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A Propos De

  • : A Livre Ouvert...
  • : Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
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22 juin 2006 4 22 /06 /juin /2006 09:23
J’aime bien les romans historiques. J’aime aussi les polars. Je suis donc assez cliente des polars dits historiques ce qui me permet de joindre mes deux intérêts dans un seul titre. Dans les polars historiques, il est plutôt rare de tomber sur un bon équilibre entre le fond (l’époque) et la forme (l’intrigue policière). Ou la partie polar prend toute la place et dans ce cas la période historique sert de décor qui en vaut un autre ou c’est exactement l’inverse. Dans le genre, parfait équilibre entre les deux genres je vous présente :
 
LES PROIES DE L'OFFICIER d'Armand CABASSON
ed 10/18-418p
 
: Le capitaine Quentin Margont, est chargé par le prince Eugène de retrouver un assassin qui se cache parmi les officiers sous ses ordres. Nous sommes en 1812,en pleine campagne de Russie. Le capitaine Margont n'a pas d'autre choix que résoudre cette affaire ou c'est le peloton d'exécution.
 
Sans avoir un grand intérêt pour cette période de l'histoire (oui j'avoue j'aime pas Napoléon), j'ai quand même accroché à ce roman au point de l'avoir finie en une journée. L'idée de charger un personnage de retrouver un assassin entre deux batailles est bien trouvée. Non seulement, on suit une enquête policière mais on suit également toute cette campagne de Russie, jusqu'au grand incendie de Moscou, la retraite etc… Ce qui donne donc un double intérêt au livre. Et puis, l'auteur a un sens de l'humour que personnellement j'adore et certains dialogues  (surtout au début) sont particulièrement savoureux à lire.
 
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21 juin 2006 3 21 /06 /juin /2006 00:02
LA PEUR ET SON VALET de Mirjana NOVAKOVIC
ed Gaïa/316 p
trad (serbo-croate) : Alain Cappon
 
Au XVIIIème siècle, La Serbie du nord et Belgrade sont sous administration autrichienne délivrée du joug turc. Le comte Von Hausbourg et son valet Novak ont quitté Vienne pour Belgrade où une affaire de vampirisme fait grand bruit. La situation est d'autant plus tendue, que le régent autrichien de la Serbie est soupçonné de trahison. Plus que l'hypothétique trahison du régent c'est faire la vérité sur les vampires qui obsède Le comte Von Hausbourg. Il cherche à prouver qu'il ne s'agit que de superstitions. Les vampires n'existent pas. Parce que s'ils existent cela signifie que le jour du jugement dernier approche et que sa fin est imminente puisqu'il est le Diable en personne.
 
Alors, finalement ils existent ces vampires oui ou non ? On oscille toujours entre oui sans aucun doute et non il ne s'agit que d'une mascarade pour masquer les agissements coupables du régent. Le comte Von Hausbourg s'en arracherait la perruque lui qui a une peur épouvantable de ces créatures de la nuit. Personnages haut en couleur, humour et second degré à foison, un diable qui n'arrive même pas à se faire respecter par son valet (qui sait pour qui il travaille). L'attirail du roman de vampire est là avec pieu dans le cœur, ail et croix (le diable contraint de porter la croix et un collier de gousse d'ail, c'est une situation des plus burlesque et jubilatoire à la lecture) mais c'est surtout le personnage principal et son valet qui tiennent la vedette. Vous saurez tout des démêlés du diable avec celui qu'il appelle l'Edenté (devinez de qui il s'agit), de sa vision des évangiles très rafraîchissante, sans compter son obsession pour éliminer tout vampire de ce monde ou du moins convaincre le monde qu'il n'existe aucun suceur de sang, il en devient très attachant.
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17 juin 2006 6 17 /06 /juin /2006 09:11
SARDEQUINS 1 de Philippe MONOT
Ed Nestiveqnen
 
Bien des siècles après les aventures de Frère Aloysius, le monde a oublié la magie en étant sous l'influence de la religion adjitienne. Plus personne n'y croit alors pourquoi  Léandre, imprimeur libraire ne peut-il acheter un exemplaire du Manuel de magie domestique à l'usage du bon peuple, livre très rare et qui pourrait lui rapporter beaucoup d'argent en le faisant réimprimer. Mais très vite, ce manuel est volé, Léandre accusé de vol, des créatures improbables censément ne pas exister font un massacre dans la ville et Ruth la fille de Léandre escorté de Nestor vieil ami de l'imprimeur doivent s'enfuir sans savoir ce qu'il est advenu du marchand. Et puis n'oublions pas les Sardequins, individus devenus immortels pratiquant la magie et bien décidés à éliminer la religion adjitienne pour la remplacer par la leur. Et les dieux dans tout ça ?
 
