Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A Propos De

  • : A Livre Ouvert...
  • : Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
  • Contact

Archives

3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 00:00

aroomwithaview.jpg

 

75692570Ah là, là ! Chambre avec vue, que de souvenirs ! Mon premier film en V.O,  ce fut d’ailleurs la seule et unique fois où j’ai suivi avec intérêt les cours d’anglais à l’école c’est pour dire. Donc, après le film, j’ai lu le livre et là encore re coup de foudre. Et puis, l’occasion du challenge s’est présentée et j’ai donc relu mais en anglais cette fois ci.

Lucy Honeychurch jeune anglaise du tout début du XXème siècle et sa cousine jouant les chaperons font un séjour à Florence. La voilà toute désappointée, car la promesse d’une chambre avec vue sur l’Arno n’a pas été tenue. C’est alors qu’intervient Monsieur Emerson et son fils Georges eux ont une chambre avec vue et cela ne les dérange pas de faire l’échange.

A partir de là, deux mondes totalement opposés se rencontrent et cela fait des étincelles et mon petit cœur de lectrice a suivi avec allégresse toute les péripéties du récit qu’il connait déjà sauf pour des détails oubliés qui ont fait tout le sel de cette relecture. J’adore les personnages même secondaires, même Cecil Wyse qui est pourtant le rival de George, les hésitations de Lucy entre la raison et la passion, l’Italie, l’inénarrable cousine Bartlett, tout quoi.

Un coup de cœur attendu et pas de déception. Je fini mon challenge en beauté et c’est bien. Je ne saurai trop vous en recommander la lecture si vous ne connaissez pas, c’est un beau roman, c’est une belle histoire.

note51.jpg

 

 

 

NB : la couverture n’étant pas très inspirante, j’ai décidé de bidouiller une image à ma façon, donc inutile de chercher le livre avec cette illustration-là.

 


 

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2012 5 21 /09 /septembre /2012 00:00
Comme je vous l'avais dis, Elisabeth Vonarburg : j'aime. Et j'aime surtout son chef d'oeuvre dont revoici la petite présentation que j'avais faite il y a bien longtemps.
Mon-Quebec-en-septembre
 
CHRONIQUES DU PAYS DES MERES
d’Elisabeth VONARBURG
Ed Alire/625p 
 

 
4ème de Couverture : Au pays des Mères, quelque part sur une Terre dévastée du futur en train de se remettre lentement, les hommes sont très rares. Seules les Captes des Familles-les Mères- font leurs enfantes avec les Mâles. Les autres femmes doivent utiliser une forme hasardeuse d’insémination artificielle. Lisbeï et Tula ne s’en soucient pas trop : filles de la Mère de Bethely, elles grandissent ensembles, sœurs et amies. Mais Lisbeï se révèle stérile et ne pouvant être la Mère comme elle en avait rêvé elle doit quitter Bethely et Tula. Devenue « exploratrice » elle accomplira un autre de ses rêves : découvrir les secrets du lointain passé du Pays des Mères. Mais certains rêves sont difficiles à vivre… »
 
Ce roman je l’ai découvert il y a une dizaine d’années par pur hasard dans une bouquinerie alors que je cherchais ma ration sf. Il était publié alors au Livre de Poche, l’illustration avait l’air sympa, le titre me plaisait alors je l’ai acheté. Et j’ai eu le coup de foudre à la lecture. Ce n’est pas pour rien qu’il figure dans mon coffre aux trésors, car ce roman est un grand roman, merveilleusement bien écrit, intelligent, et avec des personnages inoubliables avec qui on peut aimer, rire, pleurer, vieillir, découvrir, et je m’arrête là.
 
