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  • : A Livre Ouvert...
  • : Des lectures en tout genres, des auteurs, des avis subjectifs totalement assumés, un prix chimérique, des challenges auxquels je ne peux résister, des swaps et pleins d'autres choses sympas. Il y a de tout dans ma bibliothèque. Bienvenue et bonne visite alivreouvert@hotmail.fr
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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 00:00

 

Le noir desseinLE NOIR DESSEIN de Philip Jose FARMER

Ed Le livre de Poche

Pages : 538

Trad (anglais, états unis) : Guy Abadia

Format poche

Genre : sf

Challenge : cycles au long cours...

 

 

 

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De retour dans le monde du fleuve où plusieurs lignes d'histoires vont se croiser. Soit d'une part, Burton et son équipe toujours en train de remonter le fleuve pour atteindre une mystérieuse Tour qui serait le centre de commande des Ethiques, ceux qui ont ressusciter l'humanité sur cette planète bizarre. Soit également Sam Clemens qui avec son bateau de fer le Mark Twain poursuit le roi Jean qui lui a volé son premier bateau. Soit une expédition lancée toujours vers la Tour, mais cette fois ci en dirigeable....

 

Par alternance, on suit l'un et l'autre de ces fils jusqu'à certaines révélations intéressantes. L'évolution des civilisations du Fleuve est également fascinante à suivre. Il semble que l'humanité se soit un petit peu pacifiée. D'autant, qu'il n'est plus possible de ressusciter désormais. Mais ce volet fut un petit peu longuet malgré des pistes possibles à exploiter par la suite. En tout cas, la technologie évolue, de nouvelles religions se mettent en place, des personnages prennent de l'importance et d'autres dévoilent des aspects bien cachés ce qui augure bien pour la suite.

 

Un peu trop verbeux mais pas dénué d'intérêt.

 

Et pour les tomes précédents c'est par ici

 

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le labyrinthe magiqueLE LABYRINTHE MAGIQUE de Philip Jose FARMER

Ed Le Livre de Poche

Pages:509

Trad (anglais, états unis) : Charles Canet

Format poche

Genre : sf

Challenge : Cycles au long cours...

 

 

Remonter le fleuve et atteindre la Tour est enfin à leur portée, la Tour et les réponses à leurs questions ? Quels secrets se cachent à l’intérieur de celle-ci ? Pour cette résurrection de l’humanité ? Qui est l’Ethique renégat et quel est son véritable but ? Toutes ces questions trouvent leurs réponses. Et en soi, elles sont assez logiques si on accepte le concept limite capillotractré qui nous est servi. Certes l’idée en elle-même est fascinante mais, j’ai du mal avec cette explication qui m’a paru un peu vaseuse quand même.

 

Ce qui me gêne c’est qu’avec une idée de départ aussi forte, des personnages au potentiel explosif et carrément illimité, on en arrive à espérer un final grandiose à la hauteur du thème abordé et on se retrouve avec une confrontation courtoise et sans grande saveur et un suspens sensé être dramatique mais qui ne l’est pas vraiment. Tant de tension cumulé pour en arriver là… Plus que le concept en lui-même c’est la façon dont il est amené qui gâche un peu l’ambiance.

 

L’auteur a tenu à rajouter un cinquième tome à son cycle mais étant donné que la fin proposée dans ce tome conclut toutes les intrigues, je n’irai pas plus loin.

 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 00:00

 

L'ombre des anciensLE SECRET DE JI : 3 L'OMBRE DES ANCIENS

de Pierre GRIMBERT

Ed Mnemos

Pages :

Format poche

Genre : fantasy

 

 

 

 

 

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Après avoir survécu aux embûches qui menaient à un dieu capable de donner des réponses à leurs questions les héritiers connaissent maintenant le nom de leur ennemi mais pourquoi vouloir les tuer et pourquoi maintenant ? En attendant, la fine équipe cherche à résoudre cette énigme partout où c’est possible et entreprend un très long voyage, tandis que quelque part une immense armée s’apprête à envahir les royaumes.

 

On sent que bientôt les choses vont devenir de plus en plus sérieuses et dangereuses. Toujours est-il que nos héros qui n’ont peur de rien ou presque vont devoir faire des recherches dans une bibliothèque où pullulent spectres farceurs, esprits assassins et où les bibliothécaires ne se déplacent que muni d’épées, et de runes de protection (pas forcément efficaces), avant de partir vers la source de leurs ennuis à savoir le berceau des dieux, rien de moins.

