En plein hiver, un petit garçon d’origine thaïlandaise est retrouvé mort poignardé près de l’immeuble où il vivait avec sa mère et son frère aîné. Crime lié au racisme, à un possible trafic de drogue, ou autre ? Erlendur parallèlement enquête aussi sur la disparition d’une femme signalée par son mari.
J’adore Indridason. Vraiment. Mais je ne le conseillerai pas à un dépressif. Ce livre-là, c'est du bon…voire même du très bon. Ce n’est donc pas un livre d’une franche gaîté mais une enquête qui s’annonce difficile vu le peu d’indices dont dispose la police. Les pistes se multiplient : racisme, drogue, pédophilie, autres ? Mais ces pistes construisent un récit puzzle passionnant notamment sur la question de l’immigration en pays scandinave. Et puis en parallèle, cette femme disparue qui ramène Erlendur à sa propre histoire. L’auteur laisse en effet planer un doute sur Bergur et sa mystérieuse disparition qui forcément titille mon imagination. En résumé, j’ai adoré revenir dans l’univers d’Indridason alors que je déteste le froid, la neige et tout ce qui va avec.
N.B : J’ai dit que l’on ne respirait pas forcément la joie de vivre dans les romans d’Indridason, mais voici le seul passage à tendance humoristique (mais est-ce volontaire ?) que j'ai beaucoup apprécié :
« Vous avez un insigne de flic ? demanda le gamin. Je peux le voir ?
Je ne possède pas d’insigne, précisa Erlendur. Je suppose que tu veux parler de cette chose que portent les flics dans les films. Ils n’ont rien de véritables policiers. Ce ne sont que des acteurs ratés » (extrait)