Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
Bien des années plus tard face au peloton d'exécution, Le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après midi au cours duquel son père l'amena faire connaissance avec la glace. Macondo était alors un village d'une vingtaine de maisons en glaise et en roseaux, construites au bord d'une rivière dont les eaux diaphanes roulaient sur un lit de pierres polies, blanches, énormes comme des oeufs préhistoriques. Le monde était si récent que beaucoup de choses n'avaient pas encore de nom et pour les mentionner il fallait les montrer du doigt. (extrait)
C'est avec ce premier paragraphe, que je suis tombée en amour à la première lecture de ce roman, et que je récidive à chaque fois que je le relis. Et je le relis régulièrement et toujours avec le même enthousiasme et le même bonheur. Comment ne pas se passionner pou la famille Buendia (Aureliano, José Arcadia, Rebecca, et les autres) et leur village, où rien ne se passe comme ailleurs. On subit une étrange maladie qui empêche de dormir, les restes squelettiques de parents laissés dans un sac se baladent dans la maison des Buendia en cliquetant, on fait la révolution aussi, les gitans sont détenteurs de secrets ésotériques, on cherche la pierre philosophale, ou bien on veut prouver l'existence de Dieu, les générations se succèdent dans le petit village de Macondo qui subit l'évolution du temps et des moeurs, les séquelles des guerres et des régimes politiques. Les personnages sont tous passionnants avec des histoires d'un romanesque assumé, et le livre à peine refermé, bien évidemment il sera relu encore grâce à son premier paragraphe si magique qui invite au voyage.