiocinations une approche logique (1917) ; Le problème
d’échecs et le statut de l’esprit (1919) ; Le processus inductif (1921) ; Sur la valeur des évidences circonstancielles (1925) ; Examen du culte de
Chtulhu parmi d’autres (1931). Déplacements fréquents, points d’attache : New York, Chicago, Paris, Vienne, Prague, Rome. Adresse principale : 7B Praed Street, Londres,
W2. Téléphone : Ambassador I00000.
Après cette présentation officielle plutôt complète, passons aux histoires proprement dites. Il s’agit là non d’un recueil
complet mais d’une anthologie. Les récits respectent bien l’ambiance et le type d’enquête holmesiens et on y retrouve même le ton et le style. Les énigmes sont variées mais sont parfois, un peu
trop facile à résoudre (dommage). J’ai regretté de ne pas avoir une intégrale en main qui aurait permis de mieux cerner la façon dont l’univers de l’auteur se démarque peu à peu de son modèle.
Une petite découverte intéressante en tout cas.
17 octobre 2012
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Si l’on en croit le résumé, ce livre est drolatique. Je dois être dépourvue du moindre sens de l’humour vu que je n’ai ni ri, ni
même esquissé un vague sourire une seule fois. Cela dit, le livre n’est pas mauvais non plus. C’est une histoire plutôt intéressante avec ces deux frères cloitrés dans leur maison et entassant
d’invraisemblables collections en tout genre (journaux, machines à écrire, bicyclettes et même une Ford T dans la salle à manger…). Mais leurs obsessions et névroses me sont un peu passées
au-dessus de la tête pendant ma lecture. Sans avoir détesté, je n’ai pas adoré non plus. Certains passages m’ont plus interpellés que d’autres mais dans l’ensemble je ne suis pas entrée
véritablement dans l’univers des frères Collyer.
18 avril 2012
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L'ART DE LA GUERRE (Les treize articles) de SUN TZU
Pages : 92
Trad : Père Amiot
Format livre numérique
Genre : document
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Sun Tzu, général chinois du VIème siècle avant J.C est surtout connu comme étant l'auteur d'un ouvrage de stratégie militaire le fameur L'art de la guerre qui se divise en
treize parties. Cela faisait longtemps, que j'avais envie de découvrir ce document. Le Gilmore girls challenge m'a donné l'occasion de satisfaire ma curiosité. Mon peu de connaissance en la
matière explique peut-être que certains aspects techniques sont largement passés au delà de ma compréhension, mais pas mal de passages m'ont interpellée pour leur côté frappé au coin du bon
sens. Le texte met pas mal l'accent sur l'importance du renseignement dans une campagne militaire ou même avant.
Une curiosité à découvrir et je vous laisse méditer sur
Enfin, un bon général doit tirer parti de tout : il ne doit être surpris de rien, quoi que ce
soit qui puisse arriver. Mais par-dessus tout, et de préférence à tout, il doit mettre en pratique ces cinq sortes de divisions. Rien n'est impossible à qui sait s'en servir.
(extrait)
17 janvier 2012
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LES NOMBREUSES
VIES DE MISS MARPLE de Jacques BAUDOU
Ed Les moutons électriques
Pages : 157
Grand format
genre : essai
Un autre personnage mythique créé par Agatha Christie et dont la biographie est enfin disponible depuis la naissance de Jane
Marple jusqu'à son possible décès, sa biographie officielle Agatha Christie n'a jamais pu se résoudre à parler de la fin de cette enquêtrice hors pair. Certes, le côté, biographie est
intéressant, il replace le personnage dans une époque et un contexte. On apprend des choses intéressantes sur sa jeunesse notamment. Mais, bizarrement, je n'ai pas trouvé l'ouvrage aussi fouillé
et intéressant que celui accordé à Hercule Poirot. Une lecture pas rebutante mais pas enthousiasmante non plus. Mais, au moins, on a la possibilité d'avoir la bibliographie intégrale des
aventures de Miss Marple. Sans compter, que cela m'a donné une furieuse envie de relire les romans d'Agatha concernant le personnage. Je suis incorrigible.