Beaucoup moins léger que Frère Aloysius, le récit bien que toujours teinté d'humour nous parle de guerre entre les dieux et les sardequins, de probable extinction du monde, de la possibilité de pouvoir le sauver mais ce n'est pas évident loin de là. On pourrait croire que puisque les dieux veulent la destruction du monde, les sardequins soient les gentils dans cette affaire sauf que leurs méthodes sont parfois pires que celles employées par leurs adversaires et qu'ils ne maîtrisent pas toujours les conséquences de leurs actions. Quant aux groupes de héros censés changer la face du monde et bien, entre un imprimeur, sa fille, un auteur de romans et traducteurs de poésie érotique, et un quatrième larron non encore identifié dans ce premier tome, on peut dire que le monde peut commencer à se faire du soucis. D'autant que suite à une énième bourde d'un sardequin, il va très bientôt comprendre ce que le mot enfer veut dire au vu du surprenant résultat d'une incantation mal lancée comme le dit si bien ce dialogue entre les deux sardequins :
-(...)il nous avait raconté une légende, celle d'un Dieu qui pour donner une leçon d'humilité à son peuple avait lancé sur la terre une kyrielle de fléaux atroces et admirablement variés.(.....). Le chaos régna durant un temps au bout duquel aucun être, aucun homme ne survécut. Le Dieu en question descendit alors sur la terre ravagée et constata qu'il n'y avait plus de trace de vie, qu'il n'y avait plus personne pour le vénérer. Vous rappelez-vous quels furent Ses mots à ce moment là ?
- Je crois que c'était un seul mot : "Oups"
-Ah oui, c'était bien cela.
- Et oui.
- Oups. (Extrait)
Personnellement, le ton, l'écriture et le fait que les personnages sortent des schémas classiques me font totalement adhérer à l'histoire et d'ailleurs je veux la suite.


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14 juin 2006 3 14 /06 /juin /2006 00:02
LE CANAL OPHITE de John VARLEY
 
L'espèce humaine chassée de sa planète natale par les Envahisseurs a trouvé refuge sur les autres planètes du système solaire. Or par un mystérieux rayon laser rebaptisé Canal Ophite, un flot d'informations de haute technologie parvient aux habitants du système et leur permet de faire des progrès considérables. Mais voilà, les mystérieux philanthropes exigent un paiement pour 400 ans de services avec menace de sanctions sévères. Comment Lilo scientifique condamnée à mort pour manipulation génétiques et ses clones successifs vont-elles percer l'énigme du Canal Ophite ?
 
Pas le temps de s'ennuyer avec Lilo. C'est fou tous les ennuis qui peuvent lui tomber sur le crâne mais elle finit toujours par s'en sortir quitte à ressusciter sous forme de forme clone qui bien sûr ajoute à la pagaille ambiante. Ce roman  a l'originalité pour l'époque de présenter des personnages féminins sortant du stéréotype du sois belle et tais toi et par offrir la vision d'une humanité qui n'a pas conquit les étoiles mais s'est installée sur d'autres planètes parce qu'elle s'est fait jeter de chez elle au profit de la seule espèce reconnue comme intelligente : Les dauphins.
 
 
LE SYSTEME VALENTINE de John VARLEY
ed Denoël Lune d'Encre/573p
 
Parce que sa copine d'enfance Kaspara Polichinelli est sur le point de monter Le Roi Lear sur Luna, l'acteur Sparky Valentine se rappelle à son bon souvenir et décroche le rôle titre. Lui reste alors quelques menus problèmes à régler. Car comment faire le voyage de Pluton à la Lune en quelques mois quand on est fauché comme les blés et condamné à mort par la mafia charonaise ? Pour parvenir à ses fins Sparky devra changer d'identité (et de sexe) à plusieurs reprises, échapper à un tueur à gages plus solide que Terminator, monter quelques arnaques improbables, et penser à son terrible géniteur au moins une fois par jour. Roman picaresque et hilarant, hommage à William Shakespeare (mort depuis bien trop longtemps pour se sentir concerné), Le Système Valentine marque le grand retour de John Varley après quelques années d'absence.
 