Avec Elisabeth Vonarburg, tout est dans la subtilité du propos. Par exemple, l’inégalité des sexes est une réalité dans le Pays des Mères mais ce sont les hommes qui ne sont pas du « bon côté de la barrière » tout jusqu’au langage est féminin et dans la structure politique du pays, ils ne sont pas représentés. Inversion des rôles donc mais une inversion qui n’est pas caricaturale ou grotesque, c’est beaucoup plus subtil que ça en a l’air. La lutte pour les droits des hommes rappelle une autre lutte et ils obtiendront en partie gain de cause dans le roman non par la violence mais par la voie démocratique, le reste c’est affaire de changement de mentalité. Comment faire prendre conscience que nous vivons dans un monde entièrement pensé au masculin jusqu’au langage ? En faisant l’inverse dans son récit, en mettant le monde et le langage au féminin. Pas de démonstration virulente, juste un petit détail qui fait réfléchir.
Mais les chroniques ne sont pas seulement la lutte pour l’égalité des sexes, c’est aussi un voyage dans le passé, une réflexion sur la mémoire et ce qui peut rester des anciennes civilisations qui nous ont précédés et l’interprétation que l’on peut faire (parfois erronée) sur les traces qu’elles ont laissées.
Et puis il y a Lisbeï, l’inoubliable Lisbeï, un des personnages qui m’aura le plus marqué dans ma vie de lectrice. Tout au long du récit, elle évolue, change, se montre parfois bornée et parfois en marge dans la société où elle vit. C’est l’histoire d’une vie avec ses ratés, ses réussites, ses chemins qui ne seront jamais pris parce que…parce que voilà…il y a des évènements dans l’existence qui font que l’on dévie de ce que l’on désirait faire ou avoir. Il est aussi normal aussi que certaines questions restent sans réponse comme dans la vie.
« Est-ce triste ou simplement curieux, ou doit-on s’émerveiller quand on regarde en arrière toutes ces histoires qui sont presque arrivées mais pas tout à fait, qui ont commencé à s’esquisser dans la Tapisserie mais dont les fils détournés sont allés tracer d’autres dessins ? Tous ces autres côtés imaginés, mais jamais mis au monde ? » (extrait) 
 
 
Je relis ce roman régulièrement. Il est toujours aussi fort, ces personnages sont toujours aussi humains et vrais. Je suis toujours en immersion complète dans le monde du Pays des Mères même si je connais tous les évènements à venir, je suis autant captivée par le récit que la première fois. Même allergiques à la sf vous devriez essayer d’entrer dans ces chroniques du Pays des Mères.
note51.jpg

Partager cet article
Repost0
24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 00:00

 

William-Makepeace-ThackerayLA FOIRE AUX VANITES (Roman sans héros)

 de William Makepeace THACKERAY

Pages : 1183

Trad (anglais) : Georges Guiffrey 

Format livre numérique

Genre : littérature anglaise

Challenge : Gilmore girls challenge 

75692570

Les vacances c'est super, on en profite pour enfin lire ces gros pavés que l'on s'était promis de lire pendant toute l'année et même que l'on s'était inscrite à un challenge pour ça (voir logo ci dessus). Et qu'est ce qu'on regrette maintenant que c'est fait, de ne pas l'avoir lu plus tôt. On c'est moi. Je viens de passer des heures fabuleuses de lecture et je suis encore sur mon petit nuage. 

Cela dit, j'en descends un petit peu pour vous en parler en bien, et plus qu'en bien même. Donc l'histoire : C'est l'histoire d'une jeune fille qui..ou plutôt non,en fait il y en a deux, deux jeunes filles sortant de pension,. Pour l'une l'avenir semble tout tracé, le retour dans la maison familiale et la probabilité d'un mariage avec un jeune homme choisi par sa famille, du même milieu aisé, des enfants, un train de vie plus que confortable. Pour l'autre c'est plus incertain, pauvre, sans famille et sans appui dans le monde, elle deviendra gouvernante pour les filles d'un petit baronnet. Mais, quand le destin et à plus forte raison quand le destin s'appelle l'auteur s'en mêle, les choses ne sont pas si simple. Et rien ne garanti que tout se passera comme prévu.

Prenez, notre orpheline, elle est sans le sou certes mais elle est maligne, intelligente et sans aucun scrupule. En voilà une qui saura sans doute mener sa barque très loin. D'autant qu'elle n'a d'autre intérêt dans la vie que le sien propre. Et quant à la douce autre jeune fille qui semble mieux lotie par la position sociale de sa famille, il n'est pas sur que dans la lutte pour la survie, elle soit la mieux armée des deux. Et tout autour, d'autres personnages s'agitent pour eux aussi atteindre les hauteurs  inestimables du paradis de la richesse et de la gloire sociale, certains chutent, d'autres y parviennent avec plus ou moins de facilité mais rien ne dit qu'ils resteront au sommet de la chaîne alimentaire.