 

Du pur divertissement avec de l’action, de l’humour (un peu moins dans ce tome mais quelques passages sont bien marrants), des personnages auxquels on s’attache facilement et une intrigue plutôt bien foutue qui en tout cas donne envie de savoir le fin mot de l’histoire, histoire qui se termine au tome suivant.

 

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le doyen éternelLE SECRET DE JI : 4 LE DOYEN ETERNEL

de Pierre GRIMBERT

Ed Mnemos

Pages : 418

Format poche

Genre : fantasy

Challenge : cycles au long cours....

 

 

La dernière ligne droite pour les héritiers est dans ce tome conclusif. Mais avant de partir affronter leur ennemi et ses armées et accessoirement sauver le monde comme tout bon groupe de héros qui se respecte, c’est le secret gardés par leurs ancêtres qui leur sera dévoilé par Nol en personne et sur le sol même du Berceau des Dieux. Et par conséquence, ils prendront également la mesure des projets mégalomaniaques de conquête de leur ennemi et pourquoi, il souhaitait la mort de tous les héritiers. L’heure de la confrontation finale a enfin sonné et chacun aura à prouver sa valeur et mettra ses compétences acquises au cours des derniers mois pour empêcher le monde de sombrer dans une ère de ténèbres.

 

De l’action à tous les étages, une course contre la montre pour mettre fin à la menace, autant dire que tout le monde va devoir se serrer les coudes, et faire front commun. Avec en clef de voûte, la résolution des énigmes, des perspectives inédites pour les futures générations issues des héritiers et avec une fin plutôt ouverte qui amènera des suites pas franchement à la hauteur, c’est ainsi que s’achève un sympathique petit cycle de fantasy, qui propose un divertissement à la hauteur avec toujours sa dose d’humour qui va bien avec ce genre d’aventure.

 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 00:34

 

magie et cristalMAGIE ET CRISTAL de Stephen KING

Ed J'ai Lu

Pages : 956

Trad (anglais, états unis) : Yves Sarda

Format poche

Genre : fantasy

Challenge : cycles au long cours...

 

 

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956 pages, un bien gros volume pour ce qui est un tome des plus à part dans le cycle, limite une autre histoire. Mais quelle histoire !

 

Alors que la quête vers la Tour prend un rythme trépidant se terminant par un singulier duel mortel d’énigmes entre Blaine (un monorail psychopathe à tendance suicidaire) et nos héros, l’auteur se pait le luxe d’un énorme épisode flashback sur la jeunesse de Roland.

 

Et quel épisode : De l’épique ! Du grandiose ! De l’amour avec un grand A ! De l’action avec un grand A (avec des passages démentiels) ! Des ennemis dangereux comme les Chasseurs du Cercueil ou la vieille sorcière du Cöos ! Du pur western mâtiné de fantasy à la sauce Stephen King ! Et bien que n’ayant jamais aimé le western, j’ai adoré. Le tout pour finir avec la révélation que je n’avais pas vu venir à l’époque de ma première lecture et qui est à la mesure du personnage de Roland et de son évolution.

 

C’est également l’occasion de découvrir le monde de Roland avant qu’il ne change. Les prémices de la fin commencent à se faire sentir néanmoins. On rencontre enfin, ces personnages dont Roland se remémore de temps en temps, ses amis d’enfance et ses premiers compagnons, Cuthbert et Alain, qu’il a perdu sur le chemin de la Tour. Le premier Ka-tet de Roland, que d’émotion !

 

Un énorme pavé qui pourtant s’insère parfaitement bien dans le cycle et renforce l’univers de la Tour Sombre pour le rendre encore plus cohérent et crédible. Une parenthèse avant de reprendre la route en somme.

 

 

Pour voir les tomes précédents c'est ici

 

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 00:00

 

les nombreux mondes de Jane AustenLES NOMBREUX MONDES DE JANE AUSTEN

de Isabelle BALLESTER

Ed Les Moutons électriques

Pages : 338

Grand format

Coll : La bibliothèque rouge

Genre : essai (littérature)

 

 

 

16ème volume de la collection La bibliothèque rouge consacrée cette fois ci non pas à un personnage littéraire populaire mais à un auteur: Jane Austen.