Effectivement, on rit beaucoup en suivant les mésaventures de Sparky qui a quand même un prodigieux sens de l'autodérision. Avec beaucoup d'invention au niveau stylistique, Varley brosse un portrait assez féroce et déjanté du système hollywoodien sous couvert de sf, il donne une version particulièrement décapante du Roi Lear et crée un personnage qui a toute la sympathie du lecteur même quand il contourne la loi. De vrai fausses critiques toutes écrites dans un style différent avec notamment une authentique page web (texte souligné pour marquer les liens etc..), Un héros prêt à tout pour un rôle, des situations farfelues, voilà quelques ingrédients de ce roman qui  va vous faire aimer Shakespeare ou vous en dégoûter à vie. Cela dit, tout n'est pas prétexte à rire dans ce roman, sans dévoiler l'autre intrigue qui concerne les relations houleuses entre le père et le fils Valentine, je peux juste dire que le héros cesse d'être un personnage pour devenir plus humain et plus proche de nous lorsqu'il se penche sur son enfance et  son père qui aura eu une énorme influence sur son existence. Dépêchez-vous de prendre votre billet. La pièce s'annonce grandiose.
 
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13 juin 2006 2 13 /06 /juin /2006 00:00
J’AVOUE QUE J'AI VECU de Pablo NERUDA
Ed Folio
 
L'autobiographie de Neruda se divise en deux parties inégales. La première raconte son enfance sur un très court chapitre. Fort heureusement d'ailleurs car je m'y suis passablement ennuyé. Contrairement à Gabrielle Roy ou Michel Tremblay qui ont su donner une image particulièrement vivante de leur enfance et adolescence, ici l'auteur n'est pas parvenu à ce résultat. Sans doute parce que les membres de la famille des deux  auteurs cités plus haut avaient tous une personnalité et un charisme qui les transformaient en personnages de roman. Fort heureusement, c'est à partir du moment où Pablo Neruda quitte sa famille et part pour la capitale, que le récit devient plus vivant, plus passionnant et intriguant. Il raconte ses rencontres avec des poètes tous plus excentriques les uns que les autres, ses voyages avec son lot d'anecdotes parfois dramatiques, parfois drôle et toujours des rencontres. Il nous donne envie de lire tous les poètes et auteurs qu'il a rencontrés de l'Amérique du sud à la Russie en passant par l'Espagne. En cela, le livre est une réussite. Et puis, il y a l'engagement politique de l'auteur qui est également évoqué. En conclusion, à lire pour découvrir la vie intellectuelle à laquelle Pablo Neruda a donné sa participation et pour l'évocation de quelques pages d'histoire avec un grand H.
 
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12 juin 2006 1 12 /06 /juin /2006 00:19
LE TEMPS N’EST RIEN d’Audrey NIFFENEGGER
Ed J’ai lu/522p
Trad : Nathalie Besse et Jean Pascal Bernard
 
 
Petite tranche de vie : Samedi dans le TGV, 'tite Chimère vient de commencer Le temps n’est rien d’Audrey Niffenegger, elle arbore au bout de quelques pages, un sourire béat totalement crétin. Page 60, gloussements débiles qui doivent surprendre la totalité du wagon mais je m’en fous, je suis en pleine euphorie. Ce qui fait que je n’ai pas lâché le livre avant la dernière page même si j’ai dû m’interrompre pour descendre du train…. Revenons à l’histoire.
  
Nous avons tous eu déjà cette impression d’avoir rencontré une personne quelque part avant ou de l’avoir connue dans une autre vie….Et si c’était dans un autre temps ? Quand Henry, bibliothécaire voit arriver Claire une artiste séduisante, il ne peut croire à l’incroyable : ils se connaissent depuis des décennies, même s’il ne s’en souvient pas. Car Henry est atteint d’une maladie qui le propulse dans le temps. Il a rencontré Claire alors qu’elle était enfant et va sans cesse partir et revenir à des époques de leurs vies respectives. L’histoire folle et romanesque d’un amour absolu et éternel.
 
