1 février 2007
4
01
/02
/février
/2007
03:45
LA CHAMBRE ARDENTE de John Dickson CARREd Le livre de Poche/254pTrad : Maurice-Bernard EndrèbeMiles Despard est il mort empoisonné ou d’une gastro entérite ? Le seul moyen de le savoir est d’exhumer le corps. Seulement voilà que le cercueil est vide. Autre mystère, comment une femme morte guillotinée en 1871 peut-elle être le portrait craché d’une autre femme portant le même nom et le même prénom qu’elle ?John Dickson Carr s’est fait une spécialité dans le roman policier : les crimes en chambre close. Mais il a aussi tâté du polar aux limites du fantastique et c’est le cas avec ce roman qui oscille sans cesse entre l’explication rationnelle et le surnaturel. Il règne une ambiance lourde, pesante et angoissante dans le petit groupe décrit dans le roman et on sent bien que les personnages se trouvent englués dans une situation glauque et pas très rassurante. Alors, les non morts sont-ils parmi nous ? Est-ce qu’un fantôme a réellement empoisonné le vieil oncle Miles ? La Marie d’Aubrey actuelle est-elle la réincarnation diabolique de l’autre Marie d’Aubrey l’empoisonneuse guillotinée qui elle-même aurait été l’incarnation de l’autre célèbre empoisonneuse : la marquise de Brinvillier ? La conclusion de ce roman est assez bluffante et amène à reconsidérer toute l’histoire d’un autre point de vue. Le style a un peu vieilli, le roman date de 1937 mais le récit est fascinant et a de quoi vous faire gamberger la dernière page lue.