LE RÊVEUR DANS LA CITADELLE
d’Esther ROCHON
Ed Alire
Pages : 190
Genre : fantasy
Défi : Mon Québec en septembre
Note de
l’Editeur : En ce temps-là, Vrénalik était au sommet de sa puissance. Les Asven, le peuple de
Vrénalik, commerçaient avec tous les pays qui bordaient la mer Intérieure. Leurs navires, nombreux et rapides, quittaient l’Archipel chargés du cuivre et de la pierre vert-turquoise de l’île de
Drahal et revenaient avec à leur bord du blé et du fer mais aussi les travailleurs nécessaires pour extraire encore plus de cuivre et de pierre vert turquoise. Un jour, afin de protéger sa flotte
marchande des nombreuses tempêtes qui parcouraient la mer Intérieure, Skern Strénid, l’ambitieux chef des Asven, fit venir du pays d’Irquiz un maître de la drogue farn, Ftar, et l’obligea à
transformer Shaskath, un paradrouïm en un Rêveur pouvant contrôler le temps. En ce temps-là, Vrénalik était au sommet de sa puissance... jusqu’à ce que le Rêveur se rebelle et déclenche la
malédiction du dieu Haztlén, enchaînant pour toujours une partie du peuple asven à son Archipel dévasté...
Voici le début d’une vaste fresque, une légende ancienne dont les protagonistes ne sont que les instruments. Bien que leurs actions et leurs décisions pèseront lourdement dans les événements, chacun d’eux laissera sa place à un autre qui une fois son destin accompli cèdera son tour à un autre. De la prostituée ancienne courtisane de luxe à la dix-neuvième épouse du dictateur Skern Strenid en passant par le sorcier ou paradrouïm Shaskath, tous auront leurs rôles à jouer et disparaîtront dans les limbes du temps pour être figés à jamais dans la légende. Mais tout ceci n’est que le prélude d’un grand récit puisque trois autres tomes sont à suivre et devraient nous entraîner plus loin dans l’histoire de Vrénalik et le rapport un peu compliqué entre un dieu et sa malédiction sur le peuple qui a oublié que c’est à lui qu’il doit sa prospérité. On l’aura compris, ici point de place pour un héros et sa quête mais plutôt pour un collectif de personnages. Cela n’enlève rien au charme du récit en lui-même qui fait penser à un compte rendu historique vivant et très intriguant pour la suite. Je n’en resterai pas à ce seul tome c’est sûr.