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A Propos De

  • : A Livre Ouvert...
  • : Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 00:03
ON SOUPCONNE LE RABBIN
de Harry KEMELMAN
Ed 10/18 249p
Trad : Raymond Albeck
 
David Small est le rabbin d'une petite communauté juive près de Boston. Le corps d'une jeune femme étranglé est retrouvé près de sa voiture et il se trouve vite soupçonné de meurtre. Pour prouver son innocence il va devoir mettre toute sa science et son bon sens au service de la justice.
 
Un premier tome d'excellente facture qui donne envie d'en savoir plus et de lire les autres volumes. L'intrigue est plutôt bien construite avec un coupable pas évident à trouver. David Small se révèle être un personnage plutôt intéressant et les autres personnages de la communauté ou extérieurs sont bien trouvés. L'auteur offre quelques considérations intéressantes sur le judaïsme et le Talmud, en plus d'une intrigue qui tient la route ce qui est un bonus non négligeable.
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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 05:37
LA SOIF d'Andreï GUELASSIMOV
Ed Actes Sud/131p
Trad :Joëlle Dublanchet
 
De la guerre en Tchétchénie, Kostia est revenu défiguré par des brûlures et il boit suivant l'enseignement d'un ancien professeur qui lui aura appris deux choses, boire de la vodka et regarder le monde pour mieux le dessiner.
 
Un peu difficile de suivre les allers retours passé/présent qui se font sans réelle transition un peu comme les souvenirs surgissent à l'improviste mais dans l'ensemble ce court roman est plutôt agréable à lire. A la recherche d'un ancien camarade de régiment, Kostia a l'occasion de redécouvrir le monde qu'il avait un peu oublié dans les verres de vodka et de renouer avec le dessin. Car c'est avec ses dessins, qu'il arrive le mieux à communiquer avec son entourage et peut-être à donner une nouvelle chance à la vie.
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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 00:00
AINSI VIVENT LES MORTS de Will SELF
ed de l'Olivier/438p
trad  : Francis Kerline
 
Lily Bloom morte suite à un cancer nous fait découvrir le vrai visage de l'après vie. Car oui les morts sont parmi nous. Ils vivent dans un quartier de Londres, et comme pour les vivants, il leur faut trouver un emploi, un logement, etc... Il leur arrive de créer des entreprises comme une chaîne de restaurants par exemple. La mortocratie s'assure que vous avez payé toutes les dettes contractées de votre vivant (sans ça pas question de passer à l'étape suivante) et gère de façon aussi bureaucratique sa population que les administrations des vivants.
 
Autant la découverte par Lily de ce qui se passe une fois décédée est intéressante, parfois drôle, absurde, surréaliste avec des trouvailles géniales, comme les guides des morts qui sont tous des chamans de tribus dites "primitives" les seuls à comprendre le phénomène spirituel de la mort, autant les jérémiades de Lily et son retour sur sa vie peut parfois être exaspérant voire très ennuyeux. Néanmoins, la personnalité hors norme de cette femme aide parfois à faire passer les longueurs. Sans oublier que les derniers chapitres sont quand même prenants. Moi je vous le dis, pas question de me réincarner s'il faut passer par le dentiste et sans anesthésie (lisez vous comprendrez)
L'avis golbesque de Thom
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 06:13
LA MUSIQUE D'UNE VIE d'Andreï MAKINE
Ed Seuil/128p 
 
 

Alexeï Berg jeune pianiste prodige va donner son premier concert le 24 mai 1941. Concert qui n'aura jamais lieu car sa vie va bifurquer dans une direction inattendue.
 
Une histoire sur un homme à double identité racontée avec beaucoup de retenue et une belle écriture. Bien que n'étant pas transportée d'enthousiasme pour ce récit, je le trouve néanmoins intéressant sur le témoignage qu'il apporte de la seconde guerre mondiale côté russe et le système répressif stalinien. Un petit roman qui donne envie de tenter sa chance avec le reste de l’œuvre de Makine.
 
