La richissime et très puissante famille des Wildenstern a des règles de succession vraiment curieuses. Etant donné la grande longévité de ses membres, le meurtre est admis sous certaines conditions pour monter d’un cran dans la hiérarchie familiale et accéder peut-être au rang suprême de Patriarche. Or le jour du retour d’Afrique de Nathaniel, son frère ainé et héritier meurt dans un accident suspect. Le voici soupçonné de meurtre. Il décide de mener l’enquête afin de se disculper.
Dans ce monde alternatif où on côtoie des animaux mécaniques dont certains semblent avoir des fonctions telles que tondeuse, grille-pain ou vélocycle, les Wildenstern sont peut-être encore plus bizarres que ça. L’excentricité semble être de mise, la férocité une qualité et quand on n’entre pas dans ces normes, votre longévité peut être sérieusement compromise.
Ce premier tome nous met en présence des protagonistes principaux en particulier Nathaniel mais aussi le cousin Gerald passionnée de sciences biologiques (un darwiniste des plus enthousiastes) et de médecine, le frère Thomas et sa femme Daisy (de son vrai nom Melancolia), ainsi que d’événements comme des ancêtres morts qui reviennent à la vie (quand je vous disais que la famille Wildenstern était étrange), un complot contre la famille, le meurtre du fils héritier, bref ça déménage dès le début et cela laisse présager des choses intéressantes pour la suite. Il y a toujours une surprise au détour d’une page, les trahisons semblent légions. On ne sait plus qui manipule qui et même le manoir familial et ses passages secrets et pièces encore plus secrètes recèle bien des mystères même pour les membres de la famille.
J’ai ma petite idée sur la véritable nature des Wildenstern mais j’attends de voir si j’ai vu juste ou non, ou si l’auteur gardera le mystère sur ce sujet. De toute façon, la suite sera certainement aussi explosive et pleine de rebondissements que le premier tome donc forcément addictive. Même s’il s’agit d’une publication jeunesse (comprenez adolescents), le ton, les thèmes, les personnages et l’écriture peuvent aussi plaire à un lectorat plus adulte qui y prendra autant de plaisir.