Portrait cruel et sans concession de la nature humaine dans tout ce qu'elle peut avoir de plus affligeant de bêtise, de superficialité, d'hypocrisie, de vénalité, d'orgueil et de présomption. Mais, on découvre aussi au détour des pages, un peu d'espoir pour l'amour, le don de soi, et la solidarité aussi. 

Si vous n'avez pas encore lu La foire aux vanités, rattrapez cette erreur vite.

 note51.jpg

 

Partager cet article
Repost0
20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 12:24

 

timelessTHE PARASOL PROTECTORATE : 5 TIMELESS de Gail CARRIGER

Ed Orbit

Pages : 385

Version originale (anglais)

Format poche

Genre : fantasy steampunk, ombrelles, et momies ?

 

 

 

Lorsque le colis est arrivé dans ma boite aux lettres, avec dedans le cinquième et dernier tome des aventures d’Alexia et son ombrelle, j’ai stoppé toutes les lectures en cours pour retrouver mes personnages préférés en action, action qui se déroule en Egypte ce qui n’est pas pour me déplaire. Car oui, j’étais impatiente de découvrir le retour de la vengeance de la momie dont j’avais eu un aperçu dans le deuxième tome.

 

Donc qu’en dire sans trop dévoiler l’intrigue ? Alexia est convoquée par la reine vampire d’Alexandrie avec sa fille pour de mystérieuses raisons. Et comme il lui faut un prétexte pour se rendre en Egypte avec sa petite famille, quoi de mieux que d’accompagner pour une tournée théâtrale, la petite troupe menée par le couple Tunstell dont elle est le mécène. Bien sûr une fois sur place, les choses vont un peu voire beaucoup virer aux enlèvements, courses poursuites, machines bizarres, combats contre de mystérieux ennemis, bref la routine pour Alexia et sa petite troupe de choc. Tandis qu’à Londres, le professeur Lyall et Biffy cherchent à savoir qui a assassiné le Beta de Lady Kingair (souvenez-vous l’arrière-arrière-arrière-petite-fille de Lord Maccon).

 

Si toute action du passé entraîne forcément des répercussions et bien, la révélation choc du quatrième volet concernant le professeur Lyall en est un bon exemple mais on peut en dire autant sur le personnage du père d’Alexia qui n’en finit pas de se retrouver au sein de tous les complots. Gail Carriger boucle donc les questions laissées en suspens dans les tomes précédents et nous réserve quand même quelques surprises sur le devenir de certains personnages que je n’avais pas vu venir. Je n’en dis pas plus.

 

Bien que j’ai versé ma petite larme d’émotion à la lecture des divers dénouements, j’ai quand même eu l’occasion de bonnes rigolades, grâce notamment à Lord Akeldama et son my darling chamomile bud adressé à Lord Maccon entre autres (je ne peux pas m’empêcher de ricaner bêtement en y repensant) ainsi que les disputes conjugales du couple Connall/Alexia en plein combat contre l’ennemi.

 

Au final, je suis un peu triste que la série s’achève, mais en même temps satisfaite qu’elle ne s’étire pas en longueur et garde une cohérence dans les intrigues. Au moins, l’auteur sait où elle va et ça se sent à la lecture. Le gros défaut de certains cycles du genre, ce sont ces accumulations de tomes qui semblent n’avoir jamais de fin et qui finissent par tourner un peu en rond.

 

C’est la fin d’une époque, le début d’une autre comme le souligne Alexia. Et je suis très curieuse de découvrir la nouvelle série en cours The finishing school dont l’action se passe vingt-cinq ans avant la naissance d’Alexia et dont le peu que j’en sais me fais saliver d’envie ainsi que les aventures d’une certaine Prudence également qui promet beaucoup.

