
Naissance, vie et mort du poète François Villon. Cela aurait pu être un programme réjouissant, mais, mais, j'ai vite décroché du récit pour survoler avec ennui et irritation toute l'histoire. Je n'ai pas eu envie de comprendre ce type qu'on nous présente dès les premières pages comme quelqu'un qui n'aura d'ailleurs d'autres ambitions dans la vie que d'aller toujours plus loin dans le crime et accessoirement d'écrire des poèmes dont on peut lire quelques uns dans l'histoire et je dois dire que ce sont les seuls passages que j'ai vraiment appréciés. Certes l'époque fut loin d'être franchement joyeuse entre les guerres, les famines, les épidémies de peste, on ne devait pas beaucoup se marrer, mais toute cette accumulation de description très physiologique des maladies, exécutions, et autres tortures, ça finit par lasser et même par devenir un peu « trop ». Finalement, il n'y a rien de sympathique dans le personnage de François Villon, de nos jours, il ferait dans le braquage et le meurtre gratuit et je suis probablement trop moraliste mais ce n'est pas vraiment le genre de personnage pour qui je peux avoir ne serait-ce qu'un peu de sympathie. Je me consolerai de cette lecture pensum avec ses poèmes qui méritent le détour eux.