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28 avril 2006 5 28 /04 /avril /2006 00:12
LES BRAISES de Sandor Marai
Après de longues années de séparation, deux amis d'enfance maintenant à la fin de leur existence, se retrouvent pour un tête-à-tête. Qu'est-il advenu de leur amitié qui devait être immortelle et qui s'est totalement perdue au cours d'une partie de chasse quarante ans auparavant ?
 
Un face à face entre deux vieillards et entre les deux le fantôme d'une femme. L'auteur distille les indices sur le véritable enjeu de cette conversation avec parcimonie et parvient à surprendre grâce à quelques fins de chapitre qui relancent l'intérêt du récit qui par moment s'enlise il faut bien le dire. Néanmoins, il y a quelque chose dans le style de l'auteur et la forme de la narration qui pousse à aller jusqu'au bout de la lecture et amène forcément à se poser des questions sur cette notion d'amitié éternelle qui semble bien éphémère à la lecture de ce roman.
 
Note biographique : Sandor Marai (Kassa 1900-Etats Unis 1989) écrivain hongrois. Le succès lui sourit dès les années 1920. Il dépeint dans ses romans la haute bourgeoisie dont il est issu. Outre son autobiographie (Les confessions d'un bourgeois 1934-1936) signalons Divorce à Buda (1935), Les révoltés (1936), La conversation de Bolzano (1940) Les braises (1956). Il choisit l'exil en 1948 et se donne la mort aux Etats Unis. La concentration de ses récits dans l'espace et dans le temps, la gravité des réflexions développées par les principaux personnages apparentent son art à la dramaturgie classique. Son oeuvre fut interdite en Hongrie jusqu'en 1990.
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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 03:45
PETITES HISTOIRES NOIRES de Marcello FOIS
Ed Seuil/200p
 Trad (italien): Nathalie Bauer
Giacomo Curelli, commissaire de police sarde est du genre encombrant. Tellement encombrant qu'il est régulièrement muté dans tout le pays. Il en a du reste  l'habitude car la première chose qu'il dit en entrant dans le bureau du préfet c'est : Où ? Suivi dans son exil loin de sa Sardaigne et de sa femme par son second Marchini, il résout les enquêtes de Rome à Turin. Il arrive parfois que quelques fantômes interviennent dans ces histoires.
Entrecoupés de lettres du commissaire à sa femme, de dialogues avec son second sur le métier de policier, les récits se suivent au gré des pérégrinations du commissaire. Le personnage principal est plutôt intéressant, l'écriture elliptique ne permet pas de s'intéresser aux procédures policières mais réserve quelques surprises dans les résolutions d'énigmes. Ce qui est sûr c'est que je vais lire d'autres oeuvres de Fois.  
 
 
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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 17:32
LE CINQUIEME HIVER DU MAGNETISEUR de Per Olov ENQUIST
 
Friedrich Meisner est un homme qui a la capacité de fasciner les foules et de les plier à sa volonté. C’est au cours de l’hiver de 1793 qu’il fait son entrée dans la ville de Seefond où il s’installe en tant que magnétiseur et que les évènements vont se précipiter.
Difficile de résumer un roman comme celui-ci. L’histoire est vue à travers deux points de vue : Le rationaliste Docteur Selinger (à travers son journal) et par Meisner   (un personnage très ambigu et énigmatique). Selinger représente le rationnel, l’ordre, la réalité telle qu’elle est perçue par ses contemporains. A l’opposé se trouve Meisner, l’irrationnel, le représentant du chaos, de l’illusion, grâce à son don il fait entrapercevoir une autre réalité (celle de notre psychisme ?). Que se passe t-il lorsque ses deux réalités s’affrontent ? Voilà un récit qui pose beaucoup de questions, qui donne beaucoup de pistes et de réflexions à suivre après la lecture. C’est aussi un témoignage assez réussi sur le XVIIIème siècle, le siècle des Lumières, de la raison où la vogue des médiums, magnétiseurs et autres thaumaturges n’a jamais été aussi forte. Comme si le rationnel avait besoin de l’irrationnel pour exister et inversement.
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