 

note51.jpg

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2011 5 25 /11 /novembre /2011 00:00

 

Le voyage de simon morleyLE VOYAGE DE SIMON MORLEY de Jack FINNEY

Ed Denoël

Coll : Lune d »Encre

Pages : 473

Trad : (anglais, états unis) : Hélène Collon

Grand format

Genre : sf

 

 

 

75692570

Simon Morley travaille sans grande conviction dans une agence de publicité jusqu'à ce qu'il soit recruté par une mystérieuse agence gouvernementale pour participer à un grand projet scientifique : le voyage dans le temps. Pour se déplacer dans le temps, nul besoin de machinerie complexe, de formules scientifiques encore plus compliquée. Non il suffit de se placer dans un état de conditionnement hypnotique et de s'entourer d'objets, vêtements, nourritures de l'époque visée jusqu'à ce que l'esprit et le corps glisse en douceur dans cette époque. Pour Simon Morley, l'occasion de résoudre une énigme qui a commencé en 1882 à New York est trop belle pour la laisser passer.  

 

Je commence mon petit challenge Gilmore girls avec Le voyage de Simon Morley de Jack Finney et je le commence très bien. Mieux que je ne l'espérai même. J'ai dévoré ce roman d'une traite. Mais qu'est ce que c'était bon.

Le truc un peu faiblard c'est la partie explication pseudo scientifique qui sert de prétexte pour permettre d'y croire mais c'est réellement très secondaire et je suis passée avec confiance à tout le reste. Je me suis passionnée pour tout dans ce livre, les préparatifs du voyage de Simon, pour l'intrigante lettre de 1882 qui a conduit un homme à se suicider la photo d'une mystérieuse tombe,et puis le passage quasi magique dans ce New York de 1882 dans lequel le héro va vivre une extraordinaire aventure.

J'ai adoré les photos, dessins, gravures d'époque qui font partie intégrante du récit. Je ne vous raconterai pas l'astucieuse fin très logique dans un sens et qui oblige à se souvenir des petits détails distillés précédemment mais j'ai trouvé qu'elle concluait de façon satisfaisante le livre.

Mais outre, le côté voyage dans le temps, le livre eraconte une histoire passionnante avec notamment les secrets de famille que cette fameuse lettre va dévoiler au héros qui finit involontairement par en devenir un des acteurs principaux des événements qui vont conduire à ce mystérieux suicide qui le hante lui et sa petite amie du New York du XXème siècle. Je ne regrette pas de mettre inscrite à ce challenge qui m'aura donné une lecture enthousiasmante et un coup de coeur qui restera longtemps dans mon panthéon personnel.                                 

 

Vous est-il déjà arrivé de donner un livre qui  vous avait énormément plu en éprouvant un sentiment d'envie parce que la personne va le découvrir et que cette expérience vous ne la ferez plus jamais ?

Oui Monsieur, c'était Huckleberry Finn.

Voilà ! Voilà ce que je ressens devant ce que vous allez vivre maintenant. (extrait)

 

note51.jpg

 

 

 

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 13:02

blamelessTHE PARASOL PROTECTORATE : 3 BLAMELESS de Gail CARRIGER

Ed Orbit

Pages :355

Version originale : anglais

Format poche

Genre : steampunk, vampires et ombrelle

 

 

Rien ne va plus pour Lady Maccon. Sa grossesse considérée comme une preuve d'adultère puisque les loups garous sont stériles, la voici obligée de quitter Londres pour trouver une explication à cet événement. Et quoi de mieux que d'aller chercher du côté italien, le pays de son papa, chez les templiers qui se sont toujours servis des sans-âmes comme d'armes mortelles pour détruire les créatures surnaturelles. Et pendant ce temps, pris de panique à l'idée de la grossesse d'une ennemie naturelle de leur communauté, les vampires cherchent à l'éliminer définitivement. Heureusement qu'Alexia a des amis qui veillent sur elle...