 

La plus grande partie de l’ouvrage, est la première qui est une biographie de Jane mais aussi entrecroisée de celles de ses personnages de fiction qui ont fait partie de son entourage soit immédiat soit par relation commune. Le tout est placé dans son contexte historique, politique, social et religieux de l’époque. Le récit se lit facilement mais s’adresse plus à ceux qui connaissent déjà les œuvres austeniennes étant donné qu’on ne nous cache rien des diverses péripéties de chacun de ses romans.

La deuxième partie est une chronologie historique et biographique.

La troisième partie est une bibliographie de Jane Austen.

La 4ème partie est plus curieuse, c’est une nouvelle rendant hommage à l’univers de Jane Austen par John Kessel et centrée sur Mary Bennett et sa rencontre avec un certain Victor Frankenstein. Curieuse mais pas forcément passionnante. Le sujet est cependant intrigant et le tout se laisse lire sans déplaisir.

 

 

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21 mai 2012 1 21 /05 /mai /2012 00:00

 

la traversée du coniLA TRAVERSEE DU CONTINENT de Michel TREMBLAY

Ed Actes Sud

Pages : 284

Grand format

Genre : littérature québécoise

 

 

Editeur : En 1913 à Sainte Maria-De-Saskatchewan, Rhéauna apprend de sa grand-mère que sa mère souhaite l'avoir près d'elle à Montréal. Il lui faudra quitter cette famille d'adoption où en compagnie de ses sœurs Béa et Alice, elle grandit entourée d'amour, au milieu d'infinis champs de maïs....

 

 

Cela faisait longtemps que je n'avais pas ouvert les pages d'un livre de Michel Tremblay et lorsque ce livre là a fait son apparition sur le présentoir de la bibliothèque, j'ai foncé. Et ce fut comme revenir dans sa maison d'enfance après un long voyage.

 

En quelques pages, j'ai repris mes marques, j'ai retrouvé les mêmes sensations que pour les autres lectures avec des personnages familiers. Cette fois ci, c'est Rhéauna alias Nana (l'inoubliable Nana des Chroniques du plateau Mont-Royal) fortement inspirée de la maman de l'auteur qui est au centre de l'histoire. La petite Rhéauna âgée de 11 ans va faire un long voyage ponctué de stations chez diverses tantes et cousines pour revoir une mère qu'elle ne connaît plus très bien à Montréal. Entre temps nous aurons eu un aperçu de la famille Desrosiers et des histoires de chacun rencontrés par Nana. De la tante Regina-Coeli, la mal aîmée et acarîâtre mais merveilleuse pianiste, à la despotique tante Bebette, jusqu'à Ti-Lou, la louve d'Ottawa.

 

Ils sont attachants, complexes, et ils donnent tellement envie de ne pas les quitter aussi invivables qu'ils peuvent l'être parfois. Ce livre est le premier d'une nouvelle saga avec pour centre le personnage de Nana. A suivre bien sûr et si vous ne connaissez pas encore l'oeuvre de Michel Tremblay, jetez vous sur La grosse femme d'à côté est enceinte, la première Chronique du Plateau Mont-Royal, c'est du bonheur garanti.

 

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la traversée de la villeLA TRAVERSEE DE LA VILLE de Michel TREMBLAY

Ed Actes Sud

Pages : 208

Grand Format

Genre : Littérature québécoise

 

 

 

 

 

 

 

Octobre 1912 : Maria Desrosiers veuve, apprend sa grossesse et quitte Providence dans le Rhodes Island pour Montréal afin de rejoindre ses sœurs et son frère établis là-bas.

Août 1914 : les échos de la première guerre mondiale parviennent à Montréal. Rhéauna traverse la ville afin de fuir la guerre.

 

Deux cavales, en sens inverse, mais bien cette même pulsion d’exode que l’on retrouve dans la famille Desrosiers à des degrés divers. Les deux parcours inversés sont racontés par alternance de chapitre. La mère de Nana devient moins mystérieuse et lointaine. C’est l’occasion d’en savoir plus sur elle mais aussi ses sœurs et son frère. Et ce qui est formidable dans les personnages racontés dans cette saga familiale, c’est que si de prime abord, ils ne nous sont pas tous sympathiques dès qu’on les connaît mieux à travers leurs histoires et parcours individuels, on ne peut s’empêcher sinon de les aimer du moins de les comprendre. Petit à petit, les membres de cette curieuse famille se dévoilent un peu plus et en deviennent attachants. Et ce qui me met encore plus en joie c’est de savoir qu’il y a une suite. Vivement !

