Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
1 ABRACADAGASCAR de Méneas MARPHIL
L'îlot de Nat fait partie des îles protégées et c'est là que vit Epiphane, un jeune orphelin. Un jour, il décide de quitter l'îlot et de
partir à la recherche de son père. Il finit par arriver à Abracadagascar en compagnie d'autres jeunes enfants, où se trouve un arbre géant, Elatha qui est une école de magie...
Le coup du jeune orphelin maltraité, amené à devenir un grand magicien et à affronter un grand méchant mage noir vous fait penser à un petit sorcier à lunettes et à
cicatrice et vous estimez qu'à force de ressortir la même histoire cela devient lassant ? Moi aussi. C'est donc sur le premier tiers du livre que les sensations de déjà lu gâchent vraiment
la lecture. On assiste à un copier/coller d'autant plus gênant que le cadre dans lequel se déroule l'histoire est lui original et vraiment dépaysant. Dommage que l'histoire colle aussi près
à celle de J.K Rowlings du moins au commencement. Fort heureusement, l'auteur sait se démarquer avec une approche de l'apprentissage de la magie plus intuitive et moins scolaire, et un
bestiaire fabuleux peu commun.
J'ai été cependant un peu perdue par la multiplication des termes et références données sans aucune explication ou alors très succintes. Difficile de se plonger dans un monde qui ressemble
au nôtre par bien des côtés mais dont l'auteur ne donne que peu d'éléments pour bien le comprendre. Un glossaire ou un lexique aurait été bienvenu pour moi. A part ces petits détails
gênants, ce premier volume pose des bases intéressantes et il reste à espérer que la suite sera moins convenue. A conseiller aux jeunes lecteurs qui ne connaîtraient pas les aventures
d'Harry (mais là c'est pas sûr que cela existe) et à pour ceux qui peuvent passer outre certains clichés que l'on voit arriver de très loin (personnellement le syndrome Luke Skywalker et ceux qui
auront vu Starwars, savent de quoi je parle, je commence à saturer pas mal).