 

Et « jamais sans mon ombrelle » pourrait être la devise d'Alexia qui ne sépare jamais de son accessoire fétiche, celui-ci lui rendant du reste d'inestimables services dont le moindre est celui d'être toujours en vie malgré les tentatives acharnées de ses ennemis pour la tuer. Cette fois-ci en route pour l'Italie, pays anti surnaturel ou les templiers mènent une guerre acharnée contre les vampires et loups garous et sont très intéressés par Alexia et sa future progéniture. Pendant ce temps, tout penaud, lord Maccon sort enfin de son état d'ébriété et décide de courir sauver sa femme des griffes des perfides templiers et quand on est allergique au pesto ce n'est pas gagné, gagné. Et bien entendu il laisse en plan son bras droit le professeur Lyall en pleine crise politique. Toujours aussi amusantes à suivre les aventures d'Alexia et ses amis et aussi passionnant à découvrir les autres aspects de l'univers développé livre par livre. Bien entendu, cette fois-ci on se retrouve en plein territoire ennemi si l'on peut dire avec ces italiens qui horreur boivent du "café". Mais comme il est jubilatoire d'utiliser une machine volante fabriqué par le cousin de Madame Lefoux, rencontrer un authentique et terrifiant savant fou germanique totalement obsédé à l'idée de disséquer l'embryon de lady Maccon mais qui n'a pas pris en compte les coccinnelles mécaniques tueuses pour son plus grand malheur. J'ai pris de sérieux fous rires à la lecture notamment quant à la façon dont la reine Victoria donne une promotion inattendu à lord Akeldama ou lors d'un dialogue savoureux entre Lyall et Madame Lefoux au sujet de la reproduction des moutons.

 

« Are you saying that you actually are a legitimate professor ? » Madame Lefoux tilted her head, her eyes narrowing newfound respect.

Professor Lyall look modestly proud. « I am considered a bit of an expert on the procreative practices of Ovis orientalis aries. »

« Sheep ? »

« Sheep. »

« Let me understand this correctly. You are a werewolf with a keen interest in sheep breeding ? » (extrait)

 

Et la réconciliation du couple Maccon est aussi explosif que l'on peut s'y attendre avec deux fortes personnalités comme Connall et Alexia. Irrésistible. Bien évidemment je suis sur les rangs pour la suite des rocambolesque aventures d'Alexia et son ombrelle.

 

PS: la sortie du premier tome en français est prévu pour le 12 janvier 2011

 

 

hearthlessTHE PARASOL PROTECTORATE : 4 HEARTLESS de Gail CARRIGER

Ed Orbit

Pages ! 374

Version originale : anglais

Format poche

Genre : steampunk, vampire, loup garou et ombrelle

 

 

 

 

Oh comme on en apprend de belles en lisant ce quatrième volet des aventures d'Alexia et son ombrelle ! J'en suis encore toute retournée et émotionnée. Celle-là je ne l'avais pas vu venir et ce fut sacrément violent comme choc. Et alors, là se pose la question : aurons nous plus d'informations sur les aventures de jeunesse de Connall, Lyall et du papa d'Alexia qui semble avoir jouer un rôle très important dans les vies de nombreux personnages. On le retrouve à chaque tournant de pages le Alessandro, et quel individu énigmatique en plus !

 

Bon pour résumer une situation pas très claire, on a donc un fantôme avec un message concernant un complot contre la reine, le retour de la vengeance des savants fous de l'octopus, des fausses pistes, une sans-âme enceinte qu'il ne faut pas contrarier trop fort, des loups garous en veux tu, en voilà, des vampires avec un lord Akeldama en très grande forme, des explosions, des courses poursuites, des machines infernales, un accouchement pas facile et des révélations donc, dse révélations qui sont de véritables bombes.

 

Sacrée Carriger, on croit qu'on a fait le tour de chaque personnage, on croit tout savoir d'eux et là tout d'un coup ils se mettent à sortir une carte inattendue de leurs chapeaux qui les font voir sous un autre jour. Même Ivy arrive à nous étonner.J'aodre. Je suis totalement acco à cet univers. Le coup de la cérémonie d'intronisation dans le parasol protectorate, m'a beaucoup fait rire entre autres.

 

La suite de cette saga, se poursuivra en Egypte au vu de la couverture de Timeless le cinquième tome, avec donc très probablement le grand retour de la momie maudite, autant dire que j'ai hate.


"My lord have you ever delivered a baby befoire ? "

The earl paled as much as possible wich was a good deal more than normal given he was holding onto his wife's hand : "I delivered a litter of kittens once. "

The frenchwoman nodded." Not quite the same thing. What about professor Lyall ?" .