 

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18 mai 2012 5 18 /05 /mai /2012 00:00

 

le rayon vertLE RAYON VERT de Jules VERNE

Ed Le Livre de Poche

Pages : 263

Format poche

Genre : littérature française

 

 

 

 

 

Editeur : Parfois au moment de disparaître dans les flots, le soleil lance sur l'océan une ultime et brève fulgurance : ce fameux rayon vert, qui d'après une légende écossaise, confère à ceux dont il a frappé les yeux le pouvoir de voir clair dans les sentiments et les cœurs. Alors que ses deux oncles et tuteurs Sam et Sib Melvill, se proposent de la marier à un jeune savant de leurs relations, Aristobulus Ursiclos, la jeune Helena Campbell émet le souhait de contempler le rayon vert. Comment lui refuser ce voyage au cours duquel, espèrent-ils elle se laissera convaincre d’accepter l'époux qu'on lui propose ?

 

 

Il y a quelque chose de paradoxal et que je ne m’explique pas dans mon appréciation de l’œuvre de Jules Verne. C’est un auteur pour qui je n’ai aucune affinité. Je ne me suis jamais autant ennuyé qu’à la lecture de Vingt-Milles-lieux sous les mers, j’ai même cru en mourir. C’est le chapitre avec l’énumération de tous les poissons existants qui m’aura achevée. Dès qu’il se lance dans ses descriptions techniques, je sens venir l’irritation épidermique. Et pourtant c’est un auteur dont j’ai lu beaucoup de livres, pire j’en ai même relu. J’ai aussi lu deux biographies et au moins un essai sur ses œuvres.

 

Dernièrement, je me suis procurée sur une impulsion subite, L’île mystérieuse, livre que j’ai déjà lu,….deux fois…Je crois qu’il y a quelque chose de fascinant et quasi hypnotique dans cette histoire de naufragés sur une île déserte, qui avec une allumette et trois bouts de ficelle sont convaincus de pouvoir bâtir une civilisation technologique de pointe (du moins pour l’époque) à eux tous seuls. Il faut les voir ces gaillards (pas de femme dans le groupe, ce qui pourrait se révéler problématique dans leur futur programme démographique) se lancer dans le massacre de la faune (qui n’avait rien demandé) et la déforestation massive avec un enthousiasme délirant. Et puis cette île recèle des secrets mystérieux et inquiétants. Si ça rappelle une série télé à quelqu’un, il n’a pas tort. J.J. Abrams n’a décidément rien inventé et Lost n’a pas surgi de nulle part comme ça. Cette série a un ancêtre tout trouvé.

 

Mais revenons au Rayon vert lui aussi achat impulsif, seul livre de Jules Verne dont je peux dire que j’ai aimé lire et que j’ai relu avec toujours le même plaisir. Pourquoi ? Parce que le héros est une héroïne. Parce que pour une fois la science et les scientifiques sont ridiculisés de belle manière. Parce que c’est une comédie romantique et que c’est dommage qu’il n’ait pas continué dans cette branche le Jules, parce que c’est de la bonne came.

 

Comme dit plus haut, la ravissante Helena élevée au grain et en plein air (pardon je m’égare) par ses oncles Sam et Sib (deux nounous attentionnées) est en âge de se marier. Et ses oncles ont déjà tout prévu dans leurs têtes : le fiancé, la cérémonie, la future progéniture, tout. Ils ont jeté leur dévolu sur un jeune scientifique dénommé Aristobulus Ursiclos. A ce stade du roman, on ne connaît pas encore le bonhomme mais rien que le nom n’augure rien de bon. D’où le message télépathique de la lectrice ou le lecteur lambda à l’héroïne : « Helena, Helena, tu ne vas quand même pas t’appeler Madame Ursiclos pour le restant de tes jours hein ? Dis moi que non ! »

 

Pas d’inquiétude. Helena mène ses oncles par le bout du nez depuis belle lurette. Il faut dire que les frères Melvill font preuve d’une remarquable capacité à être constamment à côté de la plaque. Dans la famille, c’est leur nièce qui porte la culotte. Alors pas question d’envisager le mariage sans avoir vu le rayon vert. Donc acte et allons à Oban, ville balnéaire ou par le plus grand des hasards (enfin hasard, hasard c’est vite dit), séjourne également le dit Ursiclos. Dès la première rencontre, une répulsion instinctive se produit. Imbu de lui-même et de son intellect, incapable de sentiments, tout en dissertation scientifique sur tout, bref insupportable, cet Aristobulus et magnifiquemen ridiculisé par l'auteur.

