30 novembre 2009
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CRISTAL QUI SONGE de Theodore STURGEON
Ed J'ai Lu
Pages : 247
Trad (anglais, Etats Unis) : Alain Glatigny
Format poche
Genre : sf
: Lecture du mois de novembre 2009
Ed J'ai Lu
Pages : 247
Trad (anglais, Etats Unis) : Alain Glatigny
Format poche
Genre : sf
: Lecture du mois de novembre 2009
Horton appelé Horty pour les intimes est un enfant adopté et maltraité. Il finit par s'enfuir de chez lui en
emportant son seul bien son jouet Junkie, un diable dans sa boîte et trouve refuge dans une troupe de forain dirigé par un mystérieux inquiétant directeur appelé Le Cannibale. Celui-ci a
découvert des cristaux pensants aux étranges pouvoirs et cherche un intermédiaire au travers duquel, il pourrait tout obtenir d'eux. Et justement, Horty a de curieux talents et semble en
résonnance avec les cristaux.
Cristal qui songe est donc le premier roman de Theodore Sturgeon, un auteur de sf plus intéressé par l'humain que par l'attirail habituel du genre. Il le prouve d'ailleurs avec une économie de moyens impressionnant. En très peu de pages, il parvient à immerger le lecteur dans l'univers d'Horty et à le mettre en empathie avec ses personnages. C'est vraiment de ce côté là, un parcours sans faute. Dommage qu'il cède à la facilité dans les dernières pages concernant le personnage de la naine Zena mais ce n'est pas si grave finalement. J'ai aimé l'univers à la fois inquiétant, étrange des forains mais aussi solidaires les uns envers les autres sauf en ce qui concerne Le Cannibale, un fascinant personnage de misanthrope mêlé de savant fou, cherchant le moyen d'éradiquer ses semblables avec une belle constance. Un livre que j'ai moins apprécié que Les plus qu'humains (plus abouti à mon sens) mais qui confirme tout le bien que je pensais de l'auteur. Pour un premier roman, ce n'est pas mal du tout, avec de belles trouvailles dans la construction du récit et les personnages.
Cristal qui songe est donc le premier roman de Theodore Sturgeon, un auteur de sf plus intéressé par l'humain que par l'attirail habituel du genre. Il le prouve d'ailleurs avec une économie de moyens impressionnant. En très peu de pages, il parvient à immerger le lecteur dans l'univers d'Horty et à le mettre en empathie avec ses personnages. C'est vraiment de ce côté là, un parcours sans faute. Dommage qu'il cède à la facilité dans les dernières pages concernant le personnage de la naine Zena mais ce n'est pas si grave finalement. J'ai aimé l'univers à la fois inquiétant, étrange des forains mais aussi solidaires les uns envers les autres sauf en ce qui concerne Le Cannibale, un fascinant personnage de misanthrope mêlé de savant fou, cherchant le moyen d'éradiquer ses semblables avec une belle constance. Un livre que j'ai moins apprécié que Les plus qu'humains (plus abouti à mon sens) mais qui confirme tout le bien que je pensais de l'auteur. Pour un premier roman, ce n'est pas mal du tout, avec de belles trouvailles dans la construction du récit et les personnages.