1 octobre 2007
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Saga de l'été : suite et fin ! Déjà comme le temps passe vite. Voici donc la chronique des trois derniers tomes de la saga des Pardaillan avec dans l'ordre :LE FILS DE PARDAILLAN
Donc, si vous vous souvenez, Fausta a eu un fils avec son ennemi juré le chevalier de Pardaillan, lequel apprend son existence dans les épisodes précédents. Mais revenons, des années plus tard à Paris où l'histoire se répète, car un jeune homme sans le sou et aventurier tombe amoureux d'une jolie blonde à sa fenêtre. Il s'appelle Jehan le brave et sa dulcinée Bertille est convoitée par le roi (qui ignore qu'il s'agit de sa fille naturelle) et d'un certain Concini. Mais cela n'arrête pas l'épée de Jehan qui est prêt à en découdre avec le roi en personne pour sauver l'honneur de sa belle. Après une première rencontre mouvementée entre Pardaillan et Jehan, c'est de suite une belle amitié qui s'installe et plus tard un sentiment filial puisque oui, comme vous vous en doutez, Jehan est bien le fils de Pardaillan et Fausta qui avait disparu, enlevé par un sinistre individu désireux d'en faire un criminel qui mourra sur l'échafaud.Voilà, c'est reparti au quart de tour et tout de suite, c'est mieux. L'ambiance est plus virevoltante et les situations rocambolesques plus délirantes que jamais. Car, bien entendu, on complote contre la vie du roi, il y a des duels, des emprisonnements, Bertille (tout de même moins niaise que Loÿse) se fera enlevée mais que l'on se rassure, tout finira par s'arranger à la fin puisque notre couple d'amoureux pourront se marier avec la bénédiction royale et une couronne de marquis dans la corbeille du mariage pour le fils de Pardaillan.Mais la grosse affaire de ce tome, c'est le trésor de Fausta. Rappelez vous, qu'elle a caché un petit pécule de côté pour subvenir au besoin de son fils, une bagatelle pour une femme aussi richissime : à peine dix petits millions en pièce d'or cachés quelque part dans Paris. Et pour le coup, tout le monde veut mettre la main sur le magot et spolier de son héritage le fils de Fausta.C'est d'ailleurs très amusant, de voir les personnages se refiler l'information les uns aux autres en disant à peu près la même chose : « psstt ! Il paraîtrait que la princesse Fausta a planqué dix millions dans Paris » Ah ! Chacun y va de sa théorie, de ses astuces et vilenies pour s'emparer du trésor y compris le roi Henri IV qui aimerait bien renflouer les caisses de l'Etat avec. Bref, la sauce prend, et on retrouve le plaisir de la lecture des deux premiers tomes.Mais l'histoire ne s'arrête pas là.LA FIN DE PARDAILLAN/LA FIN DE FAUSTAQuelques années plus tard, sous la régence de Marie de Médicis, Jehan et Bertille ont eu une fille Loÿse qui a été enlevée encore bébé. C'est la raison pour laquelle Le chevalier de Pardaillan et son fils sont à Paris à suivre des pistes possibles pour la retrouver. Ils rencontrent le comte Odet de Valvert, cousin par alliance de Jehan et quasiment considéré comme un fils par Pardaillan. Odet est pauvre et amoureux d'une bouquetière appelée Brin de Muguet.Alors là, il faut quand même reconnaître que les Pardaillan ont un soucis avec leurs mouflets. Ils semblent avoir une tendance manifeste à se les faire enlever que cela en devient très bizarre. Ce doit être une caractéristique génétique propre à la lignée. Mais plus grandiose encore, le personnage principal Odet semble accumuler certains traits communs avec eux alors qu'il n'y aucun lien de parenté biologique. Il est amoureux d'une blonde (encore une), qui est pauvre mais de haute naissance bien qu'elle l'ignore (c'est tout de même la fille de Marie de Médicis et Concini) et elle est convoitée par pas mal de monde dont son papa (qui ignore tout de son lien de parenté). Et ce n'est pas fini.Brin de Muguet s'est enfuie de chez une horrible bonne femme qui la maltraitait avec un bébé probablement volé par sa persécutrice, une petite fille du nom de....Loÿse. Du coup, elle a retenu l'attention d'une certaine duchesse de Sorrientès représentante du roi Philippe d'Espagne en France et qui n'est autre que...Fausta qui fait son grand retour sur la scène et qui bien entendu est lancée dans un complot visant à se visser une couronne sur la tête coûte que coûte.Si avec des ingrédients pareils, on ne fait pas un final grandiose, c'est à désespérer. Pourtant, le personnage d'Odet est un peu fadasse et l'histoire s'en ressent. Par contre, le dernier duel des monstres sacrés Pardaillan/Fausta se termine par une apothéose et un doute plane : Est-il vraiment mort ? Apparemment dans l'esprit de bien des gens, il semble que non. Il reviendra un beau jour pour de nouvelles aventures.Ainsi s'achève la saga de l'été qui m'aura bien amusée au final. Par contre, neuf gros tomes de cinq cent pages chacun, c'est peu. La prochaine fois je tenterai La compagnie des glaces en soixante tomes et plus. Je plaisante bien sûr je ne suis pas assez suicidaire pour ça.Retrouvez les épisodes précédents :