 

ARISTOBULUS URSICLOS1

 

Mais heureusement le destin veille, en la personne d’Olivier Sinclair, beau jeune homme, de bonne famille, fortuné, et artiste peintre, tout pour plaire. Il se lance lui aussi à la poursuite du rayon vert plus pour les beaux yeux d’Helena il faut bien le dire. D’où le second message télépathique : « C’est lui ! C’est lui ! C’est le bon ! ». Et si vous voulez savoir comment ces deux-là vont finir ensemble et si la quête du rayon vert aboutira, lisez le livre. C’est un livre vraiment à part et qui vaut le détour. Je vous conseille l’édition avec les illustrations originales des Editions Hetzel, cela ajoute tellement de charme à la lecture.

 

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 00:00

 

carpedemonlargeCARPE DEMON de Julie KENNER

Ed Jove Books New Youk

Pages : 249

Version originale : anglais

Format livre numérique

Genre : urban fantasy

 

 

 

 

Kate ne se distingue pas des autres mères au foyer de la petite ville de San Diablo en Californie. Mais bien avant cette vie idyllique, elle était une chasseuse de démons surentraînée qui menait la lutte contre les forces du mal : démons, vampires etc… Elle a fini par prendre sa retraite, s’est mariée une première fois, est devenue veuve et s’est remariée. Elle a en charge une adolescente de 14 ans et un petit bambin de 2 ans plus un mari qui a des ambitions politiques. C’est donc une mère au foyer active et débordée qui se fait brutalement attaquée par un démon en pleine préparation d’un dîner d’affaire pour son mari. La voilà donc obligée de reprendre du service tout en veillant à ce que sa famille et son entourage ignorent tout de ses activités.

 

Une Buffy qui aurait mis sa carrière de Tueuse de vampires de côté pour s’occuper de sa petite famille contrainte de retourner au front, voilà quelque chose d’alléchant. Le parallèle entre les deux héroïnes se fait tout naturellement dans la mesure où chacune d’entre elles a un observateur pour Buffy et un alimentatore pour Kate qui ont les mêmes fonctions. J’ai un peu déchanté par la suite.

 

Là où ça coince, c’est qu’il ait fallu 17 chapitres sur 19 à Kate pour comprendre le fin mot de l’histoire là où au bout de 10 chapitres je savais déjà tout. D’où l’ennui qui m’a pris par la suite. Je suis allée jusqu’au bout en espérant que je me faisais des idées et que la solution n’était pas si simple mais en fait si ! 

 

Les petits trucs sympathiques et rigolos parce quand même il y en a, c’est le fait qu’une ville qui s’appelle San Diablo soit totalement dépourvue de démons (du moins le croyait on), Laura autre mère au foyer et amie de Kate qui découvre le monde surnaturel, ou le délirant Eddie, un grand père ancien chasseur plus ou moins atteint de démence.

 

Mais cela ne me poussera pas à tenter les autres titres de la série quand même. Une petite lecture sympathique et un récit qui aurait pu être un peu moins convenu.

 

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 00:00

 

feydelins 1FEDEYLINS : LES RIVES DU MONDE de Nadia COSTE

Ed Gründ romans

Pages : 417

Format poche

Genre : fantasy

 

 

 

 

Editeur : Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d'une mare vivant au bord d'une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d'atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs avide de connaître la caste choisie pour lui et l'avenir tout tracé qui l'attend. Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela tout le monde n'est pas prêt à l'accepter.

 

 

Ce livre me tentait depuis déjà pas mal de temps et ce fut donc avec beaucoup d’espoir et un peu de crainte d’être déçue que j’ai enfin pu le lire. Dès le début, nous sommes immergés dans un monde étrange, inconnu, et cependant excitant à découvrir peu à peu avec le jeune Cahyl et qui m’aura bien fait spéculer sur les mystères entraperçus, les possibles développements et révélations auxquels on peut s’attendre. Bref, une bonne introduction à un nouvel univers et une histoire qui s’annonce vraiment intéressante. J’aimerai bien savoir ce qu’il va advenir du héros dans les tomes suivants ce qui prouve que j’ai bien accroché.