Lord Maccon looked wild-eyes. "Mostly sheep. I think"  (extrait)

 

note51.jpg


Partager cet article
Repost0
7 août 2011 7 07 /08 /août /2011 00:00

 

book cover wicked la veritable histoire de la mechante soWICKED : La Véritable Histoire de la Méchante Sorcière de l'Ouest

de Gregory MAGUIRE

Ed Bragelonne 

Pages : 496

Trad (anglais, états-unis) : Emmanuel Pailler   

Grand format

Genre : fantasy   

 

 

 

Je suis entrée dans une phase raisonnable et raisonné d'achats en matière de livres. En fait depuis janvier je n'ai fais que trois incursions dans une librairie et encore je n'en suis repartie qu'avec les livres que je voulais, c'est dire comme en tant que LCA je me sens un peu honteuse de vous avouer que ma Pile à Lire n'a pas augmenté de façon bien frappante cette année (du mons la pile à lire physique, celle virtuelle c'est une autre affaire). Mais comme du coup j'ai fais des économies, j'ai pu me faire un beau plaisir : La très belle édition de Wicked : La véritable histoire de la méchante sorcière de l'ouest publié chez Bragelonne et il faut bien avouer qu'elle fait un effet terrible dans ma bibliothèque.

 

Bon en dehors du fait que le livre est un bel objet en lui-même, je l'ai surtout acheté parce que je voulais absolument lire ce roman qui m'avait l'air très prometteur. Et la promesse a été tenue.Autant dire que dès les premières pages j'ai décollé ditect dans un univers incroyablement riche, cohérent, et quasiment palpable,  c'esrt bien simple j'étais dedans et cela faisait bien longtemps que cela ne m'étais pas arrivé à la lecture d'un roman.

C'est un monde détaillé qui nous est présenté avec ses religons, ses diverses factions politiques, ses cultures, ses peuples le tout formant un riche terreau dans lequel s'inscrit l'histoire véritable d'Elphaba, drôle de fille née avec la peau verte, les dents acérées et une profonde phobie d l'eau et qui deviendra La Méchante Sorcière de l'Ouest. Car, l'histoire telle qu'elle nous a été racontée est un tissu de mensonge, une oeuvre de propagande à la gloire de la dictature imposée par le Magicien.

L'auteur rétabli certaines vérités concernant le personnage et décrit comment elle en est arrivé à incarner le Mal. Reprenant sa biographie, il  décrit les curieuses conditions de sa naissance, puis sa petite enfance, son entrée dans le monde universitaire où elle n'étudie pas la sorcellerie car Elphie est une scientifique pure et dure, mais les sciences naturelles. Elle sympathisera avec une certaine Galinda que l'on connaîtra sous le nom de Glinda plus tard. Et c'est dans cette période qu'elle deviendra une contestataire du régime totalitaire imposé par le Magicien et entrera en rébellion ouverte contre le gouvernement qui se serivra d'une innocente fillette venue du Kansas pour l'abattre. Se mêlant à l'histoire se tient également la quetion de la nature du Mal. Est-il inné ? Qu'est ce qu'être maléfique ? Existe-til une rédemption ?  

"(...) Dans la tradition le Mal précède toujours le Bien (...)"

" Bien sûr une poignée de contes commencent avec "Il était une fois au fond des bois une vieille sorcière" ou " Un jour le diable se promenait et rencontra un enfant" dit Oatsie montrant qu'elle avait non seulement du cran mais aussi de l'instruction. Dans sa misère, le pauvre n'a pas besoin de savoir comment la sorcière est devenue méchante ou si elle a fait le bon choix ; y a t-il jamais un bon choix ? Le diable lutte t-il pour redevenir bon, ou dans ce cas cesse t-il d'être le diable?" (extrait)

   

Autant dire que ce n'est pas un livre pour enfant mais alors pas du tout. je ne veux pas dévoiler toute la richesse du roman et puis il me faudrait des jours pour y parvenir et encore, mais je ne peux qu'encourager sa lecture, qui est un vrai bonheur. comme on en trouve rarement dans le genre.  Gregory Maguire vient d'entrer dans mon panthéon personnel. Il ne me tarde plus que la version poche pour pouivoir prêter ou offrir  comme je veux (la version collector ne supporterait pas les voyages postaux ou autres) et les autres livres de l'univers ce serait bien aussi. Oui, je sais, il m'en faut toujours plus.