Histoire totalement folle certes mais qui tient tellement bien la route que l’on ne décroche plus jusqu’au bout. L’idée de base est exploitée de façon astucieuse et avec beaucoup d’invention. Pas d’incohérence dans le récit, tous les évènements s’ajustent jusqu’au bout. L’histoire est racontée à deux voix celle de Henry et de Claire. Pour Henry et Claire la vie de couple n’a rien de banal. Il peut disparaître à tout instant, son autre moi d’une autre époque peut prendre sa place, même leur mariage est un vrai casse tête. Elle, elle l’attend, toujours. C’est difficile, d’être abandonnée ainsi. J’attends Henry sans savoir où il est en me demandant s’il va bien. C’est difficile d’être celle qui reste (extrait). C’est que la vie pour une Personne Chrono Déficiente (c’est le nom scientifique du dérèglement génétique d’Henry) n’est vraiment pas simple. Il faut lire le chapitre où Henry adulte enseigne à Henry enfant les règles de base de la survie à savoir : Ces leçons me donnent assez mauvaise conscience. D’un côté je m’inculque des techniques de survie aussi urgentes qu’indispensables-le cycle comprend également des leçons de vol à l’étalage, de cassage de gueule, de crochetage de serrures, de comment grimper aux arbres, de conduite, d’effraction, de plongeons en benne et de comment transformer en armes des trucs aussi improbables qu’un store vénitien ou un couvercle de poubelle. D’un autre côté, je corromps mon jeune être innocent. Mais bon, il faut bien que quelqu’un s’y colle  (extrait). Tendre, drôle, émouvant, c’est un vrai roman d’amour, et les éléments fantastiques du récit sont intégrés comme des faits « normaux » dans la trame. Il paraîtrait que ce livre va être adapté au cinéma, et je serai assez curieuse de voir le résultat sur grand écran. Vous voulez de belles émotions et une belle histoire d'amour, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
 
 
 
 
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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 03:28
L'HEURE MAGIQUE DE LA FIANCEE DU PICKPOCKET
d'Anne BRAGANCE
Ed Mercure de France/141p
 
Un samedi sous la pluie à Marseille, Maxime, pickpocket se fait prendre la main dans la poche par sa victime Irina. Il l'invite à boire un verre et la demande en mariage. Elle dit oui. Reste à convaincre leurs familles respectives qu'ils ont fait le bon choix.
 
Petit roman très drôle, frais, tendre, avec des personnages un peu loufoques et le verbe haut en couleur. L'histoire est racontée du point de vue de plusieurs personnages. Ca commence par un dialogue entre les deux belles-mères qui ne peuvent déjà pas se voir et qui défendent leur progéniture becs et ongles, on a ensuite la rencontre entre le futur et son beau-père, petit bonhomme jovial et plein de ressources pour échapper à sa harpie d'épouse, puis viennent le tour des jumelles, sœurs du marié, de Maxime, des disputes entre Irina et sa mère. Vous l'avez deviné, il va être long le chemin vers le bonheur pour les deux tourtereaux ! Ce livre est un remède garanti contre la morosité, c'est de la vitamine C concentrée.
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8 juin 2006 4 08 /06 /juin /2006 03:37

LE CAS VIVIANE MOORE

Et encore une bonne série dans le genre polar historique. Plus que des enquêtes criminelles sur fond de XIIème siècle, nous avons droit à une histoire principale sur plusieurs romans doublée d’une résolution d’énigme policière différente à chaque tome.Petit plus pas forcément négligeable : l’emballage est à mon goût, très réussi avec de très belles couvertures qui donnent tout de suite envie de partir à l’aventure.

 

LE PEUPLE DU VENT

Ed 10/18-273p

Trad : Jean-Claude Zylberstein

 

Septembre 1155 à Pirou Chateau-fort de Normandie, Hugues de Tarse et son disciple Tancrède sont accueilli par le maître du château. Sa sœur meurt après des mois d'agonie emportée par le Haut-Mal ? A moins qu'un poison ? Et qui est le mystérieux cavalier que l'on aperçoit rodant sur les grèves ?

 

J'aime beaucoup les romans de Viviane Moore sa série sur Galeran de Lesnaven est un bon souvenir de lecture. C'est donc avec confiance que j'ai lu ce premier tome d'une toute nouvelle série et je ne suis pas déçue. Loin d'être une énième intrigue policière dans une atmosphère moyenâgeuse, on y trouve les prémices d'une saga historique qui s'annonce passionnante avec de bons ingrédients :  du mystère (Tancrède à qui on cache ses origines, la mystérieuse mission de son maître qui semble avoir des projets pour lui), du danger (une ancienne connaissance d'Hugues de Tarse qui ne lui veut pas forcément du bien à lui et son protégé), des voyages (nos deux héros sont sur les routes depuis bien longtemps et prendront bientôt la mer), une prophétie (un moine donnera une prédiction étrange à Tancrède) bref, la recherche de criminels n'est qu'une infime partie des activités du duo. Et puis, il y a l'ambiance lourde et sombre qui règne dans les murs de Pirou, les secrets de famille et son lot de haines meurtrières. Une bonne entrée en matière que ce premier volet. 

