14 février 2007
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LA CITE DES JARRES d'Arnaldur INDRIDASONEd Métailié/286pTrad( islandais) Eric Bouryavec le concours de The Fund for the promotion of Iceland LiteratureErlendur Sveinsson enquête sur le meurtre d'un homme assassiné chez lui. Or la victime n'était guère recommandable avec son passé de violeur, son obsession des films pornographiques les plus tordus et ses relations douteuses avec des individus fichés par la police. Erlendur est persuadé que c'est en fouillant dans le passé chargé de cet homme que l'on finira par découvrir l'assassin et son mobile et la signification de l'étrange message trouvé sur les lieux du crime.Un très bon roman policier ou l'on s'attache beaucoup à Erlendur, personnage d'enquêteur obstiné, mais usé par les années de métier, mais ne lâchant jamais l'affaire qui est passionnante à suivre. L'intrigue est construite de façon suffisamment ingénieuse pour accrocher le lecteur. Et puis le personnage central est intéressant dans ses relations avec sa fille droguée, et son obsession pour retrouver l'assassin. J'attendais depuis longtemps de pouvoir lire ce roman, et je ne suis pas déçue de l'attente. En fait, j'en veux d'autres de cet auteur.LA FEMME EN VERT de Arnaldur INDRIDASONEd Le Métailié/298pTrad (islandais) : Eric BouryDes ossements sont retrouvés dans un chantier d’une banlieue de Reykjavik où un projet immobilier va voir le jour. Erlendur et son équipe vont devoir découvrir l’identité du mort et les raisons de la présence de son corps ici. Parallèlement, pendant la seconde guerre mondiale, une femme et ses trois enfants vivent un enfer quotidien auprès d’un homme violent.Après lecture de ce deuxième roman d’Indridason, je ne peux que dire le plus grand bien de cet auteur. Car non seulement, il offre ici une intrigue passionnante de bout en bout mais il a un talent fou pour créer des personnages que l’on ne peut pas oublier. Ils continuent à vivre dès la dernière ligne lue, le livre refermé. Et ça c’est une réussite. C’est bien simple, je n’ai pas pu quitter le livre avant la dernière page et c’est avec la gorge serrée que j’ai eu bien du mal à le refermer. L’alternance des passages entre le présent (où Erlendur et son équipe travaillent à l’exhumation du passé autant que celle du corps) et le passé (où ce qui se passe dans cette maison aux groseilliers a de quoi vous faire cauchemarder) est d’une efficacité redoutable. On veut savoir et en fait non. Oh et puis si. Et c’est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur Erlendur et ses démêlés avec son ex femme, sa tentative maladroite pour se rapprocher de sa fille qui a ses propres démons à combattre et nous est offert un pan de son enfance avec l’explication de sa fascination pour les histoires de disparitions mystérieuses et les affaires dont les racines remontent loin dans les histoires de familles. Je suis devenue fan d’Indridason et je dis que j’en veux encore. C’est plus que du polar ses romans, c’est un vrai univers d’auteur…L'avis d'EireannL'avis de ClarabelL'avis de Comtesse CasablancaLA VOIX d’Arnaldur INDRIDASONEd Métailié/330pTrad (islandais) : Eric BouryLe Père Noël a été assassiné, il travaillait aussi comme portier dans un grand hôtel. Il avait été un enfant vedette, un chanteur à la voix d’ange. Le directeur de l’hôtel souhaite une enquête discrète. Avec Erlendur qui décide de rester sur place pendant la durée des investigations, ce n’est pas gagné.Encore une fois, c’est en démêlant le passé et les relations compliquées entre les membres d’une même famille que toute la vérité sera faite sur le meurtre. Parallèlement, on suit l’histoire d’un procès d’un père accusé de violence sur son fils et les relations tendues entre Erlendur et sa fille Eva Lind et on en apprend un peu plus sur l’enfance de ce grand solitaire en mal d’existence. On explore, la variété des liens familiaux entre frère et sœur et entre père et enfant pour parvenir à la vérité. C’est loin d’être la lecture la plus optimiste en période de fêtes, on ne nage pas dans la guimauve la plus béate mais c’est encore un beau morceau de l’énigme Erlendur. Peu à peu à travers ses romans, Indridason montre à voir une Islande qui n’a rien à voir avec l’idée que l’on peut s’en faire, elle se dévoile petit à petit comme son personnage principal Erlendur. Et c’est pour ça que l’on devient accro pour savoir la suite…L'avis de CunéCelui de Clarabel