Le récit est très bien construit et permet de comprendre peu à peu où on est, à quoi ressemble une société de fedeylins et leur culture mais aussi ses zones d’ombre qui mettent peu à peu mal à l’aise et amène à se poser des questions, beaucoup de questions. Les personnages sont attachants ou intrigants donnant envie de les connaître un peu mieux. Et j’ai beaucoup aimé l’amitié entre Glark le gorderive (peuple ennemi juré des fedeylins) et Cahyl, le fait qu’ils soient plus ou moins des marginaux pour ceux de leurs peuples plus conformistes et se posant moins de question sur le pourquoi du comment. Avec une belle écriture en prime, que demander de plus.

 

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 00:00

 

notre-dame-aux-ecaillesNOTRE-DAME-AUX-ECAILLES de Mélanie FAZI

Ed Folio

Pages : 278

Format poche

Genre : fantastique (nouvelles)

 

 

 

 

 

 

Avez vous déjà épousé un fleuve, vécu dans la fourrure d'un loup ou d'un lion, saviez vous que Venise puni méchamment ceux qui osent lui voler ses fameux soupirs ? On retrouve ça et d'autres phénomènes étranges affleurant à la surface de la peau de notre réalité dans ce recueil de nouvelles. Pas de nouvelle plus faible que d'autres, j'ai pris beaucoup de plaisir à chacune même si certaines restent plus marquantes. On se retrouve très vite fasciné par l'étrangeté de certaines situations, j'ai même frémi à la description d'Arachne, (moi et ma phobie des araignées, on n'était pas à l'aise du tout). Ayant beaucoup aimé Serpentine l'autre recueil de nouvelles de Mélanie Fazi, j'étais déjà toute acquise à Notre Dame-aux-écailles et je n'ai pas été déçue que j'ai lu d'une traite. Si vous cherchez du fantastique avec une belle écriture, foncez.


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7 mai 2012 1 07 /05 /mai /2012 00:00

 

la traversée du coniLA TRAVERSEE DU CONTINENT de Michel TREMBLAY

Ed Actes Sud

Pages : 284

Grand format

Genre : littérature québécoise

 

 

Editeur : En 1913 à Sainte Maria-De-Saskatchewan, Rhéauna apprend de sa grand-mère que sa mère souhaite l'avoir près d'elle à Montréal. Il lui faudra quitter cette famille d'adoption où en compagnie de ses sœurs Béa et Alice, elle grandit entourée d'amour, au milieu d'infinis champs de maïs....

 

 

Cela faisait longtemps que je n'avais pas ouvert les pages d'un livre de Michel Tremblay et lorsque ce livre là a fait son apparition sur le présentoir de la bibliothèque, j'ai foncé. Et ce fut comme revenir dans sa maison d'enfance après un long voyage.

 

En quelques pages, j'ai repris mes marques, j'ai retrouvé les mêmes sensations que pour les autres lectures avec des personnages familiers. Cette fois ci, c'est Rhéauna alias Nana (l'inoubliable Nana des Chroniques du plateau Mont-Royal) fortement inspirée de la maman de l'auteur qui est au centre de l'histoire. La petite Rhéauna âgée de 11 ans va faire un long voyage ponctué de stations chez diverses tantes et cousines pour revoir une mère qu'elle ne connaît plus très bien à Montréal. Entre temps nous aurons eu un aperçu de la famille Desrosiers et des histoires de chacun rencontrés par Nana. De la tante Regina-Coeli, la mal aîmée et acarîâtre mais merveilleuse pianiste, à la despotique tante Bebette, jusqu'à Ti-Lou, la louve d'Ottawa.

 

Ils sont attachants, complexes, et ils donnent tellement envie de ne pas les quitter aussi invivables qu'ils peuvent l'être parfois. Ce livre est le premier d'une nouvelle saga avec pour centre le personnage de Nana. A suivre bien sûr et si vous ne connaissez pas encore l'oeuvre de Michel Tremblay, jetez vous sur La grosse femme d'à côté est enceinte, la première Chronique du Plateau Mont-Royal, c'est du bonheur garanti.

 

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