 

LES GUERRIERS FAUVES

Ed 10/18 273p

Trad : Jean-Claude Zylberstein

 

Avril 1156, Tancrède et Hugues de Tarse ont embarqué à Barfleur dans un navire de guerre transportant un cadeau d'Henri II Plantagenêt à Guillaume Ier roi de Sicile sous la garde des guerriers fauves, une élite de combat. Mais entre les attaques de pirate et les tempêtes, le voyage n'est pas de tout repos d'autant qu'il semblerait qu'un tueur d'enfant se trouve parmi les occupants du navire.

 

La suite des aventures de Tancrède qui se verra enfin dévoiler ses origines par son maître le très savant Hugues de Tarse. On apprend également qui est cette vieille connaissance d'Hugues qui les a suivis depuis Pirou, bien que ses intentions restent toujours obscures. On retrouve un des personnages du Peuple des vents devenu marin, pas de doute nous sommes dans une série qui exige que les livres soient lus dans l'ordre. Quant à l'intrigue policière, la traque de ce tueur fou est bien orchestrée et surtout, la découverte de son identité très bien cachée. Il ne reste plus qu'à savoir ce qu'il va advenir de ce duo maître/disciple une fois parvenus en Sicile et si les énigmes qu'ils auront à résoudre donneront envie de poursuivre la route avec eux.

 
 
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29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 00:04
SHERLOCK HOLMES
ET LES HOMMES DU CAMELLIA
(Baker street 3)
Ed Delcourt
Barral/Veys
 
Holmes : Pourquoi vous cachez-vous alors ?
Le photographe journaliste : j’expérimente une nouvelle technique : photographier les gens à leur insu
Watson : C’est idiot aucun magazine n’achètera des photos où les gens ne posent même pas…
 
Et c’est reparti pour le troisième épisode, cette fois ci en route vers Ceylan, avec une course poursuite entre la redoutable firme Teawing et le jeune Clipton qui a engagé Holmes et Watson pour récupérer l’héritage de son oncle, le tout sous la houlette d’un chef, énergique, d’un maître en stratégie, d’un véritable génie de la logistique : la redoutable Madame Hudson dopée au café et d’une efficacité qui laisse pantois. Toujours bien délirant avec une apparition de l’Amiral alias Monsieur de Kersauson soi-même. Pour une fois l’aventure n’est pas finie et attend une suite qui s’annonce prometteuse. A noter, qu’il est quand même dans l’intérêt de lire les volumes dans l’ordre pour bien saisir certaines savoureuses allusions aux épisodes précédents.
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26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 00:10
LE PAYS DES CERISIERS de Fumiyo KOUNO
 
  
1955. Dix ans se sont écoulés depuis le jour où l'éclair incandescent a fendu le ciel. Dans la ville d'Hiroshima l'esprit d'une jeune femme est intensément bouleversé. Pour les plus faibles, qu'ont représenté la guerre et la bombe ?  
 
Dix  ans ont passé mais ceux qui ont lancé la bombe atomique pensent-ils en me voyant : Hourra ! On en a encore tué une !
L'auteur s'est intéressée aux conséquences de cet épisode sinistre de la seconde guerre mondiale en démontrant que la mort liée à la bombe continue de frapper des années plus tard mais aussi que la vie continue même après l'horreur. Edifiant n'est peut-être pas le mot mais cela fait quand même réfléchir. Des effets des radiations sur les survivants, des familles qui perdent leur père, mère, frères, sœurs et enfants années après années, mais aussi, de la vie de tous les jours, des histoires d'amour et d'amitié, voilà un petit aperçu de ce que l'on trouve dans ce manga. Seul bémol : les dessins des personnages qui bien qu'adultes ont l'air d'être de jeunes adolescents ce qui n'aide pas à la clarté du récit qui est plutôt suggestif. Mais l'histoire est vraiment bien et puis c'est en un seul volume.
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