 

note51.jpg

 


Partager cet article
Repost0
9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 07:49

des-nouvelles-du-tibbar.jpgDES NOUVELLES DU TIBBAR de Timothée REY

Ed Les moutons électriques

Pages : 269

Grand format

Coll : La bibliothèque voltaïque

Genre : fantasy

 

Edtions Les moutons électriques : Voici en exclusivité des nouvelles fraîches du Tibbar occidental. Sur ce bout de continent, jadis, des dieux fantasques depuis longtemps repartis ont éveillés les deux sortes de magie, la haute et la basse. Depuis ce monde a développé une civilisation où l'on envoie des aérohamsters postaux ; où l'on cuisine du dragon (le plus raffiné des mets quoiqu'on le déguste à ses risques et périls) ; où l'on tente de se vacciner contre des sortilèges-virus par l'écoute de musiques prophylactiques ; où l'on dérobe l'avatar d'un dieu tomate à ses féroces zélateurs ; où l'on va demander de l'aide au gardien d'une forêt du Carbonifère, nichée à l'intérieur d'un énorme diamant...En douze récits tour à tour narquois, baroques où émouvants partez à la découverte du Tibbar ! ...

 

Il m'a suffit de lire le descriptif de la maison d'édition pour comprendre qu'il y avait un potentiel coup de coeur avec ce livre. Déjà la première nouvelle met tout de suite dans l'ambiance. Il s'agit d'un trajet en bus assez chaotique avec comme passagers des mages, des elfes, des leprechauns, des licornes, des parleuses aux créatures, des orcs, des sorcières, des centaures, des nains, des gorgones aveugles et leurs crapauds géants guides, c'est un beau descriptif des peuples du Tibbar et je ne les ai pas tous cités. Il y en a d'autres encore.

 

Certes le Tibbar est foisonnant de pays, villes, peuples, faunes et flores mais grâce aux cartes en début de livre, il est possible de se faire une idée de ce continent et de sa géographie. Oui j'ai dis des cartes au pluriel, il y en a au moins cinq, toutes très belles et dignes de figurer dans un atlas. D'habitude, je suis assez insensible aux cartes en début de roman fantasy mais là, j'ai apprécié l'effort fait et la somme de travail que cela à dû générer (cf un aperçu en suivant ce lien :  Cliquez ici pour voir mon image

Comme c'est un recueil de nouvelles, certaines m'ont plus marquées que d'autres mais j'apprécie énormément les titres dont certains font référence à la culture cinématographique ou musicale. J'adore Magma Mia !qui est une histoire loufoque, très très drôle surtout la fin d'ailleurs (horrible la fin certes mais qu'est ce que j'ai ri). Les nains de jardin du ninja radin vaut également le détour. Chaque nouvelle est illustrée par un document iconographique, une page d'almanach, une planche d''esquisse pour herbier, un magnifique panneau indicatif de bus de la CUITE (Compagnie Urbaine et Inter urbaine de Transport Elfique) que vous pouvez voir en suivant le lien suivant. Cliquez ici pour voir mon image

 

Seul bémol quand même, c'est le foisonnement de vocables inventés par l'auteur pour des peuples, des créatures ou autres qui font que parfois, on est un peu perdu dans un univers déjà joyeusement déjanté et qui finalement s'en passerait bien étant suffisamment riche et dense sans cela. Mais c'est un tout petit bémol, l'ensemble est une garantie de dépaysement, de découvertes, de trouvailles assez bien vues.

 

Comme toujours avec les éditions Les moutons électriques, l'objet livre est beau, original dans sa forme comme dans son fond. Merci de vous démarquer des productions habituelles avec des auteurs, des univers différents de ce que l'on peut croiser dans le genre.