6 janvier 2012
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BLANCHE ET MARIE de Per Olov ENQUIST
Ed Actes Sud
Pages : 261
Trad (suédois) : Lena Grumbach et Catherine Marcus
Grand format
Genre : littérature suédoise
Curieux roman que celui-ci et même en sachant que l'auteur a tendance à traiter des sujets de façon vraiment décalés, j'ai eu un
peu de mal à situer ce livre qui met en avant la relation entre Blanche Witman ancienne patiente de Charcot et Marie Curie dont elle devient l'assistante (elle perdra ses jambes et son bras
suites aux expositions prolongées au radium). C'est surtout, le personnage de Blanche qui est mis en avant puisque c'est par elle que l'histoire entre ces deux femmes un peu en marge des
conventions sociales est racontée. Par contre, il y a comme une magie dans le texte qui fait que j'ai beaucoup aimé l'écriture et les personnages sans pour autant parvenir à savoir comment
interpréter le récit. Mais parfois, il suffit juste de tourner les pages sans chercher à forcément faire entrer dans des cases les personnages ou l'intrigue et de profiter de quelques moments de
grâce qui se dégage du tout.
28 novembre 2011
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MAXIMILIEN HELLER de Henry
CAUVAIN
Pages : 137
Format livre numériques
Genre : policier
Vous prenez un homme suprêmement intelligent, dilettante dans l'âme, et aux tendances dépressives qui vit seul et est atteint de
misanthropie chronique. Vous lui adjoignez un médecin devenu un ami qui écrit sur ses exploits de détective amateur et vous pensez forcément à quelqu'un de très connu. Non toujours pas d'idée et
si je vous dis que notre misanthrope adore se déguiser et est habile à trouver des indices, et s'intéresse à la chimie. Cette fois, vous y êtes, il s'agit du résident du 221 B Bakerstreet, le
célèbre Sherlock Holmes.
Et bien vous avez perdu. Non moi je vous parle de Maximilien Heller qui a servi entre autres sources d'inspiration de modèle à
son homologue britannique. Car oui Maximilien est apparu avant Sherlock. Seulement, mise à part les ressemblances frappantes entre les deux personnages, notre Max et son enquête pour innocenter
un homme accusé à tort de meurtre, m'ont un peu lassé pendant la lecture. Le truc, c'est que je ne pouvais m'empêcher de faire la comparaison avec l'autre grand dadais et son violon et que
finalement la comparaison n'est pas au bénéfice de l'ancêtre.
Bref, un roman qui se lit mais n'est pas totalement inoubliable. C'est plutôt une curiosité à lire pour découvrir les influences
littéraires sur un personnage beaucoup plus charismatique.
J'entretien le stock de
Henry Cauvain, (1847-1899) : né à Paris en 1847 mort à Lausanne en 1899 était un écrivain français dont le personnage de
détective Maximilien Heller, dans le roman du même nom publié en 1871, a été par repris par Arthur Conan Doyle pour créer celui de Sherlock Holmes.
24 octobre 2011
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L'ÂME DU VENT de OH Jung-Hi
Ed Philippe Picquier
Pages : 144
Trad (coréen) : Lee Byoung-Jou
Grand Format
Genre : littérature coréenne (nouvelles)
Deux nouvelles coréennes, deux portraits de femmes : L'âme du vent et La
Soirée.Deux textes un peu inégaux, le premier étant plus intéressant que l'autre.
L'âme du vent : la nouvelle la plus longue, le personnage féminin est obsédée par
la fuite, le besoin de quitter le foyer conjugal. On finit par s'y attacher à cette femme supportant difficilement le statut de mère au foyer et qu'elle soit une enfant adoptée. Par contre, les
changements narratifs sans transition rendent parfois le texte difficile à comprendre : un coup c'est le mari qui parle à la première personne, puis c'est toujours lui mais à la troisième
personne et on passe directement au point de vue de l'épouse fugueuse toujours pareil entre je et elle, les deux points de vue (mari/femme) alternent en permanence. De sorte qu'il est difficile
de savoir dès le départ de quel point de vue se place le récit.
La Soirée : nouvelle plus courte toujours centrée sur une femme artiste écrivain
cette fois-ci mariée également invitée à une soirée avec son mari. Elle m'est restée toutalement indifférente n'ayant pas bien saisi l'intérêt de l'intrigue du au fait que je me suis copieusement
ennuyée à la lecture.