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  • : A Livre Ouvert...
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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 18:45

entcritzombietherapie.jpg

"Tuer ensemble, ça soude un couple" (extrait)

Avant l’épidémie de zombies, Sarah et David étaient au bord du divorce. Mais rien de tel que de devoir tuer sa thérapeute conjugale zombifiée plus quelques amis malheureusement contaminés pour ressouder un couple. Ça et la fuite sur les routes à la recherche d’un éventuel refuge. On devient vite un expert dans l’art d’exterminer les morts-vivants et celui de la débrouille à ce compte-là.

Si vous voulez vous faire peur, ce livre n’est pas pour vous. Par contre, si vous voulez passer un bon moment et éventuellement vous amuser un peu sur un thème qui a plutôt vocation à terrifier, c’est le livre qu’il vous fait. Il ne vous aidera probablement pas à résoudre vos problèmes relationnels avec votre conjoint (forcément, les zombies ça ne court pas les rues) mais il fera son office de divertissement sympathique et rigolo. Je ne suis pas fan du mort vivant en général et j’ai déjà dû en parler quelque part. Donc ce type de récit un peu en décalage, est plus susceptible de me plaire que de l’horreur classique.

"N'oubliez pas les mots magiques : Est ce que tu veux bien buter ce zombie, s'il te plait, chéri ? Je suis à court de munitions."(extrait)

Et même si le zombie de Jesse Petersen ne s’éloigne pas de la représentation traditionnelle, le principal réside dans les relations entre Sarah et David, qui en adaptant à la sauce « mort aux morts vivants » les conseils couramment donnés pour aider un couple en crise parviendront à se sortir de tous les dangers et à opter pour une nouvelle carrière professionnelle : exterminateur de zombies. Ces mêmes conseils (dont certains sont cités en extrait dans ce billet) forment les titres de chapitre ce qui ajoute un peu plus d’humour au récit.

"Trouvez des moyens créatifs de vous amuser ensemble. Le pillage, par exemple, est une activité largement sous-estimée" (extrait)

J’ai apprécié que même si l’histoire est somme toute légère, le contexte ne soit pas seulement un prétexte. On aurait pu croire, que cette histoire de contamination s’arrête par une sorte de miracle et que la vie reprenne comme avant avec notre couple vivant d’amour et d’eau fraîche dans un monde merveilleux où toute menace zombiesque aurait été éradiquée. Mais non, c’est toujours dans un monde apocalyptique que vont vivre d’amour et d’eau fraiche (enfin surtout de munitions et lames aiguisés) David et Sarah avec d’autres aventures prometteuses. S’agissant d’un premier tome, il donne forcément envie de connaitre la suite. C’est l’idéal pour une lecture détente. Sur ce je vous laisse sur ces bonnes paroles :

"Les hommes viennent de Mars. Les zombies viennent de l'Enfer" (extrait)

note351.jpg

 zombie-business.jpg

 

De quoi ça parle ?

Sarah et David ont monté leur petite affaire d’extermination de zombies depuis que le monde s’est écroulé sous l’épidémie et que le chaos règne dans les badlands. Or un nouveau commanditaire à savoir un scientifique solitaire au fin fond d’une base militaire secrète a fait appel à leurs services pour obtenir des zombies « vivant » (si je puis dire) afin d’expérimenter une possible cure qu’il tente de mettre au point. Une folle lueur d’espoir pour ce monde peut-être… quoique…

Pourquoi ce livre ?

Parce que j’avais bien aimé le premier tome qui donnait à voir des perspectives intéressantes.

Est-ce que c’est bien ?

Dans la mesure où dès la rencontre avec leur nouvel employeur, j’ai ressenti comme David de très mauvaises vibrations, je dirai que ce n’est pas pour l’originalité et la surprise de l’intrigue que j’ai apprécié ce deuxième tome. Certains développements de l’histoire se voient arriver mais de très loin et sans qu’on ait besoin de zoom longue distance pour ça. J’étais 100% d’accord avec l’opinion de David sur le personnage du scientifique et sur ce coup-là, Sarah m’a beaucoup déçue dans son manque de jugeotte, sa naïveté. Mais l’amour triomphe de tout.

Je dirai plutôt que les personnages sont sympathiques à suivre et que ce monde tout juste entré dans sa période apocalyptique est un peu mieux développé ici avec ses camps de réfugiés, ses badlands, sa mythique (mais existe-t-elle vraiment ?) zone non infectée, et donc, on s’implique un peu plus dans le quotidien du chasseur de zombies ou du survivant de base. Sans compter les nouvelles donnes que l’auteur distille au gré des pages avec une fin qui amène une douloureuse interrogation sur notre couple de héros.

Les titres de chapitre sont toujours aussi évocateurs et marrants, il y a de l’action et des rebondissements, bref, on ne s’ennuie jamais avec ces gens-là. Donc pour une lecture détente et pour rire un peu au milieu de tous ces morts vivants un peu glauques, c’est l’idéal.

Un extrait ?

Les camps mis à part, les bibliothèques étaient certai­nement les lieux de rendez-vous les plus courus de l’ère zombie. C’était plutôt drôle, car avant l’épidémie, il était difficile d’y faire venir du monde et nombre d’entre elles se démenaient pour obtenir des subventions ! Mais après… eh bien on pouvait s’y détendre, s’y informer et se réconforter grâce à leurs livres et à leurs vieux magazines. (…)

 Comme il n’y avait personne à proximité pour me voir, je fis écran de mon corps et ouvris doucement mon sac à dos. Le Kid me regarda avec des yeux ronds tandis je glissais délicatement le bouquin parmi les affaires que contenait mon sac, puis je le recouvrais avec le sweat à capuche que je portais le matin même, quand il faisait frisquet.

Voler un livre dans une bibliothèque était devenu un véritable sacrilège. Tout particulièrement un livre susceptible d’aider d’autres survivants dans leur combat quotidien.

Ce que j’aurais dû faire, c’est placer le bouquin sur les tables qui avaient été réunies au centre de la salle. S’y trouvaient des ouvrages spécifiques qui contenaient tout ce qu’un être humain peut désirer savoir dans un monde livré à la folie zombie. Livres sur l’assainissement de l’eau, l’agriculture, les armes et la construction. Exactement le genre de trucs que vous voyez à longueur d’épisodes à la télé, dans SurvivorLost et autres (extrait)

Il y a une suite ?

Oui mais pas traduite. Je la note dans mon carnet, je poursuivrai peut-être l’histoire en V.O.

Quelle note ?

note351.jpg

 

 

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