 

note51.jpg

 

 

 

Partager cet article
Repost0
28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 07:43

Les quatrièmes demeuresLES QUATRIEMES DEMEURES de Raphaël Aloysius LAFFERTY

Ed Zanzibar

Pages : 299

Trad (anglais) : Barthélémy de Lesseps revue et corrigée par Jean-Paul Duchamp

Grand format

Genre : littérature américaine

 

 

 

Editions Zanzibar : Les sept moissonneurs du réseau mental de James Bauer- la plus secrète des sociétés secrètes- ont décidé de passer à l'action. De leur villa, ils mettent le monde à feu et à sang, s'emparant des esprits, multipliant les réalités aberrantes modifiant la forme (déjà absurde) des oreilles humaines et déclenchant de terribles cataclysmes psychiques. Sous la protection de Thérèse d'Avila et des bienveillants patricks – une autre société encore plus secrète – le jeune Foley tous les dangers pour faire échouer le complot. Il ira jusqu'à affronter Carmody Overlare – ou plutôt Khar Ibn Mod- mystérieux crapaud mondain avec un bijou dans la tête, porteur de l'histoire de l'humanité depuis sa manifestation primitive- et au demeurant bien décidé à y mettre un terme.

 

Un récit étrange, bizarre, qui part dans un délire surréaliste assez réjouissant mais somme toute assez logique dans son désordre. En lisant ce roman, mieux vaut ne pas chercher une certaine cohérence dans les enchaînements des faits. Cela ressemble à ces rêves hyper réalistes où il arrive tout et n'importe quoi sans que le rêveur trouve cela anormal. J'ai eu un petit coup de coeur pour ce roman limite fantasy sans toutefois y tomber vraiment, avec des sociétés secrètes très secrètes dont les membres ont des pouvoirs particuliers comme la télépathie ou un esprit-jaseur comme animal de compagnie, et où le héros ne sort pas forcément gagnant en apparence du chaos que provoquent les personnages. L'auteur était malheureusement oublié et peu traduit au vu de sa prolifique production et cette toute nouvelle maison d'édition spécialisée dans la littérature américaine a décidé de remédier à cela. Et elle a eu raison, car Lafferty mérite vraiment le détour. En plus, le livre est en tant qu'objet très beau et fera un bel effet dans ma bibliothèque. Vous préférez les récits carrés, je ne pense pas que Les quatrièmes demeures vont vous plaire mais je recommande vivement à ceux qui aiment les trucs un peu hors normes limite expérimentaux.

 

 

note51.jpg

Partager cet article
Repost0
11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 18:16

testament-des-gouttes-de-pluie-hdLE TESTAMENT DES GOUTTES DE PLUIE de Einar Már GUÐMUNDSONN

Ed Gaïa

Pages : 249

Trad (islandais) : Eric Boury

Grand format

Genre : littérature islandaise

 

 

 

Il pleut à Reykjavik, c’est même une tempête qui s’abat sur la ville. Et ce même jour, un sellier a réuni dans son atelier des pêcheurs compagnons de boisson, ainsi que Gunnar le dernier fermier de la ville et son chien pour raconter des histoires. Au même moment, la femme du pasteur rapporte à son mari qui l’écoute distraitement le rêve étrange qu’elle vient de faire. Le gardien du jardin des plantes a des visions de cauchemar, et la pluie vient tout embrouiller…

 

 

Ce que je peux en dire, c'est que le style est spécial, très spécial. Assurément il ne plaira pas à tout le monde mais cela dit j’ai vraiment beaucoup aimé. Le récit est éclaté en plusieurs petites narrations, pas toujours linéaires, où on peut croire qu'il n'y aucune logique entre chaque textes mais finalement, ils se rejoignent un petit peu. L'histoire ou les histoires se passent durant une forte tempête avec averses torrentielles en une nuit et une matinée. Elle se trouve mêlée à un soupçon de fantastique et de surnaturel : disons que certains personnages croient voir ou entendre des choses (sont-elles réelles ou non ?).  A côté de cet aspect curieux de la forme du roman, l'écriture est poétique et onirique et ce qui ne gâche rien, il y a beaucoup d'humour en plus et j'ai quand même bien rigolé à certains passages.

 

Un beau coup de coeur en espérant que ce ne sera pas le dernier pour cet auteur.


note51.jpg

.

Partager cet article
Repost0